associé de l’agence Pelletier De Fontenay et lauréat d'une bourse de recherche de l'Architectural League à New York
Céline Poisson
professeur, directrice des études supérieures en design d'événements à l’École de design de l’UQÀM
Sonia Marquès
architecte, urbaniste et sociologue brésilienne
Mouna Andraos
designer et co-lauréate de la Bourse Phyllis Lambert Design Montréal (2010).
Les membres du jury se sont entendus pour identifier deux premiers prix, non qu'il ait été indécis sur le choix à faire, mais bien pour montrer que la problématique telle que proposée, le site, les enjeux, permettaient aux participants de prendre deux avenues à première vue radicalement distinctes mais qui se rapprochent en ce qu'elles montrent ou prouvent le réalisme de l'utopie. Ces deux propositions sont tout aussi pertinentes et légitimes l'une que l'autre. Aussi, dans les deux cas, nous sommes bien en présence de démarches alternatives au regard des approches habituelles de l'urbanisme, de l'architecture ou du design et qui ne se sont pas réduites à résoudre des problèmes elles arrivent à renverser le problème pour y reconnaître la solution. Si elles proposent des activités, elles le font avec souplesse, en orientant l'usager où le participant, sans le contraindre ou l'interpeler trop directement.
la critique et le possible, la folie et la symphonie
Université Carleton, École d’Architecture
Benoît Lagacé, Adam Johnston, Jessica MacDonald, Cipriano Nolan, Josh Armstrong
Commentaires du jury :
Le projet identifie la figure du chantier en ce qu'il véhicule à la fois un imaginaire du chaos et de l'espoir. On y parle du "syndrome de la pépine" à la fois comme cause du chaos et comme symptôme de tous les possibles : plusieurs interventions, dispositifs, de l'inévitable nid de poule, un slalom, au méga-jardin zen, le théâtre au bout de la grue, autant de scénarios à la fois fous et crédibles. Le chantier lieu de la folie, celle qui met à l'épreuve les nerfs et l'imaginaire, élégamment présenté, une assurance dans l'idée et le dessin. Le projet est en phase avec l'actualité, les aberrations, scandales.
CUEILLIR UN NUAGE :
l'insoutenable légèreté, ça peut marcher
UQÀM, stagiaires diplômées du DESS, design d'événements
Anik Poirier, Albane Guy
Commentaires du jury :
Des nuages, une pluie de friandises qui nous tombent du ciel : une naïveté ou une prétention ludique qui souvent est maladroite dans le projet mais qui ici qui vise juste. La finesse dans le design va jusque dans les détails (les petites cartes enroulées servant de support). Le projet est candide (candy), clé en main, parle simplement et clairement à tous, vit au-delà de l'événement par la trace, le souvenir. Bravo pour le scénario. Vendu ! Et au jury et aux citoyens de Montréal-Nord.
Université de Montréal, Faculté d’aménagement
Céline Mertenat, Danny Aubin, Frédérick Boily
Commentaires du jury :
Plusieurs propositions ont posé un geste qui cherche à négocier la frontière, un geste le plus souvent radical sur ou autour de la rue ou du boulevard. "Le gazon en toute saison" en offre le meilleur exemple, il arrive à résoudre le problème efficacement. Le jury apprécie sa manière d'aborder la problématique : une idée simple, des activités physiques à dérouler, socialité assurée. Une "pub qui punch" réussie.
Université McGill, School of Architecture
Tristan Cleveland, Aisha Sheikh, Emma Greer, Ali Nouri, Varun Thautam
Commentaires du jury :
Par l’usage des moyens de communications multimédias, ce projet ferme la boucle, prend le boulevard pour le retourner sur lui-même, propose de nouveaux faces-à-faces, prend la rue, la ligne pour en faire un centre, une place. Et le projet lui-même est bien présenté, communiqué.