Il y a un besoin urgent de produire des archives de la résistance communautaire face à la destruction d’immeubles de logements sociaux

Traces de contestations est désormais exposée dans nos vitrines. Photographie de Matthieu Brouillard © CCA. Texte extrait de l’article de Lisa Belabed publié cette semaine.

Sauver le Robin Hood

Lisa Belabed à propos d’un effort pour contrer la démolition dans le contexte d’une ville mondialisée

Sauver le Robin Hood, 2009. 3 macarons : métal ; 4 cm. LIB_692081387-270506. CCA

Sauver le Robin Hood, 2009. 1 carte (10 x 15 cm). LIB_692081387-270506. CCA

On peut lire, sur trois macarons de protestation et une carte postale tirés de la collection du CCA, « Rescue Robin Hood », le slogan ironique de la campagne de 2008 du magazine Building Design et de la Twentieth Century Society contre la démolition planifiée de l’ensemble de logements sociaux Robin Hood Gardens. L’ensemble, à Poplar, dans l’East London, et conçu par Alison et Peter Smithson avait été achevé en 1972, soit seulement trente-six ans auparavant. Selon moi, ces petits vestiges archivés de la campagne qui a finalement échoué constituent un exemple frappant d’un mouvement qui a cherché à s’opposer à un démantèlement jugé inutile par les locataires et les communautés, mais finalement exigé par le capitalisme. Ce matériel est d’autant plus important à étudier maintenant que la destruction du Robin Hood Gardens à Londres, commencée en 2017, a été complétée il y a seulement quelques mois, au début de mars 2025. La vitesse à laquelle le néolibéralisme urbain se répand crée une urgence de recueillir et de produire des archives de la résistance communautaire face à la destruction d’immeubles de logements sociaux, et celles-ci, à leur tour, donnent une voix durable aux regroupements de locataires et aux militants qui se sont organisés pour leur droit à la ville.

La tendance toujours croissante d’abattre des bâtiments est devenue le mode de construction par défaut dans les villes mondialisées, qui se reconfigurent constamment en vue du profit économique et en fonction des mouvements du capital. Ma propre expérience, moi qui ai grandi dans un logement social en périphérie de Paris, a fait que je suis devenue un témoin direct, mais impuissant, des processus urbains d’embourgeoisement. Cette propension à détruire et à reconstruire, presque sans fondement étatique et non sous-tendue par une idéologie, est une exigence du capitalisme, mais qui s’est manifestée de diverses manières. Nulle part ailleurs qu’à Londres n’ai-je assisté à la rapidité de l’emprise du néolibéralisme urbain, où permettre l’afflux de capitaux est la question la plus urgente pour influer sur la progression de la ville. Saskia Sassen, dans The Global City, affirme que l’embourgeoisement a émergé comme une composante spatiale de cette transformation1. J’ai été frappée par les stratégies commerciales mises en œuvre pour normaliser ces dynamiques capitalistes, et par le vocabulaire qui leur est associé. Des termes comme « régénération » et « réaménagement » servent partout à embellir le processus de démolition et à suggérer qu’il s’appuie sur l’existant et l’améliore.

Le capitalisme, en tant que système économique dominant ici, est inébranlable et, avec la mondialisation, il a mené à une quasi-uniformisation des formes urbaines. Les différences les plus importantes et marquantes entre les villes mondiales, selon moi, relèvent de la quantité et de l’intensité des efforts d’atténuation qui sont mis en place localement. Tout comme j’ai été impressionnée par l’ampleur et la traduction urbaine du néolibéralisme à Londres, j’ai également découvert qu’existaient des initiatives continues de résistance qui y répondaient de manière profondément percutante.

À Londres, l’archivisme communautaire autour des ensembles de logements sociaux a pris différentes formes. Ainsi, les archives communautaires autogérées par 56A Infoshop à Elephant and Castle constituent une illustration singulière des luttes menées par des Londoniens contre l’embourgeoisement et les conséquences du capitalisme sur les espaces qu’ils ou elles habitaient. Sa collection couvre la résistance dans de nombreux bâtiments de logement social à Londres, principalement depuis les années 1980. En archivant systématiquement les exemples de militantisme communautaire et populaire, le travail de 56A Infoshop reconnaît l’importance de ces combats dans l’histoire de Londres et traite des lacunes dans les archives institutionnelles autour des mouvements de résistance aux effets du capitalisme sur la ville et ses résidents.


  1. Saskia Sassen, The Global City: New York, London, Tokyo, Princeton University Press, 2001, p. 261. En français, La ville globale : New York, Londres, Tokyo, Descartes et Cie, 1996. 

Dans des processus décennaux de démantèlement de cités et d’embourgeoisement, des groupes d’habitants de logements sociaux se sont organisés pour en soutenir la rénovation et ont développé de nouvelles pratiques archivistiques. L’ensemble résidentiel Aylesbury à Walworth, dans le South East London, conçu par Hans Peter « Felix » Trenton, a été construit à la même période que le Robin Hood Gardens, et terminé en 1977. En avril 2023, une exposition retraçant la lutte contre la démolition alors en cours du complexe a été organisée dans l’appartement d’une locataire qui y résidait depuis longtemps. Chacune des pièces racontait une histoire de résistance grâce à de nombreux artéfacts. Cet événement était le dernier volet d’un processus documenté de dépossession, et une façon d’exprimer un droit de la communauté à son environnement et à sa ville.

Loretta Lees, spécialiste de l’embourgeoisement, a mis en évidence le manque d’études portant sur les conséquences vécues de cette dépossession et de ce déplacement. Dans un article universitaire coécrit avec Beverley Robinson, une locataire évincée du complexe Aylesbury, Lees soutient que « le fait de déplacer des gens de leurs domiciles au nom de la régénération (dans ce cas, la rénovation d’un parc de logements sociaux) a des impacts sur leur bien-être mental et physique, mais dans les études sur l’embourgeoisement, ceux-ci n’ont pas été suffisamment explorés1 ». Résister à l’embourgeoisement, pour un locataire subissant un déplacement forcé, devient un combat obligatoire contre les forces du nettoyage social.


  1. Loretta Lees et Beverley Robinson, « Beverley’s Story: Survivability on One of London’s Newest Gentrification Frontiers », City, vol. 25, no 5–6 (2021), p. 590–613, https://doi.org/10.1080/13604813.2021.1987702. 

La plupart des habitants du Robin Hood Gardens se sont vus attribuer un appartement social par le Tower Hamlets Council. Beaucoup de ces ménages étaient des familles immigrantes, comme dans de nombreux quartiers de l’East London, qui constitue le cœur des diasporas d’Asie du Sud dans la métropole. Les plans de démolition du complexe ont émergé dès la fin des années 2000. À l’époque, le Tower Hamlets Council a lancé un processus de revitalisation à l’échelle du secteur pour les logements existants dans la zone afin d’accueillir le quartier financier réaménagé de Canary Wharf, situé à proximité.

Les processus contemporains de destruction de cités et de déplacement de communautés révèlent l’agentivité limitée des habitants de logements sociaux. Les locataires se voient d’abord allouer des appartements par le Council, et leur délogement dans le cadre de la rénovation urbaine est également contrôlé par le même organisme, qui décide de la date de leur départ. Un habitant d’un logement social ne choisit pas le moment où il déménage ou emménage – la notion même de choix et d’agentivité sur son lieu et ses conditions de vie est exclusivement réservée aux propriétaires. Ainsi, le droit à la ville des locataires est remis en question, celle-ci fonctionnant en faveur du capital, plutôt que de ses habitants. Parallèlement, comme l’idée de périphérie et de centre à Londres n’est pas strictement définie, et que le système public de transport est étendu et se développe toujours plus loin, il n’y a pas de limites à l’élargissement de l’embourgeoisement et au nombre de personnes déplacées. Le remplacement d’habitants de logements sociaux par de nouvelles populations peut également être considéré comme une forme de nettoyage ethnique. Les communautés qui se formaient dans ces lieux de vie partagés sont destinées à disparaître puisqu’il n’existe pas de cadre strict de relogement des locataires, à qui on peut imposer un nouvel appartement dans un autre quartier.

Une question importante dans la réorganisation urbaine de Londres est l’incapacité ou la réticence des acteurs locaux à imposer un cadre autour du réaménagement de la ville. En commençant par les Councils – l’autorité de quartier dominante –, il n’y a pas de droits garantis pour les locataires de logements sociaux, parce qu’ils ne sont pas rentables.

En 2008, le Robin Hood Gardens a été inscrit sur la « liste des immeubles à risque » de la Twentieth Century Society, une initiative annuelle qui désigne les bâtiments modernes du Royaume-Uni qui sont à risque urgent de démolition1. Cette initiative, ainsi que la pétition en soutien de laquelle la carte postale et les macarons ont été produits, a porté aux yeux du public le processus de démantèlement de la cité. Cependant, l’accent mis sur une valeur inhérente supposée des bâtiments, avec la volonté de faire classer le complexe comme étant important sur le plan architectural et méritant une protection spéciale d’Historic England, et donc d’empêcher sa destruction, n’était pas, bien que stratégique, l’argument le plus impérieux sur lequel fonder cette campagne.

La carte postale et les macarons de la campagne Rescue Robin Hood ont repris une photographie réalisée peu après la construction du complexe en 1973, avec ses grandes pelouses au premier plan et ses enfants qui jouent et profitent du plein air. Voici une scène vivante de la vie sociale dans la cité à l’époque et de telles images optimistes sont souvent produites et réutilisées pour tracer un portrait des complexes résidentiels qui correspondent à la vision de leur architecte. Cependant, aucune des images de la campagne ne donne une idée de la vie des locataires qui habitaient l’immeuble résidentiel lors de la production de ces documents, en 2008. Ce choix met en lumière un décalage entre la valeur conceptuelle des bâtiments et des intentions derrière la campagne et le mérite réel que ceux-ci avaient à l’époque aux yeux de celles et ceux qui y vivaient. Il aurait été possible de s’opposer à leur démolition sans chercher à les idéaliser.

Il ne faudrait pas que des considérations à propos de la valeur de la conception architecturale, dans des constructions résidentielles, prennent le pas sur les réalités vécues par les habitants; les conséquences d’un tel démantèlement sont complexes, ont un impact sur la communauté, l’environnement et le patrimoine culturel du lieu. Régulièrement, dans les processus de démolition, les mauvaises conditions de vie qu’offre le bâtiment sont mises en avant pour en justifier la destruction, alors que c’est souvent la négligence et le manque d’entretien apporté par le Council (et d’autres autorités locales) qui ont conduit à cette situation. Cette justification cache la responsabilité et l’échec des autorités à assurer que la construction est habitable.


  1. Le Robin Hood Gardens a figuré sur la « Risk List » jusqu’en 2017. Pour de plus amples renseignements, voir https://c20society.org.uk/buildings-at-risk/robin-hood-gardens-tower-hamlets-london.  

Lisa Belabed, Vue du chantier sur le site de l’ancien Robin Hood Gardens, Londres, 2023

J’ai consulté une variété de témoignages écrits et audiovisuels de résidents du Robin Hood Gardens qui décrivent la vie dans le complexe avec plus ou moins d’enthousiasme. L’avantage principal qu’ils en retiraient était le sentiment de communauté qui se formait à cause des larges balcons partagés, une sorte de « rues dans le ciel ». Un résident se souvient : « À l’Aïd, les portes étaient ouvertes dans chacun des appartements et il y avait tous ces gens, ces personnes qui arpentaient les couloirs dans leurs vêtements de fête, allant chez les uns et chez les autres. Ça vous donnait l’occasion de vivre dehors1 ».

Fait intéressant, des sondages interrogeant les locataires sur leurs impressions à propos de l’avenir de l’ensemble résidentiel donnaient des résultats radicalement différents selon leurs sources. Une consultation menée par le Tower Hamlets Council au début de la proposition de régénération, vers mars 2008, a permis de constater que « 75 % des résidents ont déclaré qu’ils aimeraient voir Robin Hood Gardens démoli et remplacé2 ». Au contraire, selon un sondage fait par un résident du complexe en juin 2009 et publié dans Building Design, 80 % des habitants voulaient que le complexe soit rénové plutôt que détruit3. On peut affirmer que ces différences découlent de la manière dont les projets de démolition ont été expliqués, puis interprétés par les locataires. Le Council, désireux de détruire la cité et de réaménager le site, peut avoir présenté ses plans aux résidents de manière à leur donner l’espoir d’être relogés dans un meilleur immeuble situé à un endroit tout aussi intéressant – peut-être sans insister sur la possibilité de rénover les bâtiments et sur les impacts à long terme que la démolition et la remise en état auraient sur leur vie. Dans ce cas, comme dans de nombreux autres exemples, les résidents du Robin Hood Gardens ont été relogés loin de leurs communautés initiales, et leurs vies en ont été considérablement bousculées4.

La principale leçon que l’on peut tirer de la campagne ratée contre la démolition du Robin Hood Gardens est que la destruction était motivée par la nécessité de faire des bénéfices. Le démantèlement de bâtiments habités, qui pourraient être rénovés, et le déplacement de communautés ne sont pas des faits isolés. Il s’agit d’un problème systémique qui appelle des stratégies de résistance. Les plans de démolition du Robin Hood Gardens datent de 2008, soit 36 ans après sa construction. Son démantèlement s’est achevé en 2025, et l’accentuation du délabrement de l’environnement et la détérioration des conditions de vie des habitants restants entre le début de la destruction en 2017 et la fin en 2025 ont été une terrible conséquence du manque de considération pour l’existence des locataires de la part des autorités qui ont mené le projet de régénération.

Paul Watt, dans son chapitre analysant la résistance des communautés aux projets de revitalisation à Londres, avance que « la contestation est souvent de longue durée – une forme de guerre de tranchées – reflétant la nature interminable du réaménagement lui-même5 ». Nous pouvons ajouter que l’engagement de la profession architecturale dans la lutte contre la démolition du Robin Hood Gardens a nui dans la mesure où cette intervention est survenue trop tard, une fois le démantèlement proposé comme la solution, et qu’elle n’a pas suffisamment pris en compte la mauvaise qualité de vie dans l’immeuble qui aurait nécessité une rénovation, ce qui a finalement été la justification de son élimination. La courte existence du Robin Hood Gardens, de 1972 à 2025, illustre l’urgence de s’interroger sur la signification des pressions mises en œuvre pour assurer la pérennité des immeubles de logements sociaux et de leurs communautés.


  1. Nick Thoburn et Kois Miah, Brutalism as Found: Housing, Form and Crisis at Robin Hood Gardens, 2022, https://brutalismasfound.co.uk/. 

  2. BBC News, « Row over “street in sky” estate », BBC News, 7 mars 2008, http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/london/7281156.stm. 

  3. Will Hurst, « New Robin Hood Gardens residents survey challenges demolition », Building Design, 25 juin 2009, https://www.bdonline.co.uk/new-robin-hood-gardens-residents-survey-challenges-demolition/3143573.article.  

  4. Paul Watt, Estate Regeneration and Its Discontents: Public Housing, Place and Inequality in London, Bristol, Policy Press, 2021. 

  5. Paul Watt, Estate Regeneration and Its Discontents, p. 365. 

Si le Robin Hood Gardens a disparu, les efforts de résistance contre les démolitions de logements sociaux et leurs impacts constituent toujours une partie importante de l’histoire urbaine contemporaine de Londres. Depuis les projets de démantèlement jusqu’au déplacement des derniers locataires de logements sociaux, ces processus représentent souvent des décennies de vie pour les résidents. La question de l’archivage du matériel lié à la résistance à l’embourgeoisement est importante, car elle raconte une histoire sociale et peut également être utilisée pour améliorer les approches des architectes en matière de conception et d’entretien des logements. De nombreux architectes à qui l’on a commandé des ensembles résidentiels dans les capitales européennes après la Seconde Guerre mondiale ont imprégné leurs projets d’une vision idéalisée; Alison et Peter Smithson ont notamment fait partie de Team X, un groupe d’architectes qui a participé au neuvième Congrès international d’architecture moderne (CIAM), et c’est après que les Smithson ont créé leur style néo-brutaliste1. Ces visions n’ont cependant pas été couronnées de succès à long terme, car les logements sociaux sont rarement dotés de moyens suffisants pour être entretenus de manière appropriée. Quand un projet d’habitation devient quasi-indéfendable aux yeux de son architecte, ces bâtiments prennent une nouvelle signification pour leurs résidents. Les archives du matériel produit par et pour les locataires au sujet de leurs luttes autoréflexives deviennent des moyens de comprendre ces conceptions sous un jour nouveau.


  1. Reyner Banham, « The New Brutalism », Architectural Review, décembre 1955. 

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