Comment : ne pas devenir « promoteur »
Conseils de Lev Bratishenko, Mingjia Chen, Ewa Effiom, Melanija Grozdanoska, Rebekka Hirschberg, Harriet Powell, Thea Renyong, Duncan Steele, CoCo Tin et Joseph Zeal-Henry.
(Associer à « Feelin’ It » de Jay-Z.)
En tant qu’architecte, vous vous sentez peut-être enfermé dans le rôle de prestataire de services, encerclé par des crises mais incapable de dire non aux clients. C’est alors que surgit l’attirante possibilité du trait d’union libérateur. Retrouvez votre capacité d’agir et votre confiance en vous grâce à cette astuce simple : devenez un architecte-promoteur et jouez de vos identités en fonction de la situation.
Opérant avec des investisseurs ou pour leur propre compte, les architectes-promoteurs semblent davantage capables de façonner à la fois les bâtiments et les processus qui les produisent. Et à bien des égards, il en est ainsi. Mais ce pouvoir accru n’est pas sans risques. Plus vous vous rapprochez du sommet de la pyramide, plus vous avez à perdre. Plus vous investissez dans le système qui vous contrôle vous et les autres architectes, plus vous risquez de devenir le problème. Êtes-vous capable de rester fidèle à vos valeurs même si elles ne correspondent pas au courant dominant? La pratique plus capitalistique de l’architecture poursuivie par l’architecte-promoteur doit-elle renforcer les inégalités d’accès et d’opportunités déjà présentes dans le système? Comment assumez-vous votre complicité?
Les architectes qui réussissent et donnent des conférences n’évoquent presque jamais leur rapport à l’argent, sous-entendant ainsi que leurs idées sont si bonnes que leurs finances seulesse suffisent à elles-mêmes. Les architectes-promoteurs, en revanche, doivent défendre leur vertu architecturale, car leurs autres valeurs tendent à ressortir beaucoup plus clairement. (Ils peuvent aussi garder leur trait d’union secret, et beaucoup le font.) On pourrait dire que l’architecte-promoteur perd de son prestige parce qu’il incarne une contradiction que l’architecte sans trait d’union prétend ne pas avoir à affronter. Ou, à l’inverse et dans une perspective optimiste, puisque l’architecte sans trait d’union prétend produire des valeurs au-delà du profit, une plus grande présence des architectes dans le développement pourrait entraîner un changement de valeurs.
Il se peut que cela ne représente pas du tout un modèle de pratique, mais un espace d’invention.
Tous les architectes sont-ils vraiment des architectes-promoteurs? Et l’architecte sans trait d’union est-il vraiment l’invention la plus récente?Ce sont quelques-unes des questions que nous nous posons après trois semaines de conversations intenses entre nous et avec les architectes qui nous ont accordé un entretien. Nous avons cherché à découvrir quels types d’architectes-promoteurs existaient, et en particulier si ceux-ci avaient imaginé des façons d’accroître leur capacité d’agir sans vendre leur âme. Nous en avons trouvé beaucoup, issus de différentes zones géographiques et avec des objectifs divers, opérant aussi bien selon des modèles individuels que traditionnels tels que les baugruppen et les fideicomiso; mais comme ils partagent tous un contexte mondialisé où les mètres carrés peuvent être abstraits, évalués, achetés et vendus à l’instar de n’importe quelle autre marchandise, il existe suffisamment de similitudes entre eux pour que nous puissions les analyser ensemble.
Une résidence de trois semaines dure juste assez longtemps pour nous mettre d’accord sur ce que nous aimons et ce que nous n’aimons pas; pour reconnaître toutes ces opportunités que nous voulons explorer.
C’est le moment de faire un questionnaire de personnalité
Capitaliste repenti, caméléon, gauche caviar, propriétaire éthique, évangéliste, pionnier, intellectuel radical, styliste, capitaliste impénitent ou visionnaire, quel serait votre profil?
Nous avons reçu de nombreuses questions de la part d’architectes qui envisageaient d’acquérir le trait d’union et se demandaient quels étaient les risques. Nous avons quelques conseils à leur donner, tout comme à vous, mais nous les offrons ici afin de poursuivre la conversation plutôt que de clore le débat. Le contexte – qui vous êtes et où vous vous situez – déterminera ce que cet usage du trait d’union signifie pour vous.
1. Comment éviter la cupidité?
Bonjour Comment,
L’architecte est donc descendu de son cheval de bataille, s’est libéré de la fourmilière et veut passer du statut d’outil à celui d’être-outil dans le complexe architecture-développement. Comment empêcher les architectes de céder aux sirènes des profits personnels malgré toute la bonne volonté avec laquelle ils se sont lancés? Est-il possible de mettre en place une sorte de rempart contre la cupidité? À quoi cela pourrait-il ressembler?
De, Fan de dispositifs de sécurité
Cher Fan,
Les grandes religions aimeraient vous dire un mot. Mais si vous êtes ouverts à des solutions terrestres, alors gare à la pression sociale. Les mauvais comportements se produisent généralement en secret, alors la mise en place de structures et de processus radicalement transparents, comme la publication de vos documents financiers ou la réalisation régulière d’audits publics – au bar ou à la bibliothèque du coin, par exemple – vous permettra de vous assurer d’avoir suffisamment de personnes à qui rendre des comptes à l’intérieur et à l’extérieur de votre cabinet, à vos amis et à votre famille. Donnez au plus grand nombre de personnes possible les outils susceptibles de vous responsabiliser.
Vous n’êtes pas encore prêt pour une transparence financière totale? Commencez petit. Est-ce que tous les employés de votre bureau savent combien leur travail coûte aux clients? Certains employés sont-ils plus chers que d’autres? N’ayez pas peur d’organiser une réunion au cours de laquelle vous demanderez aux membres de l’équipe de projet de lever la main s’ils peuvent s’offrir une unité dans le projet résidentiel sur lequel ils travaillent. Les résultats seront peut-être déprimants, mais c’est une première étape sensée. Améliorer la culture financière de votre équipe pourrait être un bon premier pas vers la consolidation d’un cadre moral interne.
La décision de garder un cabinet de petite taille peut avoir un effet transformateur, bien qu’il faille constamment résister à l’envie de vous développer et probablement même refuser certaines opportunités lucratives – à moins, bien sûr, que vous puissiez trouver des alliances temporaires que vous pourrez saisir sans changer qui vous êtes. La croissance n’est pas forcément le fruit de la cupidité. De nombreux cabinets se développent simplement en s’efforçant de trouver la stabilité. Quelle sera votre définition du succès? Chaque cabinet a son angle optimal.
Les fiducies, les coopératives et les modèles collectifs de prise de décision peuvent aussi aider, car ils accroissent d’emblée le nombre d’individus susceptibles d’être tentés. Créez des sièges permanents au conseil d’administration pour les membres de la communauté locale. Les codes d’éthique formels sont une bonne chose, mais des règlements contraignants et juridiquement exécutoires sont préférables. Vous pourriez bien sûr interdire les bénéfices : la constitution en société à but non lucratif ou caritative est censée le faire. Soyez donc strict avec vous-même. Vous pourriez y prendre plaisir.
Bien à vous, un exhibitionniste de la finance
Les architectes-promoteurs sélectionnent et inventent des stratégies qui reflètent leurs contextes et ambitions spécifiques. L’architecte-promoteur joue le même jeu que l’architecte, mais progresse par une série de mouvements différents et avec moins d’intermédiaires entre lui et les autres joueurs.
2. Quelles sont les limites de la quantification?
Cher Comment,
Comment puis-je établir des priorités au sein des différents types de capitaux (environnemental, social, patrimonial) et les rendre économiquement viables? Comment utiliser ces autres valeurs en privilégiant autre chose que le seuil de rentabilité, par exemple par des pratiques de déconstruction ou de réutilisation de matériaux existants dans de nouveaux projets?
De, Questionner la quantification
Cher Questionner,
Bonne nouvelle! Vous avez une conscience. Mauvaise nouvelle! Votre question est d’une grande actualité, mais méthodologiquement faible. Toutefois, l’affrontement entre la subjectivité de l’éthique et la fausse objectivité de notre système capitaliste peut s’avérer productif.
Le temps est précieux, alors faites du cash, oui, mais combien? Soyez précis sur le qui, le quoi, le quand, le où et le pourquoi de l’impact. Investissez là où sont vos valeurs fondamentales. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. La croissance éternelle est aussi un mythe. Peut-être que les projets ne sont pas censés être éternellement rentables. Concevez un plan de décroissance responsable pour freiner votre avidité. Par ailleurs, vous l’avez dit pour commencer : la réutilisation des matériaux peut être un excellent moyen d’identifier l’économie politique de l’un ou l’autre espace et de révéler les injustices qui se répercutent de haut en bas de la chaîne d’approvisionnement. Il y aurait une option plus radicale encore : ne plus jamais rien construire de nouveau. La maintenance fait aussi partie intégrante de la conception.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des preuves accumulées. Chaque nouveau projet renforce la crédibilité du modèle qui l’a produit. Travaillez avec des amis! Montrez-vous très à l’écoute et laissez les autres décider de ce qu’il faut valoriser. Vous prenez les choses très au sérieux. Mais l’attention et le contrôle vont de pair, alors partagez l’attention (et le contrôle).
Commencez par valoriser toutes les formes de travail. Le système dominant nous dit que tout peut être tarifé, mais des gens comme Jason Moore relèvent dans Cheap Nature les types de travaux non rémunérés et sous-évalués effectués par les humains et l’environnement. Lisez les ouvrages d’économistes féministes comme Marilyn Waring et Vandana Shiva. Payer pour des compensations de carbone et des primes vertes n’est qu’un début. Celles-ci viennent peu à peu compenser l’environnement pour la fourniture d’air frais, de soleil et d’eau. Nous ne saurons peut-être jamais à quel point la pollinisation par les abeilles est cruciale pour nos vies. À propos des abeilles, l’argent n’a aucune valeur pour elles. Voici une révélation : certains systèmes de valeurs sont peut-être incommensurables et c’est bien ainsi. Peut-être qu’il est impossible de quantifier la confiance, l’empathie et la parenté. Les dons de l’environnement n’ont pas de prix.
Bien à vous, Hippie Hétérotopie
L’art de la manipulation, ou comment parler à n’importe qui
(Associer à « Don’t Let It Go To Your Head » de Cleo Sol.) Alors, vous voulez devenir architecte-promoteur? Un monde d’autodétermination et de contrôle des projets du début à la fin vous attend. Mais d’abord, une certaine formation est nécessaire pour étendre votre savoir-faire d’architecte sans trait d’union. Répétez après moi : je ne suis plus un prestataire de services.
Les professionnels de Horizons-Nouveau trait d’Union sont là pour enseigner de nouvelles compétences et une nouvelle attitude. Nous sommes les leaders du marché en matière de formation de type masterclass pour les personnes qui souhaitent s’épanouir en tant qu’architectes-promoteurs. C’est ce qu’affirment nos sept anciens clients :
« Depuis que j’ai participé aux sessions de masterclass de Horizons-Nouveau trait d’Union, la capacité d’agir et la motivation ont pris un nouveau sens pour moi ».
Partie 1, Introduction
Afin de devenir l’architecte-promoteur le plus efficace qui soit, vous devrez apprendre à user de finesse dans les conversations clés. Cette formation vous fera participer à un jeu de rôle entre un groupe d’investisseurs et un architecte-promoteur.
Objectif d’apprentissage : comment trianguler ses arguments pour accéder au capital.
Partie 2, Préparation
Veillez à vous asseoir en face de la personne de la réunion qui a le plus d’argent. Placez l’iPad entre elle et vous pour prendre rapidement des décisions de conception qui permettront de réduire les coûts. Si Paul R. Williams (l’architecte noir le plus prolifique d’Hollywood) peut dessiner à l’envers, vous le pouvez aussi. Ne vous asseyez pas – et surtout ne restez pas debout – en bout de table. Vous avez autant de pouvoir que ces personnes. Récoltez les fruits du trait d’union. Vous faites désormais partie de l’équipe qui a l’argent.
Part 3, Partie 3, Pratique du jeu de rôle
- – Prenez la pose de Wonder Woman dans la salle de bains pendant dix minutes.
- – Adoptez pour votre entrée la tenue et la démarche d’une personne convaincue de son pouvoir; l’étiquette de l’architecte-promoteur l’exige. Ne choisissez pas une tenue de travail négligée; personne dans la salle ne pense que vous êtes un artisan. Vous êtes un architecte-promoteur maintenant, vous devez donc vous habiller en conséquence. Chemise repassée et chaussures de ville s’il vous plaît. (Dans le futur, vous accéderez peut-être au diplôme d’architecte-promoteur artisanal porteur de Common Projects, mais ce sera au bon moment).
- – Apportez un iPad Pro et une pile de serviettes de table. Les architectes qui se servent de tableaux AO flanqués de volumineuses maquettes sont terriblement dépassés. Ayez un code QR sous la main pour que l’assistance puisse accéder aux données sur ses propres appareils.
- – Versez-vous un verre d’eau – ce n’est pas le moment de vous enrouer – et prenez quelques secondes pour siroter de l’H2O chaque fois que l’on vous pose une question difficile. Saisissez ce moment précieux. Prenez votre temps. Rappelez-vous votre formation et répondez en montrant que vous savez comment faire fructifier les finances.
- – Commencez par dessiner un schéma du modèle financier sur lequel vous travaillez. Rien n’éblouit plus qu’un croquis « improvisé ». Cela rappellera aussi aux autres que l’argent n’est pas votre seule préoccupation et que vous avez fait une école d’architecture.
- – Parlez de l’étude SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) du site que vous avez identifié. Rien de mieux qu’une matrice bien alimentée pour faire preuve de rigueur. Bienvenue!
- – N’oubliez pas : les investisseurs ont besoin d’entendre que quoi qu’il arrive, leur capital est en sécurité. Heureusement, vous avez choisi une grande ville urbaine où l’orthodoxie économique implique que son gouvernement fera tout ce qu’il faut pour maintenir la valeur des terrains à la hausse. Soyez-en réjoui.
- – Présentez votre analyse pro forma. Conseil de pro : passez directement aux coûts du projet. Évitez le bourrage moelleux des diagrammes du site, de l’intention de la conception, du jargon de la bienfaisance. Les rendus élaborés sont cool, mais l’argent d’abord.
- – Expliquez que les très longues années passées à travailler comme architecte vous ont donné un avantage. Vous pouvez voir où et comment introduire des gains significatifs. Faites jouer vos relations. Dites-leur que vous êtes en contact direct avec des fournisseurs et des entrepreneurs qui vous ont déjà proposé des devis avantageux bloqués sur un an. N’oubliez pas de mentionner que vous avez trouvé un moyen de construire avec moins de matériaux, ce qui signifie un bâtiment moins cher. La durabilité est un bonus pour leur campagne de marketing, pas une prime.
- – Maintenant que vous avez discuté de la valeur financière du projet, montrez-leur le projet. Étonnez-les avec des rendus photoréalistes peuplés d’images PNG joyeuses et variées. Mieux encore, faites-leur faire une visite en VR.
- – Enfin, maintenant que les chiffres et le design les ont convaincus, impressionnez-les avec vos programmes d’impact social!
« Avant de suivre les masterclass de Horizons-Nouveau trait d’Union, je pensais que le métier d’architecte-promoteur n’était qu’une étape de carrière en plus, mais je réalise aujourd’hui que c’est bien davantage : c’est un état d’esprit. Cela m’a donné des superpouvoirs dont j’ignorais même avoir besoin. J’ai hâte de me lancer et de montrer au monde ce dont je suis capable!»
3. Comme puis-je identifier un architecte-promoteur?
Cher Comment,
Après trois ans et demi, je me retrouve avec une dette de 200 000 dollars et une maîtrise en architecture. Je sais que j’ai peu d’atouts de valeur en main. Un portfolio tape-à-l’œil, bien sûr. Un CV ostentatoire avec de grands noms, oui. (J’ai vraiment « travaillé » sur ce projet de l’OMA.) Quelques contacts avec des professeurs en exercice qui pourraient être vraiment utiles. Et puis, je fais quoi? Les gens ne cessent de me dire de quitter l’architecture pour de bon. Mais à quoi bon renoncer? Je me suis tellement investi, et je veux faire la différence.
Devrais-je aller travailler dans une agence traditionnelle? Je ne sais pas. Je ne vois pas vraiment comment cela pourrait me sortir de mon trou noir financier de sitôt. J’aurais dû écouter mes amis quand ils m’ont dit de faire un certificat en immobilier avec eux. Au moins, je suis bien formé à une culture de travail intensive et j’ai des goûts un peu spéciaux, mais comment puis-je traduire tout cela en une carrière à laquelle je crois ou, au moins, qui m’assure une certaine liberté financière? Ne me dites pas de créer mon propre cabinet; savez-vous à quel point c’est difficile?
Pouvez-vous me donner des conseils pour trouver un emploi chez un architecte-promoteur? Je ne sais même pas vraiment à quoi ils ressemblent!
Bien à vous, Dans le doute sur ma propre valeur
Vous avez probablement essayé de le chercher sur Google. Vous n’avez pas trouvé grand-chose? Il y a un coût caché à être connu comme un architecte-promoteur, le sentiment que cela pourrait exclure votre cabinet des concours importants ou de tout ce qui pourrait remettre en question la pureté de votre vertu architecturale. La plupart des architectes-promoteurs sont donc extrêmement discrets à ce sujet. Soucieux de garder toutes les options ouvertes, ils préfèrent alors jouer les ninjas dans l’ombre.
La bonne nouvelle est que presque tous les architectes-promoteurs admettront ce qu’ils sont si vous le leur demandez directement. L’astuce consiste à les avoir au téléphone. Choisissez donc quelques-unes de vos entreprises préférées et appelez-les en vous faisant passer pour un client à la recherche d’un projet d’investissement. (Pouvez-vous simuler une voix plus âgée ? Faites-le. Expliquez que vous « ne comprenez pas les courriels ».) Appelez un associé et demandez-lui de vous parler de son expérience en matière de gestion du développement. Ont-ils déjà investi leur propre capital dans un projet?
Il y a un autre signe qui indique qu’un praticien est potentiellement un architecte-promoteur : quand son cabinet publie des tas de projets sans répertorier les clients. Vous pouvez aussi, selon l’endroit où vous vous trouvez, rechercher les informations sur l’entreprise, qui sont souvent publiées en ligne. Si deux sociétés ont des dirigeants ou des membres du conseil d’administration en commun, vous avez peut-être trouvé une correspondance. Une société de développement (une société à numéro utilisera des numéros comme nom) qui partage la même adresse qu’une firme d’architecture est un autre indice révélateur. Certains registres vous permettent même de naviguer par lieu ou d’effectuer une recherche par adresse.
Bon succès, Dans la chasse
L’une des caractéristiques récurrentes des architectes-promoteurs opérant dans des secteurs à forte intensité de capital est un niveau élevé d’expertise financière. Ils peuvent déchiffrer une feuille de calcul aussi subtilement et tactiquement qu’ils peuvent lire un plan, et sont attentifs aux relations qui y sont encodées et aux points sensibles pour l’argumentation et le levier. Il est crucial qu’ils puissent traduire ces documents pour les différents acteurs du processus de construction, d’autant plus que les appétits pour le risque de ces acteurs varient souvent très fortement.
4. Est-il acceptable de faire une mauvaise chose si cela vous permet de faire une bonne chose plus tard?
Cher Comment,
Je suis un architecte communiste, mais je suis séduit par les lumières de la ville et… j’ai de plus en plus l’idée… que je… VEUX DEVENIR PROMOTEUR! 😭😭😭 Londres est si chère. Et si on ne faisait qu’un seul projet. Peut-être qu’on pourrait acheter une maison 😭 Il me manque l’ingrédient secret pour être un architecte à succès… Je n’ai pas de parents riches.
De, un architecte communiste
Cher Communiste,
Tu es dans une impasse, camarade. Peut-être que le fait d’arrimer ton identité politique à un concept du début du vingtième siècle pondu par un membre de la bourgeoisie de l’ouest de Londres restreint ta capacité à développer des modèles plus authentiquement perturbateurs de la pratique de l’architecte-promoteur? Serait-ce le moment de désapprendre et de réfléchir à la meilleure façon de te définir à l’avenir?
Les principes ont un prix. Peux-tu te permettre les tiens en ce moment? Nombreux sont ceux qui ne le peuvent pas et qui prennent des décisions en fonction de ce qui est bon pour leur famille et leur communauté au sens large.
ll existe des modèles de développement qui n’ont pas besoin d’être économiquement extractifs. Bien qu’il semble que tu n’aies pas d’idée précise à proposer, rappelle-toi que ta formation d’architecte est, dans son sens le plus noble, une pratique de proposition critique. Un outil de conception qui te permet de spéculer, puis de proposer une vision alternative de l’avenir – c’est ce que tu devrais faire maintenant. Plutôt que de considérer ton travail comme un projet politique personnel, aborde-le plutôt comme un projet de conception. Si la plus grande contrainte est ton manque d’accès au capital, qui limite à son tour ta capacité à accéder à la terre, alors peut-être que posséder un terrain n’est pas essentiel ou même souhaitable pour ta pratique d’architecte-promoteur. À plus long terme, tu peux étudier la possibilité de créer une organisation de logement gérée par la communauté. Cette solution peut prendre quantité de modèles et de formes. Les Community Land Trusts (CLT) ont tendance à compter parmi les communautés qui bénéficient de la plus grande confiance des propriétaires fonciers publics au Royaume-Uni. Il s’agit donc d’un bon modèle pour ouvrir davantage de possibilités d’accès aux terrains et à l’aide financière. Trouve des organisations clés avec lesquelles tu peux t’associer ou auprès desquelles tu peux trouver du soutien ou de l’encadrement. Commence par des personnes qui ont déjà réalisé ce que tu veux faire – elles seront généreuses de leur temps. Fais confiance aux gens.
Il est compréhensible que, lorsqu’ils forment un groupe, les gens se rapprochent davantage de personnes de culture, d’âge et de profession similaires, c’est compréhensible. Résiste à cette tentation. Engage-toi à faire en sorte que ton projet soit le plus possible diversifié et représentatif de la zone locale dans laquelle tu vas construire. Le plus souvent, les projets d’architectes-promoteurs se situent dans de nouveaux endroits caractérisés par une plus faible valeur des terrains et par une accélération des phénomènes de gentrification et d’extraction culturelle. Cette situation a de quoi effrayer et n’est pas sans risque. Documente rigoureusement le processus et partage-le autant que possible avec le public. Cela t’aidera à rester motivé et tu pourrais même y découvrir une nouvelle communauté.
De, Rendre un service public
Votre situation
Nous avons demandé à des experts renommés en matière de « savoir où l’on se situe » et d’ « être une personne décente », quelles sont les choses les plus importantes qu’un aspirant architecte-promoteur devrait savoir. Veuillez passer ce test d’auto-évaluation avant de commencer à travailler.
Pouvez-vous y prêter attention?
- Où vont les ordures et le recyclage?
- Quelle est la plantation de trottoir la plus courante dans votre rue?
- De quel côté se trouve le nord?
- D’où vient l’eau du robinet?
- Nommez cinq espèces de plantes et d’oiseaux indigènes de la région.
- Quelle est la profondeur des fondations de votre bâtiment?
- Nommez cinq légumes actuellement de saison.
- D’où vient votre électricité/gaz?
- Qu’y avait-il sur votre site il y a 50 ans? Il y a 150 ans?
- Où se situe le parc le plus proche?
Bonjour, mon cher/ma chère
- Comment s’appellent vos voisins?
- Quel âge ont les bâtiments qui vous entourent?
- Quelles sont les caractéristiques démographiques de la région? (âge, sexe, race)
- Quel arrêt de transport public (bus, métro, vélo en libre-service) est le plus utilisé? Et le moins utilisé?
- Où se situe l’épicerie? Le magasin de dons?
- Où se trouvent les toilettes publiques? La bibliothèque publique? La fontaine à eau?
- Qui sont les constructeurs et les fournisseurs les plus proches?
- Quel est le bar le plus fréquenté du quartier?
- Où peut-on obtenir gratuitement un masque/vaccin/test de la COVID?
Un instant, je sais qui appeler
- Qui sont les candidats politiques de votre région et quelle est leur affiliation?
- Qui sont vos représentants au niveau régional/fédéral?
- Quel journal a le plus d’abonnés?
- Quelle est la norme de construction locale?
- Quels sont les syndicats et coopératives locaux?
- Qui appelez-vous (car vous n’appelez jamais les flics)?
Dollar tout-puissant
- Quel est le montant de l’impôt foncier local?
- Quels sont les niveaux de revenus les plus élevés et les plus bas dans la région?
- Quelle est la loi locale appliquée au salaire minimum?
- De combien le loyer moyen a-t-il augmenté au cours des cinq dernières années? Quel est le coût de la garde d’enfants?
- Quel est le ratio élèves/enseignant de l’école publique la plus proche?
- Où/à qui vont vos bénéfices?
Résultats
0-5 Vous avez l’air un peu perdu! Sortez et parlez avec les gens. Arrêtez le développement jusqu’à ce que vous soyez plus en contact. Revenez peut-être à la phase de recherche.
6-10 Vous y arrivez, mais vous êtes encore loin du compte. Arrêtez le développement jusqu’à ce que vous obteniez un meilleur score.
11-15 Vous connaissez les bases! Différez encore un peu le développement. Deux semaines suffiront peut-être pour approfondir votre engagement envers le lieu.
16-22 Bravo, vous êtes attentif! Continuez le développement, mais révisez les questions auxquelles vous n’avez pas pu répondre.
23-27 27 Feu vert! Vous savez exactement où vous vous situez. Poursuivez le développement, continuez le travail, et restez attentif à tout nouveau changement.
28+ Ouah! Avez-vous envisagé de partir en voyage ? Bonne chance, suivez vos envies de design les plus profondes.
Si votre score était assez bon, cela signifie-t-il que vous allez devenir architecte-promoteur?
Finalement, il y a une question fondamentale dans la pratique de l’architecture. Lors de nos entretiens, nous nous sommes efforcés de rencontrer un groupe plus représentatif du monde dans lequel nous vivons, tant en termes de sexe que d’ethnicité, mais cela n’est en aucun cas représentatif de l’architecture en général.
La poursuite d’une pratique d’architecte-promoteur doit-elle maintenir les inégalités actuelles et renforcer le manque d’accès ressenti par ceux qui ne sont pas blancs, pas masculins, pas cisgenres, pas hétérosexuels, pas d’âge moyen, pas valides et pas originaires du Nord de la planète?
(Associer à « What If » de Sylvan Esso.)
Notre conscience de la terre est profondément façonnée par le cadre temporel de notre réflexion. Si vous vous sentez réellement responsable envers les générations passées et les nombreuses générations à venir, vous ne ferez pas les choses que vous pourriez faire si vous ne pensiez qu’à l’année fiscale en cours. Même si le trait d’union peut accroître votre tentation de réaliser des gains à court et moyen terme, une plus grande capacité financière peut aussi vous servir de lest, vous stabiliser de manière à vous permettre de prendre des décisions à très long terme. Et le fait d’opérer en dehors du système financier vous permet d’avoir les perspectives les plus longues possible, de penser à l’échelle des communautés et des écologies.
5. Dans quel cadre temporel dois-je opérer?
Cher Comment,
Comment puis-je faire face aux perspectives à court terme des modèles de développement traditionnels? Pour de nombreux projets menés par des promoteurs, le retour sur investissement est basé sur une période de deux ans. Comment convaincre les investisseurs (une banque ou une personne) de s’intéresser à la durée de vie d’un bâtiment ou de contribuer à l’entretien à long terme d’un quartier ou d’un bloc? Comment puis-je gagner leur enthousiasme?
De, Perspective à long terme
Cher Long terme,
On dirait que vous êtes prêt pour le trait d’union. Vous voyez déjà les limites inhérentes à une évaluation du développement uniquement en termes de rendement financier, mais êtes-vous vraiment prêt à compromettre votre propre intérêt? Avant de vous engager dans cette voie à très long terme, pensez à l’impact sur vos proches et discutez-en avec eux. Vous devrez sacrifier de l’argent, du temps et de l’énergie tout en regardant vos pairs réaliser des gains faciles.
Commencez par repenser qui sont « ceux » ciblés par votre question. Après vous être rendu compte du nombre d’alliés dont vous aurez besoin pour une approche à long terme, allez à la rencontre de ceux qui sont dans votre domaine et en dehors. Vous vous retrouverez peut-être face à de petits investisseurs, mais à long terme, la communauté vous soutiendra, vous et vos projets, plus sûrement que ne le fera le capital.
Il se peut que les financiers traditionnels soient trop préoccupés par les gains à court terme pour vous fournir tout l’argent dont vous aurez besoin, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas vous aider. Adressez-vous d’abord aux entreprises sociales et aux fonds d’économie circulaire, recherchez le soutien du gouvernement et d’autres types de subventions institutionnelles qui pourraient avoir une vision à plus long terme, puis retournez voir les banques.
Bien à vous, Ne vous découragez pas
Cher Long terme,
Pour paraphraser Sara Ahmed : soyez rabat-joie et commencez à vous plaindre. Si le système ne fonctionne pas, créez le vôtre.
Appuyez le mouvement de la construction lente. C’est comme la nourriture lente ou la mode lente, mais pour les bâtiments.« La chose la plus radicale que quelqu’un puisse faire de nos jours est de travailler lentement ». Avez-vous un ou une amie douée en marketing? Pas seulement douée, mais vraiment douée, capable de convaincre les gens de prendre des hypothèques pour des studios en copropriété ? Demandez-lui de vous préparer une campagne promouvant la construction lente. Jumelez-la éventuellement à une certification. Cela a bien fonctionné pour LEED. La certification WELL a été créée (par un banquier d’affaires) il y a moins de dix ans et elle a déjà « certifié » plus de cinq millions de mètres carrés d’espaces auparavant non conformes.
Avez-vous envisagé d’autres moyens de produire des bâtiments en développant par exemple des stratégies de maintenance à long terme ? On a récemment parlé du moratoire sur la construction comme étant la seule réponse vraiment appropriée au changement climatique. Peut-être que la meilleure chose à faire à long terme est d’arrêter de construire?
Bien sûr, la réflexion à court terme peut avoir son utilité, en mettant à jour des terrains ou des bâtiments existants non disponibles à l’achat, mais susceptibles d’être utilisés pendant un certain temps. Attention à ne pas vous focaliser sur le long terme au point de passer à côté d’autres opportunités autour de vous.
Bien à vous, Un fonceur qui prend son temps
Avis de décès
D’une créature servile. L’architecte sans trait d’union est passé à trépas tôt dimanche matin après que le parachute en film alimentaire du monde universitaire n’a pas réussi à se déployer. Selon ses propres dires, l’architecte est né neuf mois après la pose du premier linteau sur pile, soit quelque temps entre la première incursion du protozoaire sur terre et la sortie de SOLIDWORKS.
« Archie », comme l’appelaient ses rares amis, était une créature servile et endurante que l’on voyait rarement en dehors du bureau. Mariée à son travail, Archie trouvait ses plus grandes joies dans la réduction à l’échelle de détails, la sous-facturation des heures et le loisir de regarder ses camarades d’études construire des maisons d’été pour leurs parents.
C’est le cœur lourd qu’elle laisse derrière elle, en plus de son cabinet, un client aimant et une bande d’associés en conception, de stagiaires non rémunérés, de fabricants numériques et de consultants. Son cercueil sera inhumé par l’équipe d’administration de la construction, afin de pouvoir la laisser tomber une dernière fois après la pose de la première pierre.
Correspondance manquée
Quartier en pleine expansion, samedi soir Vous : En route vers la banque pour un nouveau prêt au volant de votre Porsche 911. Moi : Le cycliste chargé de plans, sous votre roue droite. Vous avez créé des véhicules d’intérêt spécial pour chacun de vos projets. Pendant ce temps, j’ai porté un intérêt particulier à votre véhicule. Vous m’avez parlé de vos graphiques, voulez-vous être mon graphique mignon tout plein? #4RCH13
Annonce
Les concepteurs de duplex trouvent leur douce moitié parmi les comploteurs de subdivisions.
L’architecte, enfant unique des habitants Beau Zardt et Polly Tegnic, a épousé le promoteur, premier né de Mark Ette et Dee Regula de Chute-à-Risq, DE, le dimanche 23 janvier.
Le timide architecte, diplômé des programmes professionnels de l’Ivory League, s’est mué en expert en porcelaine, assumant très professionnellement l’organisation des horaires de plomberie – il a l’intention de devenir personne au foyer, désormais marié.
On aperçoit le fringant promoteur, diplômé du programme Vlookup et Xlookup de LinkedIn Learning, occupé à coordonner des initiatives philanthropiques et à tirer le meilleur parti des opportunités que la journée de vingt-quatre heures offre à chacun.
Le couple a établi son lien sur la base d’un commun dédain pour les nimbistes (adeptes du « pas dans ma cour ») et a entamé un partenariat stratégique peu de temps après. « Nous ne croyons pas aux rôles ou aux arrangements traditionnels », a déclaré le promoteur. « Je lui ai envoyé une demande de proposition et il m’a répondu immédiatement avec une proposition.»
La cérémonie a eu lieu à Notre-Dame-de-la Rémunération, officiée par REBNY.
Naissance
L’architecte et le promoteur d’un site proche de chez vous ont annoncé la naissance de leur premier enfant.
L’architecte-promoteur est arrivé à 6 heures du matin le lundi 24 janvier à l’hôpital Mémorial Saint-Urbain, et a fait en sorte que l’endroit soit voué à la démolition avant même que la créature n’ait été frappée sur les fesses. Il a pesé ses décisions financières avec sagacité et mesuré ses déclarations publiques.
L’architecte-promoteur a été accueilli chez lui par les universitaires et les assureurs. Sous l’effet d’un étrange processus d’hétérosisation, la chimère cryptique a émergé dans une veste Patagonia avec une tête pleine d’évaluations de risques. Le fier architecte est sorti pour fumer des cigares et n’a pas été revu depuis.
Courrier des lecteurs
J’ai lu la notice nécrologique du 21 janvier 2022 et je m’inscris en faux contre le ton employé. Je connaissais le défunt et j’en garde un bon souvenir. La parodie de décès d’Archie marque la fin d’une époque, une époque qui, j’en suis sûr, nous manquera beaucoup à tous.
Archie travaillait sans relâche, souvent un verre à la main, et faisait preuve d’un véritable dévouement à la cause. Il était tenace, n’avait pas peur et disait les choses comme elles étaient. Ses opinions n’allaient pas toujours dans le sens des courants dominants, mais son cœur était toujours à la bonne place.
Certains l’ont qualifié d’arrogant ou de méprisant; à ceux-là, je cite le formidable Phillip Johnson : « Si les architectes n’étaient pas arrogants, ils ne seraient pas architectes ».
C’était un homme d’entreprise. Un homme capable de plier le tissu même de l’univers pour ses clients : revêtements, logements abordables et tout le reste! Un esprit si innovant! Il y avait très peu de problèmes qu’il ne pouvait pas résoudre. À l’âge tendre de 63 ans, Archie était dans la force de l’âge et avait encore beaucoup à donner, mais ça ne pouvait pas durer. Les bons éléments disparaissent jeunes.
Ces derniers temps, il luttait. Soudain, sa ruse ne suffisait plus, sa fin était inévitable. Ses clients ne voulaient pas seulement un service et il ne pouvait s’y résoudre. Il a échoué au premier obstacle du nouveau test de respectabilité de la profession : « Qui représentez-vous de toute façon?».
La rumeur dit que, même sur son lit de mort, Archie s’accrochait à l’idée que sa vie a été une lutte. Je suis d’accord. S’il n’avait pas été impliqué, ça aurait été bien pire. Cela ne devait pas se terminer de cette façon. Un gentleman intègre; les quelques plaisirs simples que nous avons partagés se limitaient au Cognac, au Polo et à Vanilla Ice, et je ne peux pas penser à quelqu’un de plus apte à refléter les souvenirs chaleureux que j’ai de mon vieil ami.
Sincèrement vôtre, Cyril
Remerciements
Tout ce qui figure dans cette publication a été réalisé en une cinquantaine d’heures sur trois semaines, entièrement en ligne, d’où sont nées quatre-vingt-sept pages de notes comportant plus de vingt-cinq mille mots. Cela ne fut possible que grâce au dévouement des participants et à la générosité des personnes interrogées : Verena von Beckerath, Teddy Cruz, Issa Diabaté, Elsie Owusu, Amin Taha, Louis Schulz et Dijana Vučinić. Ils ont partagé une partie de leur temps avec nous et ont continué à répondre à nos courriels à tout moment.
Nous sommes également profondément reconnaissants envers les collègues et amis dont les conversations et le soutien ont façonné ce projet : Pooja Agrawal, Julia Albani, Alexis Blanchard Méthot, Giovanna Borasi, Monica Chadha, Karine Charbonneau, Charlie-Anne Côté, Alyson Drouin, Albert Ferre, Francesco Garruti, Martin Huberman, Iro Kalargyrou, Marie Kordovska, Ismaë Mallé, Marija Maric, Yimi Poba-Nzaou, Rafico Ruiz, Andrew Scheinman, Jack Self et Martien de Vletter.
Nous adressons un merci tout spécial à Hannah Medley pour la coordination.
Comment : ne pas devenir « promoteur » est commissarié par Lev Bratishenko, Conservateur, Public au CCA, et Joseph Zeal-Henry, qui a cofondé Sound Advice avec Pooja Agrawal afin d’explorer les inégalités spatiales par le biais de commentaires sociaux et de musique.
Depuis 2018, la résidence annuelle “Comment faire” du CCA produit des interventions dans des activités para-architecturales comme l’édition (Comment ne pas faire un magazine d’architecture), la curation (HComment ébranler le public) et les prix (Comment récompenser et punir). La résidence a été conçue comme une plateforme de création rapide d’outils en réponse à des opportunités et des besoins spécifiques. En 2022, elle entame un nouveau cycle de trois ans axé sur l’accélération des changements dans la pratique de l’architecture.