Un poumon pour Midtown Manhattan
Le projet de Cedric Price pour le concours CCA pour la conception des villes, 1999
Le concours du prix de la IFCCA, également connu sous le nom de Concours du CCA pour la conception des villes, cherchait à repenser la manière de traiter les infrastructures ferroviaires désaffectées dans le West Side de Manhattan. Le jury du concours a décerné le prix à la contribution de Peter Eisenman.
L’avenir des villes dépend de la croissance et du changement, ainsi que de la qualité de leur peuplement.
La ville de New York a une nature particulière, qui est « Être fière dans le nouveau ». La singularité n’est pas comparable.
La ville de New York est parfaitement adaptée à l’opportunité d’établir une nouvelle qualité du XXIe siècle qui doit être partagée par tous ses citoyens et appréciée par ses visiteurs. Cette qualité doit être reconnue comme étant bénéfique pour tous. La ville de New York est suffisamment forte et généreuse pour y parvenir.
Cette qualité est l’amélioration globale et continue de la santé de ses citoyens.
Un bien-être mental, physique et sensoriel est nécessaire.
Une telle qualité pourrait bien constituer la future définition de la ville du XXIe siècle.
Le site choisi pour le premier concours du CCA pour la conception des villes est idéal pour une épreuve aussi essentielle de travail et de vie. Le moment est critique - l’occasion est unique et ne se présentera qu’une seule fois. Une stratégie pour les villes sera établie.
Un poumon pour Midtown est prévu.
Le fleuve Hudson est la principale prise utilisée.
L’île de Manhattan est reconnaissable.
La qualité « en plein air » du site doit être réalisée.
L’élément actuel en friche du site doit être exploité.
Les lignes de chemin de fer doivent rester à découvert et une étude géotechnique doit être entreprise pour déterminer les schémas de drainage de surface et les futurs mouvements de terrain.
Les voies redondantes en hauteur devraient être démolies immédiatement.
Les mauvaises herbes et la « verdure non comestible » des urbanistes devraient être exclues.
La nature dure des surfaces artificielles de Manhattan devrait être reconnue et maintenue.
Fortuitement, la nature des propriétaires fonciers actuels est bénéfique à la bonne exécution de cette proposition.
Ce moment ne durera pas.
Déplacement de l’air frais sur l’ensemble du site de 100 acres qui comprennent :
La superficie du fleuve Hudson, environ 16 acres.
Les espaces ouverts non fermés - chemins de fer, gares de triage, propriétés ferroviaires associées.
Rues et avenues, trottoirs, stationnements, etc.
Structures, y compris les bâtiments.
Six tours de transmission laser en acier. Ces faisceaux laser englobent l’ensemble du site à une hauteur de 85 pieds à partir du sol, ce qui rappellera à tous, de manière visuelle, les anciennes exigences de zonage de cette zone. Les faisceaux laser seront évidemment affectés par les conditions atmosphériques - teneur en humidité, etc.
Visuellement, l’interférence des lasers sur la pénombre permettra de définir le volume « virtuel » géant.
La manche à air de l’Hudson
Une promenade publique continue et fermée devant la rive de l’Hudson. Elle s’étend sur l’ensemble du site, offrant une vue aux piétons à une hauteur d’environ 20 pieds au-dessus de la rive. La section horizontale de la manche à vent agit comme une aile continue, tout en offrant un abri partiel au piéton au sol. L’accès à la manche à air se fera à chaque extrémité, en fonction de la conception globale du parc de l’Hudson River.
La manche à air de la ville
Cette manche à air est initialement située le long du côté est de la 10e Avenue. Elle permet aux piétons de se déplacer dans les deux sens, à l’abri, entre les 31e et 33e rues. Les seuils de cette manche à vent se situent aux feux de croisement. La structure à double ressort hélicoïdal permet à la manche de s’adapter à une implantation variée et d’être repositionnée sur un trottoir équivalent.
Les clignotants du vent
Les clignotants de vent, ou voiles, de 40 pieds de large sont situés dans l’Hudson, à 70 pieds de hauteur. Les structures en acier inoxydable sont soutenues par des pivots verticaux rigides, qui réagissent au vent dominant.
Le Westyard Building
Deux étages entiers doivent être supprimés - les étages 9 et 10. Cela formera une ouverture dans le bloc créant, à un niveau élevé, un espace de vent dans le mur haut final jusqu’à la découpe du rail, et faisant face à la masse de Penn III. Cela renforcera l’effet de la cloison proposée pour la nouvelle gare. À l’intérieur, le bâtiment polyvalent Westyard devrait présenter des plans d’étage modifiés pour refléter la nécessité d’amalgames studio/atelier/bureau. L’accès par cette nouvelle brèche sera limité uniquement aux ascenseurs et aux escaliers de secours.
Agrandissement sud du Centre de congrès Javits
Ce bâtiment de montage et de stockage est situé au sud du bâtiment existant. La structure en acier contient un système de planchers réglables par commande hydraulique. La capacité de stockage est combinée à des installations d’exposition mobiles. Avec une extension au nord, ce centre Javits agrandi tient compte de l’évolution des besoins en matière de congrès et d’exposition.
“Il existe de nombreuses situations dans lesquelles être systématiquement en retard est systématiquement mauvais.” - Sir Geoffrey Vickers, VC, Value Systems and Social Progress (New York, Basic Books, 1968)
Projet réalisé par Cedric Price Architects en collaboration avec CPA: J. Petto, David Price, Joan Randle
Conseil, soutien et encouragement : Bernard Gambrill, Royston Landau, Bob McComb, Robin Middleton, Mike Nichols, Martin Reynolds, Andre Schiffrin, Catharine Simpson, Robertson Ward Snr.