CCA - Charrette Interuniversitaire 2008

Introduction

Le Centre Canadien d’Architecture (CCA), en collaboration avec l’École de design de l'Université du Québec à Montréal, l’Université de Montréal, l’Université McGill, l’Université Laval, l’Université Carleton et l’Université Ryerson, organise une charrette de design liée à la crise actuelle du logement au Nunavik. Les participants seront invités à proposer des solutions conceptuelles à diverses échelles dans les domaines, notamment, de l’urbanisme, de l’architecture et du design industriel.

La charrette universitaire se déroulera du jeudi 30 octobre au lundi 3 novembre 2008. Tous les projets présentés seront exposés au Coeur des sciences de l’UQAM (175, avenue du Président-Kennedy) du 3 au 5 novembre 2008. Cette charrette universitaire en est à sa 14e édition. Elle est désormais un rendez-vous annuel des jeunes créateurs dans les sphères du design et de l’aménagement et elle réunit toutes les disciplines liées au design : architecture, architecture de paysage, urbanisme, design industriel, design d’intérieur et graphisme. Outre les étudiants universitaires, la charrette s’adresse aussi aux jeunes designers (récemment diplômés) participant à des stages au sein d’associations professionnelles québécoises.

Charrette 2008 organisée par UQÀM.
Design graphique & Site web: RENARD.

Préambule

Le Nunavik, ce vaste territoire inuit du Nord-du-Québec, est aux prises avec une crise du logement récurrente et généralisée. Une longue histoire de logement inadéquat et insuffisant, jumelée à une explosion démographique, a engendré une situation de santé publique alarmante qui se manifeste par un grave surpeuplement, une hygiène et une ventilation déficientes, une propagation des maladies infectieuses, des tensions psychosociales et de la violence. Cette situation existe dans toutes les communautés inuites du Nord, mais elle est plus marquée au Nunavik, où elle ne cesse de s’aggraver.

La crise du logement est un problème politique et historique, mais elle est aussi très intimement liée à la culture et à l’architecture. Amorcée durant les années 1930-50, la sédentarisation forcée et extrêmement rapide des Inuits, autrefois un peuple nomade, a été un énorme bouleversement culturel qui a eu des répercussions considérables sur les communautés inuites et sur leur mode de vie. Depuis des milliers d’années, les Inuits avaient développé une vaste panoplie d’objets et d’architectures nomades, témoignant d’une riche culture matérielle totalement adaptée à leur environnement nordique. En revanche, l’architecture contemporaine qui sert aujourd’hui d’habitat aux Inuits est dans une large mesure influencée par l’architecture, le climat et la culture du Sud. Comment alors s’étonner que les Inuits ne se sentent pas chez eux dans leurs nouvelles habitations?

La charrette de cette année invite les étudiants à proposer une architecture adaptée à l’environnement nordique; une véritable architecture du Nord : une architecture dont l’orientation tient compte du vent du nord-ouest qui souffle avec force durant tout l’hiver, tant à Montréal qu’à Inukjuak; une architecture qui convient aux variations d’ensoleillement saisonnières extrêmes sous les hautes latitudes; une architecture qui respecte aussi bien les traditions que le mode de vie moderne des sociétés inuites d’aujourd’hui; une architecture qui cherche des solutions à la crise actuelle du logement au Nunavik.

Le Site

Inukjuak, qui signifie « le géant », est la communauté du Nunavik qui connaît actuellement la plus forte croissance. Elle est le site de la charrette interuniversitaire 2008. De 2001 à 2006, la population d’Inukjuak est passée de 1294 à 1597 habitants, soit une augmentation spectaculaire de 23,4 % (comparativement à 2,3 % pour Montréal). Située sur la rive nord de la rivière Innuksuak, elle est reconnue pour ses eaux turquoise et ses rapides turbulents. Les nombreux sites archéologiques qui parsèment cette rivière sinueuse témoignent que cette région est habitée depuis des milliers d’années. L’arrière-pays est dominé par de douces collines onduleuses et de grands espaces qui empreignent le paysage d’une « beauté silencieuse », comme le disent les gens du coin. Depuis la toundra, on a une vue splendide sur le village, le petit port, les îles Hopewell et la baie d’Hudson. Au printemps, la banquise entre ces îles et le littoral se soulève sous l’effet des marées et des courants et crée un champ spectaculaire constitué d’immenses blocs de glace hérissés.

Le Projet

Les participants sont invités à proposer des solutions inventives et imaginatives pour pallier la pénurie de logements à Inukjuak. Ce problème complexe peut être envisagé à diverses échelles et sous différents angles. Les propositions peuvent traiter de la crise du logement directement ou indirectement. Éléments graphiques, architecture, objets, infrastructure, planification, ingénierie, etc. peuvent être mis à profit. Les participants sont encouragés à élaborer une approche conceptuelle fondée sur leurs capacités et sur leur compréhension de la situation, du site et de son potentiel. Voici quelques pistes de réflexion possibles :

Imaginer une habitation unifamiliale adaptée à l’Inuit d’Inukjuak.
Proposer une solution à court terme pour loger les 80 jeunes Inuits actuellement inscrits sur des listes d’attente pour l’obtention d’un logement à Inukjuak.
Créer du matériel publicitaire pour sensibiliser la population à la crise du logement dans le Nord.
Imaginer un système de construction de maisons préfabriquées qui fait appel à une petite usine située quelque part à Inukjuak.
Proposer un pont et une stratégie pour construire des logements sur la rive sud-est de la rivière Innuksuak.
Imaginer un système d’habitations tenant compte des traditions de regroupement et des liens intergénérationnels au sein de la communauté inuite.
Proposer une solution d’habitation hivernale et sa contrepartie estivale inspirées des traditions nomades des Inuits.
Présenter une solution d’habitation pour les 80-100 familles actuellement inscrites sur des listes d’attente pour l’obtention d’un logement à Inukjuak.

Autres éléments à considérer

Climat: Au nord du 55e parallèle règne un climat arctique caractérisé par des hivers longs (jusqu’à 8 mois par année) et extrêmement froids. Des vents violents, soufflant jusqu’à 160 km à l’heure, balaient la neige ou l’entassent autour des bâtiments. En règle générale, le vent souffle du nord-ouest l’hiver et du sud l’été. Si un bâtiment est bien orienté, les vents hivernaux peuvent repousser la neige et les vents estivaux peuvent chasser les insectes.
Pergélisol: Le sol dans les villages nordiques du Nunavik est gelé en permanence. Actuellement, les habitations du Nunavik sont construites à 1 m au-dessus du sol et reposent sur des chevalets ou des pieux. Cette mesure vise à éviter l’accumulation de neige autour des maisons et aussi la fonte du pergélisol qui pourrait déstabiliser les habitations. Au cours des dernières années, la fonte du pergélisol est devenue une préoccupation croissante et de nombreuses maisons ont dû être redressées ou déplacées.
Industrie du bâtiment: L’industrie du bâtiment est un pilier économique important dans les communautés nordiques. Il est essentiel que les propositions de logement créent de l’emploi dans le Nord. Dans le Nord, la saison de la construction, extrêmement courte, ne dure que deux à quatre mois.
Transport: Il est très coûteux de construire dans le Nord et presque tous les matériaux doivent être transportés par avion ($$) ou par bateau ($).

Documents de travail, textes et vidéos

CAD files: Fichier CAD de Inukjuak (DWG). Le document inclut le relevé hypsographique, les bâtiments, les routes, une carte archéologique et une vue aérienne à ajuster à l'échelle. Ce document couvre la communauté d'Inujuak et de ses environs.; Répertoire PDF. Inclus l'équivalent en format PDF du fichier DWG ci-dessus, un document PDF par couche, la carte archéologique et la vue aérienne de Inukjuak.
Cartes: Google Map de Inukjuak. Avec références photographiques des environs.; Katavik Community Geoportal: Carte intéractive permettant la visualisation de l'utilisation du sol.
Photographies: Répertoire photographique (49 photos). Inclut plusieurs photos du village et de ses envrions (tant des vues aériennes que terrestres), numérisations de photos, plans et coupes de constructions locales typiques et autres bâtiments de climats polaires.
Présentation: Inuit traditions and Housing realities in Nunavik, présentation préparée pour la charette du CCA 2008 par Andy Moorhouse, Président de l'office municipal d"habitation de Kativik et ancien maire de Inukjuak.
Textes: Cold Snap, compte-rendu de recherche sur la vie et les constructions en climats froids. Préparé par les trois récipiendaires de la bourse CCA/PowerCorp: Tomel Bartczak, Shannon Harvey, Per Kefgen.; Backgrounder on Inuit and Housing (PDF), préparé par Inuit Tapiriit Kanatami.; Housing in Nunavik (PDF), preparé par la Société d’habitation du Québec. La page 47 est particulièrement intéressante pour l'aperçu des plans des constructions antérieures.; Dawson, Peter C., Unfriendly Architecture: Using Observations of Inuit Spatial Behavior to Design Culturally Sustaining Houses in Arctic Canada (PDF); Dawson, Peter C., Analysing the effects of spatial configuration on human movement and social interaction in Canadian Arctic communities (PDF)
Vidéos: Perspectives sur l’habitation dans le Nord, oeuvre présenté pour le concours de courts-métrages organisé par ISUMA, le CCA & l'UQAM.; Tugaliak (Ice Blocks), Série de télévision. Épisode 4, Igloolik, automne 1945. Les habitants d'igloolik sont inquiétés par les nouvelles désastreuses de la deuxième guerre mondiale. Ils se préoccupent du futur incertain et mentionnent des interventions chamaniques pour protéger leur culture. La construction cérémonielle d'un igloo est filmée.; Qulliq, Les femmes du Collectif de Vidéo reconstituent une activité traditionnelle: l'utlilisation du qulliq, une lampe et un four à l'huile de phoque, qui était utilisé autrefois comme unique source de lumière et de chaleur.; Issaituq & 407 (court-métrage). Ces deux vidéos ont été réalisés par un collectif de jeunes réalisateurs. Ils offrent un aperçu de la vie dans une communaauté inuite en racontant l'histoire d'un jeune Inuk qui a perdu son amour et qui essaie d'oublier par l'alcool un passé qui ne cesse de le hanter.

Horaire

Jeudi 30 oct, 16h: Date limite pour l'inscription des équipes (Détails concernant les modalités de participation)
Jeudi 30 oct, 18h: Lancement de la charrette au CCA. Les présentations seront suivies d'une période de questions et d'un vin d'honneur à la maison Shaughnessy du CCA où les participants pourront continuer la discussion.
Vendredi 31 oct – dimanche 3 nov: Les étudiants et les récents diplômés travaillent en charrette. Les étudiants doivent contacter le professeur responsable dans leur école ou département pour se renseigner sur les ateliers disponibles et les réserver.
Dimanche 2 nov, 17h: Fin de la charrette. Chaque école ou département est responsable du transport des projets au Coeur des Sciences de l'UQAM (175, avenue du Président-Kennedy) avant 17h.
Lundi 3 nov, 18h: Le jury se rencontre le matin du lundi 29 octobre pour évaluer les projets. La remise des prix et le vernissage auront lieu à 18 h au Cœur des Sciences de l'UQAM (175, avenue du Président-Kennedy).
Mardi 4 nov, 10h - 17h & Mercredi 5 nov, 10h - 14h: Les projets seront exposés au au Coeur des Sciences de l'UQAM; Entrée libre.

Modalités de participation

Les étudiants peuvent se regrouper en équipe de trois à cinq (3-5) personnes comprenant, s'ils le souhaitent, des étudiants d'une autre discipline ou d'une autre université.
Les stagiaires qui souhaitent participer doivent former des équipes composées exclusivement de deux ou trois stagiaires (2-3).
Les équipes doivent s'inscrire en ligne avant le jeudi 30 octobre 2008, 16 h.
Chaque équipe présentera une planche rigide de format A0 (1189 mm x 841 mm) disposée à l'horizontale. L’épaisseur de la planche, totalement ou en partie, ne pourra pas dépasser 50 mm. Le poids total de la planche ne pourra pas dépasser 500 grammes.

Pour de plus amples renseignements, n'hésitez pas à communiquer avec Patrick Evans, à l'UQAM ou avec l'un des professeurs responsables de la charrette dans votre université.

Inscription

Une fois les modalités de participation lues, dument remplir tous les champs du formulaire suivant avant le 30 octobre 2008, 16h.

Nom Prénom Université Département Année Adresse Perso Nº de téléphone Courriel
Nom Prénom Université Département Année Adresse Perso Nº de téléphone Courriel
Nom Prénom Université Département Année Adresse Perso Nº de téléphone Courriel
Nom Prénom Université Département Année Adresse Perso Nº de téléphone Courriel
Nom Prénom Université Département Année Adresse Perso Nº de téléphone Courriel

Notre équipe préfère travailler à l'. Notre professeur ressource est
. Nous nommons comme chef d'équipe notre collègue
.

Soummetre

Soumission et exposition des projets

Chaque équipe présentera une planche rigide (doit être monté sur un foamcore) de format A0 (1189 mm x 841 mm) disposée à l'horizontale. L’épaisseur de la planche, totalement ou en partie, ne pourra pas dépasser 50 mm. Le poids total de la planche ne pourra pas dépasser 500 grammes.
Les noms des membres doivent être inscrits à l'endos de la planche seulement.
Les projets doivent être déposés au Cœur des Sciences de l'UQÀM (175, avenue du Président-Kennedy) avant le dimanche 2 novembre 2008, 18h. Notez que le bâtiment n'a pas pignon sur rue: l'accès extérieur est situé entre le pavillon Président-Kennedy (201, avenue du Président-Kennedy) et l'église St-John the Evangelist (toît rouge au 137, avenue du Président-Kennedy).
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Les projets seront dévoilés lors du vernissage au Cœur des Sciences, de l'UQAM le lundi 3 novembre, de 18h à 21h. Ils seront ensuite exposés le 4 novembre entre 10h et 17h ainsi que le 5 novembre entre 10h et 14h (entrée libre). Reste à confirmer: l'envoi et l'exposition des projets dans des communautés au Nunavik.

Exposition

D'autres photos de l'exposition des projets et vernissage

Jury

Les membres du jury ont été fort surpris par la quantité et la qualité des propositions pour un sujet qui exigeait beaucoup de travail de recherche dans un délai très court.

Parmi les huit directions de création indiquées dans les documents de la charrette, le jury a constaté que les concurrents se sont prioritairement penchés sur la question de l’habitation individuelle ou collective. Quelques concurrents ont choisi la voie de la publicité ou celle du questionnement critique de l’administration publique de l’approvisionnement et de l’aménagement au Nunavik. Le jury a donc pris la décision de diviser l’ensemble des propositions en deux groupes: Action et Agitation. Les participants du groupe Action étant plus nombreux, le jury a décidé d’accorder trois prix et une mention honorable, le groupe Agitation se voit attribuer un prix et une mention.

Les membres du jury ont apprécié la rigueur des concurrents dans leur démarche et leur contribution généreuse à la reconnaissance des grands problèmes liés à la question du logement dans le nord.

Membres du Jury

Alain Fournier, President du jury: Architecte, Fournier Gersovitz et Moss architectes associés. M. Fournier travaille depuis 25 ans dans le Nunavik. Il a fait récemment des logements sociaux, et il a également réalisé l’aéroport de Kujuak.
Georges Adamczyk: Professeur titulaire de la faculté de l'aménagement de l’Université de Montréal. Historien et théoricien d’architecture.
Lisa Koperqualuk: Native de Puvirnituq, anthropologue, étudiante à la maîtrise à l’Université Laval.
Bill Semple: Architecte, chercheur principal, Groupe des logements durables, Société canadienne d’hypothèques et de logement. M. Semple travaille avec les communautés du nord depuis plusieurs années.

Gagnants: Action

1er Prix

58˚27'00"N, 78˚07'00"O

Équipe #2

Gabrielle Blais-Dufour (Université Laval), Alexandre Guèrin (Université Laval), Olivier Morin (UQAM), Emmanuelle Thibault (Université Laval).

Commentaire du jury: Le jury a été immédiatement séduit par cette proposition et sa capacité à répondre à plusieurs des enjeux soulevés par la charrette. La création d’ensembles de plusieurs unités, qui renforçait le choix et l’utilisation d’un site en pente aux limites de la ville, sur le littoral de la baie d’Hudson, était une solution intéressante. Outre les efforts déployés pour offrir des logements qui respectent le caractère multigénérationnel de la famille, l’équipe propose une utilisation judicieuse du site qui prend en compte les conditions climatiques locales, notamment l’orientation afin d’accroître l’énergie solaire passive de l’ensemble et l’effet du vent sur les unités d’habitation, ce qui contribue à la qualité du projet.
Compte tenu de la préférence des Inuits pour les habitations de plain-pied, le jury s’interroge sur le choix d’ensembles familiaux à étages multiples et estime qu’une orientation différente aurait permis de réaliser chaque unité d’habitation sur un seul niveau tout en augmentant l’exposition au sud, ce qui aurait accru l’ensoleillement et l’énergie solaire passive dans les unités.

2e Prix

Utilité Maximisant

Équipe #10

Alex Chouinard (Université Carleton), Steph Heddon (Université Carleton), Madyson McKay (Université Carleton), Katie Plye (Université Carleton).

Commentaire du jury: Ce qui a attiré l’attention du jury sur ce projet ce n’est pas tant le produit fini, mais bien le potentiel de développement qu’il recèle, c’est-à-dire, cette étincelle qui annonce un départ très prometteur. Il a osé se lancer dans l’inconnu, loin de la sécurité, à l’extérieur des modèles bien balisés. Ce geste d’ouverture est primordial dans le contexte du dialogue interculturel avec les Nunavimmiut.
A priori, l’idée de réutilisation ou de recyclage est tout à fait louable. Mais une connotation culturelle négative est associée aux conteneurs ou caisses d’expéditions. Ceux-ci sont très, parfois trop, présents dans le paysage des villages du Nunavik. C’est ce qui, dans ce contexte, les exclut comme abris pour les êtres humains.

3e Prix

Identité

Équipe #3

Philippe Bergeron (Stagiaire), Sonia Coulombe (Stagiaire).

Commentaire du jury: Le jury a été fort intéressé par l’approche industrielle du dessin très précis de ces habitations autonomes proposées par les concurrents. La facture aérodynamique surprend par son côté hyper technique mais un examen de la proposition montre bien l’attention accordée par les concurrents pour la conception d’un habitat évolutif, personnalisé, autonome au plan énergétique et facilement transportable et adaptable. L’intérieur et le potentiel d’agrandissement ont été bien pensés. L’approche « procédé » et « produit » est réaliste.
Il resterait aux auteurs de ce projet à mieux intégrer culturellement leur proposition en imaginant des formes de groupement, des combinaisons « High tech » et « Lowtech » et en donnant plus de visibilité aux pratiques créatives de la population d’Inukjuak.

Mention Honorable

Habiter Inukjuak

Équipe #27

Valérie Boulanger Robin (UQAM), Marie-Eve Lamarre (UQAM), Éléonore Leclerc (UQAM).

Commentaire du jury: Le projet propose des idées que le jury juge pertinentes en ce qui a trait à l’habitat nordique. Le jury a apprécié la création d’une cour exposée au sud autour de laquelle s’organise l’ensemble de plusieurs unités ainsi que l’attention donnée au vent et à l’accumulation de neige. L’utilisation de matériaux locaux et de gabions pour assurer la stabilité des fondations de la construction était aussi intéressante.
Toutefois, le projet ne définit pas les espaces intérieurs, laissant le jury imaginer comment ces espaces seraient reliés à la cour et contribueraient à renforcer les liens familiaux et communautaires.