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Summary:
1. Du rêve à l'écran: Le modèle et son double - La dissemblance - L'accès et l'obstacle - Etre en représentation - Projection mentale - L'indispensable code - Le cadre ou la réalité cernée. 2. Des grottes aux temples: Abstraction et figurines - Le verbe, l'espace, le geste - Sous l'écriture, l'image - Le code et l'analogie - Image réelle, monde virtuel - Ecce homo. 3. Des(...)
Une brève histoire de l'image (nouvelle édition)
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1. Du rêve à l'écran: Le modèle et son double - La dissemblance - L'accès et l'obstacle - Etre en représentation - Projection mentale - L'indispensable code - Le cadre ou la réalité cernée. 2. Des grottes aux temples: Abstraction et figurines - Le verbe, l'espace, le geste - Sous l'écriture, l'image - Le code et l'analogie - Image réelle, monde virtuel - Ecce homo. 3. Des idoles aux icônes: Iconoclastes contre iconodules - L'Eglise comme représentation - Les images ne tombent pas du ciel - Des dieux, des hommes et des images - L'exception scientifique. 4. Des reliques aux tableaux: Glissements progressifs vers le réalisme - Le premier tableau - Du culte à la culture - Du trésor au musée - La monnaie, image de la valeur - La question de l'orignal. 5. De l'empreinte à la page: Au risque du livre - La réduction au code - Tout le non-dit du monde - L'univers modélisé - Dessins et desseins - L'instrument de la science. 6. Le miracle de la reproduction: L'ascension d'un art mineur - Le marché de la reproduction - La démocratie des goûts et des couleurs - La théorie du reflet - Propagande, instruction, information - Le temps de la presse et des actualités. 7. Photographie : l'adhérence au réel ?: En attendant la photo - La daguerréomanie - Les derniers feux de la gravure - Le miracle de la trame - Trente épreuves et pas plus. 8. Du théâtre d'ombres au magnétoscope: La rhétorique du mouvement - Bâtard du livre et de l'image : la BD - Eau et télé à tous les étages.
Art Theory
Carnets de Montréal
$32.95
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"Carnets de Montréal", c’est la ville vue par ses créateurs les plus réputés. L’auteure française et amoureuse du Québec Catherine Pont-Humbert s’est entretenue avec 24 personnalités de la scène culturelle montréalaise afin de recueillir le témoignage de chacune sur «son» Montréal. Dany Laferrière, Michel Dallaire, Phyllis Lambert, Michel Marc Bouchard, Geneviève Cadieux,(...)
Carnets de Montréal
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"Carnets de Montréal", c’est la ville vue par ses créateurs les plus réputés. L’auteure française et amoureuse du Québec Catherine Pont-Humbert s’est entretenue avec 24 personnalités de la scène culturelle montréalaise afin de recueillir le témoignage de chacune sur «son» Montréal. Dany Laferrière, Michel Dallaire, Phyllis Lambert, Michel Marc Bouchard, Geneviève Cadieux, Michel de Broin, Michel Goulet, Denis Marleau, Evelyne de la Chenelière, Kim Thuy, Louise Forestier, Ariane Moffatt, Carole Laure, Nassib El-Husseini, Anne-Marie Cadieux, Denis Côté, Catherine Mavrikakis, Nathalie Bondil, Nicolas Reeves, Quatuor Molinari, Marie Chouinard, Denise Desautels, David Homel et Françoise Sullivan : chacun donne à voir avec générosité un quartier qu’il affectionne particulièrement, nous livre ses bonnes adresses et ses lieux de prédilection. Ce livre ludique offre des instantanés de Montréal et de ses artistes au fil des quatre saisons, à travers les photographies de la ville d’Alex Tran et les portraits réalisés par Richard-Max Tremblay. Un voyage au fil des quartiers et des lieux emblématiques de la ville, reconnus mais aussi plus confidentiels, un hommage vibrant à notre métropole et à sa créativité, un portrait kaléidoscopique de Montréal vu de l’intérieur!
Architecture de Montréal
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Certains ont entrepris de transgresser règlements et usages pour édifier l’espace qui les habite. En ces lieux de rupture, le rêve de bâtir se nourrit de lui-même : il est un art de vivre et une manière de philosopher personnelle et concrète qui s’enracinent dans l’imaginaire. La confrontation de ces oeuvres singulières nous montre comment l’imaginaire se symbolise à(...)
January 2017
Les bâtisseurs de l'imaginaire
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Certains ont entrepris de transgresser règlements et usages pour édifier l’espace qui les habite. En ces lieux de rupture, le rêve de bâtir se nourrit de lui-même : il est un art de vivre et une manière de philosopher personnelle et concrète qui s’enracinent dans l’imaginaire. La confrontation de ces oeuvres singulières nous montre comment l’imaginaire se symbolise à travers certaines figures formelles, spatiales, comportementales. À quels manques et désirs, à quelle crise, répondent ce besoin de créativité individuelle, cette appropriation démesurée de l’espace ? Là opère la fonction motrice de l’Imaginaire. « Bâtir, habiter, penser » ont des racines communes. Le choix d’un site, d’un volume, d’un motif, d’une matière est l’aveu et la reconnaissance d’une réalité intime. L’imagination matérielle est à l’oeuvre, et le recours à des jeux de miroir donne aux Bâtisseurs de l’Imaginaire cette extraordinaire possibilité d’être autre et autres dans un espace où il n’y aurait plus de séparation entre réel et imaginaire. Ces parcours, domaines, sanctuaires, monuments, jardins ne sont pas nécessairement habitables. Mais dans ces lieux de rencontre, les Bâtisseurs de l’Imaginaire matérialisent la volonté et le désir de renaître et d’appartenir à un monde plus relié, orienté, cosmisé. Contre le manque, l’oubli, la mort, bâtir rend possible le passage exemplaire d’un mode d’être profane et provisoire, à un autre pacifié qui participe d’une fraternité, d’une totalité et de l’éternité.
$29.95
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Il n’est pas courant de considérer sa résidence d’abord et avant tout comme une marchandise intrinsèquement liée à l’économie capitaliste. Pourtant, ce chez-soi dont on a tant rêvé, et auquel on a finalement accès, a été construit puis mis en vente ou en location par des entreprises capitalistes, sur un marché qui s’adresse à des consommateurs dont le pouvoir d’achat(...)
Le promoteur, la banque et le rentier : Fondements et évolution du logement capitaliste
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Il n’est pas courant de considérer sa résidence d’abord et avant tout comme une marchandise intrinsèquement liée à l’économie capitaliste. Pourtant, ce chez-soi dont on a tant rêvé, et auquel on a finalement accès, a été construit puis mis en vente ou en location par des entreprises capitalistes, sur un marché qui s’adresse à des consommateurs dont le pouvoir d’achat provient lui-même d’un autre marché, celui du travail. Et, comme l’a démontré la crise de 2008, le marché de l’immobilier peut subir des bouleversements considérables, affectant de manière drastique l’économie et la société dans son ensemble. Dans cet ouvrage, Louis Gaudreau entreprend d’illustrer le caractère évolutif de la relation entre capitalisme et logement, en retraçant l’histoire de ses trois principaux protagonistes : le promoteur, la banque et le rentier. Car même si le marché de l’habitation fait depuis longtemps partie intégrante du capitalisme, il n’est plus le même qu’au xixe siècle ou qu’il y a trente ans. Il s’appuie désormais sur des logiques financiarisées qui en modifient le fonctionnement. Cette tendance impose de nouvelles conditions au développement du logement et à ses usages, qui révèlent à leur tour la façon dont se pose aujourd’hui la question du droit au logement.
Architectural Theory
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Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus tard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la(...)
Les couleurs de nos souvenirs
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Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Quels souvenirs gardons-nous d'un lapin bleu, d'une robe rouge, d'un vélo jaune ? Ont-ils vraiment revêtu ces couleurs ? Plus tard, lesquelles associons-nous a nos années d'études, à nos premières amours, à notre vie d'adulte ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ? de la transformer ? Ou bien, au contraire, comment est-elle victime de ses caprices ou de ses intermittences ? Pour tenter de répondre à ces questions - et à beaucoup d'autres -, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vil, propos débridés, digressions savantes ou remarques propres à l'historien : ce livre retrace l'histoire récente des couleurs en France et en Europe. De nombreux champs d'observation sont parcourus ou évoqués : le vocabulaire et les faits de langue. la mode et le vêtement, les objets et les pratiques de la vie quotidienne. les emblèmes et les drapeaux, le sport, la littérature. la peinture, les musées et l'histoire de l'art. Ce journal, tour à tour ludique, poétique et nostalgique, est à la fois celui de l'auteur et celui de nos contemporains. Nous vivons dans un monde de plus en plus coloré où la couleur reste un lieu de mémoire, une source de plaisirs et, plus encore, une invitation au rêve.
Colour Theory and Design
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Le musée du quai Branly
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L’ouverture du musée du quai Branly est l’aboutissement d’un rêve déjà ancien : celui de Claude Lévi-Strauss d’abord, d’André Malraux ensuite et enfin celui né de la rencontre entre Jacques Chirac, passionné depuis toujours par les arts du bout du monde, et Jacques Kerchache, auteur du manifeste «Les chefs-d’œuvre du monde entier naissent libres et égaux en droit». De(...)
Architecture since 1900, Europe
October 2006, Paris
Le musée du quai Branly
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L’ouverture du musée du quai Branly est l’aboutissement d’un rêve déjà ancien : celui de Claude Lévi-Strauss d’abord, d’André Malraux ensuite et enfin celui né de la rencontre entre Jacques Chirac, passionné depuis toujours par les arts du bout du monde, et Jacques Kerchache, auteur du manifeste «Les chefs-d’œuvre du monde entier naissent libres et égaux en droit». De cette ferveur commune pour les arts non occidentaux est née l’idée de créer un lieu qui rende aux cultures minoritaires leur juste place dans les institutions muséales de la France. Dès 1995, le président de la République m’a demandé de conduire un groupe de réflexion sur ce futur musée. Le projet ne s’est pas fait en un jour, il a suscité des débats, traversé des tempêtes, rencontré des détracteurs, nourri des passions. L’accueil enthousiaste que le public réserve au musée du quai Branly depuis son ouverture est bien plus qu’une récompense, c’est la démonstration qu’une telle institution répond à une attente réelle et légitime et que ceux qui l’ont voulue avaient compris cette nécessité culturelle. Le projet architectural du musée du quai Branly est atypique. Il témoigne de la maturité du travail de Jean Nouvel. Répondant à des exigences spécifiques en matière d’image, d’identité, d’accessibilité et d’insertion urbaine, bénéficiant d’un site exceptionnel, à l’ombre de la tour Eiffel, il joue sur l’émotion, le dépaysement, la joie de la découverte. Le bâtiment, par son architecture novatrice, incarne parfaitement les ambitions qui étaient au cœur de ce grand projet : la tolérance, la reconnaissance et le respect des différences. Affirmation du refus d’une conception étriquée des savoirs et d’une hiérarchie des arts établie au détriment des productions artistiques des autres continents, il illustre l’engagement de la France voulu par Jacques Chirac en faveur de la diversité culturelle. C’est au contact des artistes, chercheurs et muséologues étrangers que se tisseront maintenant des liens durables avec la communauté scientifique et culturelle internationale. C’est aussi au contact des peuples autochtones que se forgera une appréhension plus juste de la manière de présenter et de faire vivre leurs patrimoines. Souhaitons que l’échange de ces regards et de ces questionnements nourrisse et enrichisse cette jeune et belle institution. Jacques Friedmann, Président d’honneur
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October 2006, Paris
Architecture since 1900, Europe
Architecture tomorrow
$59.95
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En Europe, les trois quarts de la population vivent en milieu urbain : en Asie, c'est de l'ordre de 40 %. Mais de quoi la ville de demain sera-t-elle faite ? Quelles architectures, quels espaces publics ? Quelle pensée, quels concepts domineront les deux décennies à venir ? Autant de questions soulevées par "Architecture tomorrow", un livre sur l'évolution du cadre de(...)
Architecture tomorrow
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En Europe, les trois quarts de la population vivent en milieu urbain : en Asie, c'est de l'ordre de 40 %. Mais de quoi la ville de demain sera-t-elle faite ? Quelles architectures, quels espaces publics ? Quelle pensée, quels concepts domineront les deux décennies à venir ? Autant de questions soulevées par "Architecture tomorrow", un livre sur l'évolution du cadre de vie contemporain aux prises avec la mondialisation. Qu'ils soient dédiés au travail ou aux loisirs, à l'habitat ou au commerce, à la santé ou à l'éducation, les lieux deviennent de plus en plus hybrides. Mais au-delà de la complexité inhérente à cette nouvelle génération de programmes, les bâtiments se doivent d'intégrer la démarche planétaire de " développement durable ". Parallèlement, l'heure n'est plus à l'utopie mais à l'expérimentation dans trois domaines en perpétuel croisement : architecture, social et culturel. En ce XXI° siècle placé sous le signe de la transversalité, l'architecture se nourrit des emprunts aux autres disciplines - l'art contemporain notamment - mais s'enrichit aussi des transferts de technologie. Manipulations informatiques aidant, les architectes peuvent explorer de nouveaux champs et donner corps à leur rêve d'espace. Le musée Guggenheim de Bilbao, icône de la modernité s'il en est, a ouvert l'autoroute de possibilités infinies ; et la gare maritime de Yokohama a déjà pris le relais... Ainsi apparaissent de nouvelles formes, de nouvelles matières, de nouveaux lieux dans ces bâtiments parfois singuliers, mais toujours spécifiques. Car on ne se risquerait plus aujourd'hui à parler d'" avant-garde ". Dans cet esprit de prospective, "Architecture tomorrow" propose plus qu'une revue des tendances : c'est l'analyse, au bout du compte, des " attitudes " des architectes en réponse aux questionnements d'une société envahie par l'image. Ils se montrent en phase avec cette mutation accélérée ; beaucoup anticipent les usages, les modes de vie. Sculpturaux ou immatériels, générateurs d'urbanité ou catalyseurs de flux, les œuvres et projets présentés dans ce livre s'attachent à réaffirmer l'architecture comme un véritable acte culturel. En paysage urbain comme dans le grand paysage naturel. Une rue sous une immense voile de verre à Milan, une ambassade conçue comme une promenade à Berlin, des logements suspendus au-dessus de l'eau à Cordoue, une immense plaque perforée jouant l'interface avec le patrimoine de Saint-Etienne... L'architecture contemporaine d'offre à nous dans une prodigieuse ingéniosité où le poétique sait le disputer à la technique, le social au monumental, l'éphémère au pérenne.
Architecture since 1900, Europe
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Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Égypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent(...)
Le Siam
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$29.95
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Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Égypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés: Le Siam... Le nom suscite encore le rêve puisqu'il attire les voyageurs en quête d'une Asie fastueuse et raffinée dont le parfum émane toujours de ses anciennes capitales, Ayutthaya et Sukhothaï. En surgit l'évocation d'un royaume souvent brillant, celui des Thaïs qui se révèlent extraordinairement doués pour assimiler le meilleur des civilisations qui les avaient précédés et s'en approprier peu à peu les territoires. Ce guide analyse ce que fut la culture lentement élaborée de ce peuple à son apogée, soit à la fin du XVIIe siècle. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient.
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January 2004, Paris
Arch Middle East
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Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement(...)
Portrait de ville : Los Angeles
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Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement une part statistique de rêve : celui de la maison individuelle ; celui aussi des strass et paillettes de l’univers hollywoodien... Quand on évoque le paysage de Los Angeles, une plaine côtière entre mer et montagnes (jusqu’à plus de 3000 m), gigantesque oasis suburbaine dans le désert californien, surgissent de multiples clichés : le soleil sur l’océan Pacifique et les grandes plages de sable fin où s’ébrouent les pulpeuses coast-guards en maillot rouge des séries américaines ; les autoroutes urbaines avec leurs échangeurs qui sillonnent les quelque 100 km d’étendue de l’agglomération ; les nappes de lotissements pavillonnaires noyés dans une végétation plus ou moins dense s’étendant à l’infini au fil de tracés viaires en damiers ; l’émergence des tours de Downtown qui, à l’échelle métropolitaine, a plutôt valeur de monument que de centre-ville, ou celle de plusieurs vagues de collines entre montagne et mer. Autre paradoxe, si l’on s’intéresse plus spécialement à l’architecture : Los Angeles est à la fois un océan de banalité - celle de l’habitation ordinaire, des centres commerciaux standards et des stations-service - et un musée d’architecture de plein air où plusieurs générations de grands architectes modernes et contemporains ont laissé leur signature, notamment pour des maisons particulières, comme Frank Lloyd Wright, Rudolf Schindler et Richard Neutra, puis Charles Eames, Pierre Koenig, John Lautner, Craig Ellwood et Cesar Pelli, ou plus récemment Charles Moore, Frank Gehry, ou Morphosis... Enfin, l’apparente tranquillité des lieux est violemment contredite à divers égards. Chacun sait que la faille de San Andrea est là et qu’un jour ou l’autre surviendra un cataclysme majeur. De plus, contrairement aux idées reçues qui veulent que les conflits sociaux s’expriment sur les lieux de travail ou dans les ghettos urbains denses, Los Angeles a connu il n’y a pas si longtemps des émeutes dans des quartiers noirs pavillonnaires qui ont révélé qu’elle était sous haute tension sociale autant que géologique. Fondée à l’heure de la colonisation espagnole (1781), elle n’est alors qu’un village agricole à main d’œuvre indienne. Après l’annexion de la Californie par les États-Unis (1848), la ville se développe sous la houlette des Anglo-américains protestants, même si d’autres communautés s’y installent : Mexicains, Chinois, Noirs, puis Japonais. La ségrégation ethnico-sociale, aussi spontanée qu’affirmée, est aussi spatiale. Bien que la communauté hispanique soit depuis longtemps la plus importante (plus de 45%, principalement dans East Los Angeles), aucun maire chicano n’avait été élu depuis 1872, lorsque La n’avait encore que 6000 habitants, contre 3,8 millions aujourd’hui et plus de 15 millions pour l’aire métropolitaine. La toute récente élection (mai 2005) du nouveau maire de la ville, Antonio Villaraigosa, est donc un événement. Ancien député du parlement californien, il est le fils d’immigrés mexicains pauvres, et il a bénéficié cette fois de l’appui de la communauté noire. Parmi les dossiers les plus chauds qu’il aura à traiter figurent les tensions raciales, la pénurie de logements, la pollution et la congestion du trafic.
Urban Theory