À quoi ressemble la vie en 2040?

Les experts dans la salle de 13 à 16 ans livrent les résultats de l’enquête

Au cours de l’été 2020, le projet Y a-t-il un expert dans la salle – de 13 à 16 ans? a réuni de jeunes experts autour des thèmes de la vie sociale numérique et de l’espace physique partagé. Ils ont passé la période estivale à discuter de leurs expériences d’avant et pendant les confinements liés à la pandémie. La question suivante était au cœur des débats : en quoi les confinements de 2020 préfigurent-ils de possibles changements sur notre façon de travailler, de nouer des contacts et de nous situer par rapport à l’environnement? Dans cette enquête, les experts ont interrogé leur propre avenir, et celui de celles et ceux qui ont 13 à 16 ans en 2020 : à quoi ressemble la vie en 2040?

1. En 2040, comment notre définition des « travailleurs essentiels » a-t-elle évolué par rapport à ce qu’elle était en 2020? Où vivent-ils, où travaillent-ils et comment les traite-t-on?

En 2020, les « travailleurs essentiels » comprenaient, entre autres, « les premiers intervenants, les travailleurs de la santé, les travailleurs des infrastructures essentielles […] et les travailleurs qui sont essentiels pour fournir des biens essentiels comme la nourriture et les médicaments », selon le gouvernement du Canada. Aujourd’hui, le besoin pour bon nombre de ces services est complètement différent. Le secteur de l’énergie a éliminé tout recours au gaz et au pétrole, et les travailleurs essentiels dans ce domaine œuvrent donc dans les énergies renouvelables comme l’hydroélectricité ou l’hélioélectricité. Grâce aux connexions virtuelles nettement améliorées, beaucoup de celles et ceux qui devaient se présenter physiquement au travail durant les vagues de la COVID peuvent maintenant travailler de la maison (on peut penser au domaine financier), et le secteur des transports fonctionne pratiquement de manière entièrement autonome. Par contre, d’autres types de travailleurs ont vu leur présence physique gagner en importance, avec, par exemple, une généralisation des événements militants.

Les ressources allouées aux travailleurs essentiels ont été repensées, et il est possible de choisir si l’on préfère demeurer dans des tours, fournies par le gouvernement, aménagées avec des systèmes de désinfection et des espaces de relations sociales, ou plutôt se déplacer depuis la maison dans des cabines de transport automatisées. La population et le traitement des travailleurs essentiels ont aussi évolué. En 2020, les personnes issues des minorités visibles formaient 21 pour cent de la main-d’œuvre totale au Canada, souvent surreprésentées de beaucoup dans les secteurs jugés essentiels. Si cette population était déjà souvent confrontée à des problèmes de bas salaires, la création d’un revenu minimum garanti a été un point de départ important pour lui assurer une qualité de vie décente. Aujourd’hui, l’évolution démographique dans les milieux de travail a permis une représentation beaucoup plus équitable. Enfin, de grandes avancées en matière de soins de santé ont eu pour résultat de réduire considérablement les risques pour les travailleurs essentiels, qui peuvent évoluer de manière plus sécuritaire dans leurs milieux professionnels.

-Ira, 16 ans, Toronto

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

2. Après 2020, nous avons vécu des éclosions saisonnières de COVID-19, les vaccins n’ayant jamais été totalement efficaces. Il y a aujourd’hui quelques mois de confinement à chaque année. À quoi occupez-vous ce temps-là? Où, comment et combien de temps travaillez-vous?

Les gens se sont habitués à la nouvelle réalité de l’alternance entre télétravail pendant les périodes de confinement et présence sur leur lieu de travail le reste du temps.

Je suis pilote dans les forces aériennes, et je vole toujours, peu importe le moment de l’année, car je travaille seule ou avec un ou une collègue. Dans mon métier, la distanciation physique est facile à pratiquer. Mais la plupart des gens, particulièrement ceux que l’on considère comme travailleurs non essentiels, doivent travailler depuis la maison pendant les confinements tout en s’occupant de leurs enfants. Tout le monde souhaite travailler dans un environnement confortable et calme, avec un bon éclairage et une connexion réseau rapide et illimitée. Comme ils ne peuvent se déplacer pendant la saison de confinement, les gens ont investi dans des chalets où ils peuvent s’installer durant les périodes difficiles. Les humains se sont adaptés, nous avons trouvé les moyens de vivre avec cette nouvelle réalité et d’en tirer le meilleur parti.

-Tsolina, 14 ans, Laval

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

3. Rétrospectivement, 2020 a été l’année où la vie s’est mise à changer plus rapidement. J’avais l’habitude de    demander à ce qu’on me véhicule partout, tout le temps   , mais aujourd’hui, ce serait vu comme irresponsable d’un point de vue environnemental, et je trouverais gênant d’avoir une telle attitude. Et avant 2020, je n’avais quasiment jamais    passé autant de temps à la maison   , alors que maintenant cela fait presque toujours partie de mon quotidien.

Ma vie est devenue plus écologique. Au départ, ce choix a été dicté par une série de changements liés aux confinements et aux restrictions. Avec le temps, ces comportements ont pris une forme plus permanente et font partie de mes choix quotidiens. Je les ai intégrés volontairement à mes habitudes. J’ai pris conscience que nos vies tombent dans une certaine routine. Celle-ci s’installe souvent par commodité et par manque de temps. Pendant les confinements, nous avons eu le temps de faire des changements et de réaliser que plusieurs aspects de notre vie pouvaient être améliorés, pour nous comme pour l’environnement. J’ai compris que, même en habitant la banlieue, la marche et le vélo sont non seulement des activités possibles, mais aussi agréables. Les banlieues ont été conçues pour l’automobile et forcent les gens à l’utiliser, même pour de courts trajets. Ces milieux sont vus aujourd’hui comme de véritables villes, avec des modes de transport alternatifs favorisant la marche et rapprochant au moins les services de base des habitations. On les appelle les « communautés quinze minutes ». L’achat local est maintenant la norme, et a rapidement gagné en popularité à compter de 2020. En magasinant près de chez nous, nous aidons nos voisins et avons un meilleur contrôle sur nos milieux de vie. Des commerces plus petits encouragent aussi les gens à faire leurs courses à pied ou en vélo. Les rues marchandes ont du succès.

2020 a obligé les gens à ralentir leur rythme. Ils ont rétabli le contact les uns avec les autres et se sont aperçus de l’importance des petites choses du quotidien qui passaient inaperçues ou semblaient sans intérêt par manque de temps. Laisser l’auto à la maison n’a pas été très compliqué. Nous nous sommes mis à nous promener et à explorer notre quartier. Nous nous sommes demandé : « comment avons-nous choisi de vivre ici? » C’est une autre bonne question qui est venue des confinements. Nous nous sommes rebranchés sur notre communauté et avons ainsi participé à créer un environnement plus durable.

-Lauren, 13 ans, Oakville

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

4. Aujourd’hui, en 2040, environ 65 % de la population mondiale vit en ville. Quels rôles jouent les espaces naturels intérieurs et extérieurs dans votre vie? Où trouvez-vous des plantes, et à quoi vous sont-elles utiles?

Les villes se sont étendues et sont devenues immenses. L’accès à la nature et aux espaces naturels s’est fait de plus en plus rare. Les terrasses et les toits tentent de remplacer les anciennes forêts, mais aussi loin que notre regard se porte s’étend une mer de béton et de pierre. Ces terrasses n’ont jamais su remplacer les champs verts, ponctués d’arbres et de cours d’eau. Les souvenirs du contact de l’herbe dans ma main, contre ma joue, s’effacent de ma mémoire.

Je vivais en ville, avant. Mon école était en ville, ma maison aussi. Quand je me sentais triste et fatigué par la pression et par le gris-béton, la publicité et le bruit, je prenais le tram dix minutes et j’allais dans un parc. Je m’allongeais dans l’herbe pendant quelques minutes, parfois quelques heures et la terre contre mon dos, mon anxiété s’évanouissait. Je fantasmais beaucoup sur la nature. Je ne saurais dire si c’est mon humanité ou l’environnement urbain dans lequel j’évoluais au quotidien qui me poussait à me rapprocher d’elle, mais elle agissait sur moi comme une séance chez le psy.

Maintenant, les villes sont immenses. La nature, il faut prendre le train pendant quelques heures pour la voir. La semaine, on n’a jamais le temps d’y aller, et le week-end, il y a tant d’autres choses à faire que l’on finit par se contenter de ce qu’on a: des terrasses et des plantes vertes. Il n’y a qu’une ou deux terrasses par bâtiment, et même si certains se sont organisés pour les rendre communes, la plupart sont privées et les appartements qui en possèdent sont extrêmement chers et prisés. Les plantes en pot, quant à elles, j’en possède quelques-unes. Cinq, pour être précis. Ma préférée, c’est une Chlorophytum comosum, une de ces fameuses plantes araignées, qui, aussi loin que je me rappelle, a toujours été en ma possession. J’ai essayé de la multiplier, mais aucune de mes boutures n’a pris. Faut dire que je n’ai pas le pouce vert. Mes autres plantes sont toujours mortes avant de passer une demi-année de vie. J’en rachète toujours, mais elles sont chères. Heureusement qu’elles meurent avec quelques mois d’écart, ça me laisse le temps d’économiser. C’est un passe-temps sympa, j’achète de la terre, des pots, un peu d’engrais et je m’occupe d’elles. Ça me libère l’esprit, un peu comme les jeux vidéo ou la télé.

-Bogdan, 16 ans, Geneva

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

5. Lorsque vous étiez adolescents, de nombreuses villes étaient entourées de vastes banlieues faiblement peuplées. Aujourd’hui, ces banlieues sont    pleines de monde et la pollution sonore y est plus élevée que jamais   . Que regrettez-vous de ce qu’elles étaient en 2020? En 2020, nombreux étaient les gens voulant quitter les villes pour habiter en banlieue; est-ce encore le cas en 2040?

Je regrette l’effet apaisant des banlieues. Quand on les fréquentait en 2020, on ne se sentait jamais submergés par la foule ou par le bruit. C’était moins stressant que la ville, mais maintenant, impossible de dire où trouver un endroit un tant soit peu tranquille. Je regrette cette quiétude et de ne pas avoir à me soucier de toutes ces voitures et de tous ces gens. Je regrette le temps où nous n’avions pas besoin de nous soucier de tous nos problèmes à l’instant selon l’endroit où l’on se trouve en ce moment, une époque où l’on pouvait par exemple habiter une petite maison entourée d’arbres et suffisamment loin de la route pour ne pas entendre les voitures. Aujourd’hui, bien des gens ne prendraient pas la décision de déménager en banlieue, parce qu’on n’y trouve plus l’effet relaxant qui existait en 2020. On a maintenant l’impression d’être en ville, peu importe où l’on va. Il n’y a plus de réelle différence. Avant, les gens s’installaient dans les banlieues pour fuir le bruit et avoir de plus grandes maisons. Bien sûr, ils devaient parfois abandonner l’idée d’être proches de tous les services que l’on trouve en ville. Malheureusement, aujourd’hui, en 2040, ça ne vaut pas la peine d’avoir les inconvénients d’être loin du métro ou d’une épicerie juste pour vivre dans un endroit qui n’est jamais beaucoup plus calme.

-Noémie, 14 ans, Montréal

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

6. Quand j’ai envie d’optimisme et de tranquillité autour de moi en 2040, je vais    au pont de Brooklyn   .

Quand j’ai envie d’optimisme et de tranquillité autour de moi en 2040, j’adore me promener sur le pont de Brooklyn. J’aime le traverser parce qu’il me rappelle à quel point New York est grande. J’aime voir le contraste entre les quartiers, les gratte-ciels immenses de Manhattan et les maisons familiales de Brooklyn. Manhattan semble chaque jour un peu plus vide, aujourd’hui. C’était un endroit plein de vie et de monde, mais depuis la deuxième vague de COVID-19, les gens ont peur d’être entourés d’autres. Je me souviens quand la ville grouillait de personnes si différentes, mais maintenant, les employés des bureaux travaillent depuis la maison et les étudiants suivent des cours en ligne. Les seuls à être dehors aujourd’hui sont les travailleurs de la construction et, à l’occasion, des résidents faisant leur promenade quotidienne. J’adore m’asseoir tout simplement sur le pont qui surplombe la ville pour me rappeler le « bon vieux temps ». Le pont de Brooklyn a une telle histoire, et nous rappellera toujours que la vie va de l’avant.

-Amalia, 13 ans, New York City

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

7. Qu’est-ce qui vous manque de votre vie sociale d’avant 2020? Qu’est-ce que le fait d’être séparés de vos amis vous fait réaliser à leur sujet? Nos vies sociales sont-elles meilleures ou pires qu’avant?

Durant la pandémie de 2020, nos vies ont été mises à rude épreuve dans nos relations avec les autres, et nous avons dû trouver des moyens d’entretenir l’amitié. Avant, il n’y avait aucun souci à se trouver entre amies, il suffisait de se retrouver et d’aller flâner. Après, se voir est devenu compliqué. Cette simplicité de faire des projets à un jour ou deux me manque, plutôt que de tout devoir prévoir deux semaines à l’avance afin d’envisager toutes les situations possibles. On pouvait aller manger ensemble, se réunir à l’intérieur ou s’amuser à se faire des tresses. Ce sont ces petites choses qui comptaient, au contraire de tout ce temps où il était impossible de se voir, au contraire de toutes ces balades en forêt plutôt que d’aller voir un film : chaque tout petit moment où on se tapait dans les mains, partageait une boisson, nous lancions nos téléphones d’un hamac à l’autre et rigolions des mauvaises photos qu’on avait prises.

Mes amis représentent beaucoup pour moi, comme à cette époque. Il y a tellement de choses dont on n’aurait pas dit qu’elles nous manqueraient, comme d’autres l’ont répété encore et encore. Mais malgré tout ça, nous avons continué. Nous avons gardé le contact par appels vidéo, regardant en même temps Netflix, nous avons joué à des jeux. Nous n’avions pas conscience de tout ce que l’on pouvait faire depuis la maison, et ça ne s’est pas arrêté depuis. L’un de mes amis a déménagé en plein milieu de la pandémie. Une autre a changé d’école. Quelques années plus tard, alors que nous entrions au collège et commencions à chacun suivre notre propre voie, nous n’avons jamais perdu le contact.

C’est, pour moi, ce qui est ressorti. Nous avons appris à conserver le lien alors qu’il était physiquement rompu. La distance n’était plus un facteur, habiter un autre pays n’est pas différent qu’à quelques rues quand on ne peut pas se voir.

Avant la pandémie, je venais juste de trouver le groupe d’amis avec qui je suis toujours aujourd’hui, et j’essayais de m’en faire de nouveaux. Mais quand les écoles ont fermé et que j’ai commencé à avoir pas mal plus de temps libre, j’ai compris que mon petit groupe d’amis avait bien plus d’importance que n’importe quelle autre personne que j’aurais aimé mieux connaître.

Toute vie sociale a ses moments de frictions et de bonheur, mais quand tous les gens dans le monde ont ressenti la même urgence de rester proches de leurs amis, même s’ils étaient parfois loin, c’est devenu un art que nous avons toutes et tous maîtrisé, et personne n’a flanché.

-Hazel, 14 ans, St. Paul

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

8. La pandémie de 2020 a mis en relief de profondes inégalités dans ce que l’on appelait les pays « développés » et les pays « en développement ». Quelles sont les politiques les plus importantes issues de la crise, puis menées dans les années 2020 et 2030, qui façonnent toujours le monde aujourd’hui?

Les inégalités entre les communautés sont devenues très visibles. Des gens souffraient simplement parce qu’ils n’avaient pas accès à des soins de santé ou ne pouvaient se payer des traitements contre le virus. D’autres ont subi des pertes d’emploi et beaucoup se sont retrouvés sans source de revenus. Cependant, ces problèmes n’ont pas touché seulement les pays du « demi » ou du « tiers » monde. En fait, ces difficultés ont été les plus largement répandues dans les pays du « premier » monde. Avant la pandémie, il circulait beaucoup d’idées fausses sur le fait que les pays industrialisés réussissaient mieux à s’occuper de leurs citoyens et à gérer les crises. Pourtant, on a vu un grand nombre de ces pays du premier monde commettre toutes les erreurs possibles dans leur lutte contre la COVID-19. Nous avons beaucoup appris des pays du « demi » et du « tiers » monde sur la meilleure manière d’affronter les crises. Des endroits comme le Kerala ont été parmi les premiers à maîtriser la COVID. Ils y sont parvenus grâce à leur grand sens de la collectivité et de la participation citoyenne. De nombreux pays « développés », particulièrement les É.-U., avaient des valeurs extrêmement individualistes, et peu ou pas d’esprit de solidarité. Cela signifie que les citoyens ne se sentaient pas l’obligation morale de contribuer à freiner la progression du virus. Aujourd’hui, en 2040, nous avons appris des communautés d’autres pays et compris que travailler tous ensemble est la meilleure façon de sortir de crises comme celles-là. Nous avons maintenant un revenu minimum garanti et des soins de santé universels, et les gens sont encouragés à collaborer plutôt qu’à se faire concurrence. Les gouvernements ont investi plus dans les collectivités, pour l’égalité et dans un accès juste à des possibilités pour chacun. Ils ont construit des logements sociaux et financé des espaces publics, offrant aux gens plus d’occasions d’interagir et de créer un sentiment d’appartenance.

-Laila, 16 ans, Omaha

Avez-vous une idée différente de la façon dont une personne en 2040 répondrait à cette question?

1
1

Inscrivez-vous pour recevoir de nos nouvelles

Courriel
Prénom
Nom
En vous abonnant, vous acceptez de recevoir notre infolettre et communications au sujet des activités du CCA. Vous pouvez vous désabonner en tout temps. Pour plus d’information, consultez notre politique de confidentialité ou contactez-nous.

Merci. Vous êtes maintenant abonné. Vous recevrez bientôt nos courriels.

Pour le moment, notre système n’est pas capable de mettre à jour vos préférences. Veuillez réessayer plus tard.

Vous êtes déjà inscrit avec cette adresse électronique. Si vous souhaitez vous inscrire avec une autre adresse, merci de réessayer.

Cete adresse courriel a été définitivement supprimée de notre base de données. Si vous souhaitez vous réabonner avec cette adresse courriel, veuillez contactez-nous

Veuillez, s'il vous plaît, remplir le formulaire ci-dessous pour acheter:
[Title of the book, authors]
ISBN: [ISBN of the book]
Prix [Price of book]

Prénom
Nom de famille
Adresse (ligne 1)
Adresse (ligne 2) (optionnel)
Code postal
Ville
Pays
Province / État
Courriel
Téléphone (jour) (optionnel)
Notes

Merci d'avoir passé une commande. Nous vous contacterons sous peu.

Nous ne sommes pas en mesure de traiter votre demande pour le moment. Veuillez réessayer plus tard.

Classeur ()

Votre classeur est vide.

Adresse électronique:
Sujet:
Notes:
Veuillez remplir ce formulaire pour faire une demande de consultation. Une copie de cette liste vous sera également transmise.

Vos informations
Prénom:
Nom de famille:
Adresse électronique:
Numéro de téléphone:
Notes (optionnel):
Nous vous contacterons pour convenir d’un rendez-vous. Veuillez noter que des délais pour les rendez-vous sont à prévoir selon le type de matériel que vous souhaitez consulter, soit :"
  • — au moins 2 semaines pour les sources primaires (dessins et estampes, photographies, documents d’archives, etc.)
  • — au moins 48 heures pour les sources secondaires (livres, périodiques, dossiers documentaires, etc.)
...