Le Corbusier au « pays des timides »

Jean-Louis Cohen se penche sur l'américanisme dans les années trente

En 1935, pour la première fois, Le Corbusier découvre à son tour New York, alors saisi par la crise, et met à distance ses gratte-ciel, « trop petits », et Central Park, « trop grand » pour préconiser une « refondation cellulaire » de la métropole. Publié en 1937, Quand les cathédrales étaient blanches assemble les déclarations d’allégeance (« I am an American ») et les critiques de la « catastrophe féerique » qu’est Manhattan.

Les conditions et les péripéties de ce voyage sont trop connues pour qu’il faille y insister1. Il n’est pas inutile en revanche de préciser que Le Corbusier est très tôt familier avec les principaux récits européens sur l’Amérique, qu’il s’agisse des reportages ouvriers comme Standarts ou des analyses économiques. Dans le domaine de l’architecture, il a pris connaissance des premières études de Werner Hegemann, auquel il emprunte une image dans Urbanisme alors que le Berlinois critique sa propre Ville contemporaine2, et il a poursuivi ses propres investigations sur le thème du gratte-ciel moderne au travers d’une suite de projets théoriques dans lesquels les ossatures métalliques restent lisibles derrière des enveloppes vitrées. Un épisode remarquable de ce processus est le travail fait en commun dans la perspective du plan pour Alger, que Le Corbusier étudie à partir de 1931, avec l’ingénieur turinois Guido Fiorini, l’auteur d’un principe constructif dénommé Tensistruttura. Ce dernier élabore avec l’entreprise de structures métalliques Savigliano plusieurs types de gratte-ciel de bureaux en forme de radiateurs3.


  1. Rem Koolhaas, New York délire: un manifeste rétroactif pour Manhattan, Paris, Chêne, 1978, pp. 206–225; Mardgcs Bacon « Le Corbusier et l’Amérique : première rencontre » et Mary McLeod, « Le rêve transi de Le Corbusier : l’Amérique ‘catastrophe féerique’ » in Jean-Louis Cohen, Hubert Damisch, Américanisme et Modernité, l’idéal américain dans l’architecture, Paris, Flammarion/École des hautes études en sciences sociales, 1993, pp. 191-207 et 209-227.  

  2. Le Corbusier, Urbanisme, Paris, G. Crès & Compagnie, 1925, p. 144; Werner Hegemann, lettre à Le Corbusier, 12 mars 1924, Fondation Le Corbusier, A 1(4).  

  3. Anna Maria Zorgno, Fiorini-Le Corbusier 1931–1935, Turin, Centre culturel français/Politecnico di Torino/SN delle Officine di Savigliano, 1988. 

Prompt à pourchasser dès le début des années 1920 tous les signes de la présence des beaux-arts en Amérique, où seuls les ingénieurs sont pour lui dignes d’estime, Le Corbusier n’éprouve guère de sympathie pour les analyses de Jacques Gréber et, parmi les Français émigrés en Amérique, seul Jean Labatut trouvera grâce à ses yeux. Après avoir répondu au programme du Groupe de l’habitation franco-américaine et s’être fait le propagandiste du taylorisme, il évoque dans ses articles de la revue Plans, rassemblés en 1935 dans La Ville radieuse, le dilemme de la société moderne : « américaniser ou bolcheviser? » En ce qui le concerne, la crise le rend anticapitaliste ou, à tout le moins, hostile au pouvoir de I’« argent ». Ailleurs, c’est une analyse plus architecturale du « désordre » de New York qu’il suggère lorsqu’il se demande « Descartes est-il américain ? », afin de mieux justifier ses propres gratte-ciel cartésiens1. Au terme d’un voyage rythmé par des conférences si nombreuses dans les universités et les associations qu’il prétendra avoir couvert 300 mètres de rouleaux de papier de ses croquis, Le Corbusier publie en 1937 Quand les cathédrales étaient blanches2, voyage au pays des timides, collage de textes aux origines les plus diverses – articles de la revue Prélude, notes de voyage, conférences tenues aux États-Unis, articles tels que « Où est le problème américain ? » –, auxquels s’ajoute sa réponse à un questionnaire proposé par Percival Goodman, le tout étant agrémenté de croquis explicatifs. Le plan du livre rend compte de ce collage, avec son début rappelant les misères subies en France par l’auteur, et le récit du voyage faisant alterner expériences, anecdotes et analyses plus ambitieuses.

Après l’épisode de la traversée sur le « paquebot tonifiant » qu’est le Normandie, Le Corbusier sacrifie à l’évocation de l’arrivée à New York, « spectacle de brutalité et de sauvagerie », scène d’ouverture pour une experience qui le laisse tout à la fois froissé, comme Duhamel, et ravi. Les registres de son livre associent la narration chronologique de son voyage, le recensement de ses « conquêtes » et l’énumération des paradoxes déjà formulés en 1935 dans la presse new-yorkaise, sur les gratte-ciel trop nombreux et trop petits et les Américains timides et décalés3.

Le Corbusier évoque aussi les connaissances faites outre-Atlantique: Austen, James Thrall Soby, Henry-Russell Hitchcock, rencontrés à l’Atheneum, sont des « météores […] qui jouent un rôle périlleux et épuisant ». Il fait allusion au travail de Wallace Harrison avec la même sympathie nimbée d’un certain paternalisme.


  1. Le Corbusier, « Descartes est-il américain? », Plans, no. 7, juillet 1931, pp. 49–64.  

  2. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, voyage au pays des timides, Paris, Plon, 1937, p. 49. 

  3. « Skyscrapers Not Big Enough, Says Le Corbusier at First Sight », New York Herald Tribune, 22 octobre 1935. 

Boris Mikhailovich Iofan, architect, Projet de Maison du gouvernement, Moscou : perspective, 1938, CCA

Le titre même du livre contient un double mystère qu’il n’est pas sans intérêt d’éclaircir. Dans « Descartes est-il américain? », l’image de Notre-Dame de Paris était dès 1931 opposée aux gratte-ciel. Désormais, Le Corbusier fait allusion au moment de la reprise de la construction médiévale lorsque, selon les termes de Raoul Glaber, l’Europe se « couvrait d’une blanche robe d’églises1 ». La mention du moment lors duquel « les cathédrales étaient blanches » prend la figure d’une métaphore de l’élan, de l’invention, de la fraîcheur. Les cathédrales du XXe siècle resteraient à bâtir et Le Corbusier est prêt, quant à lui, à les élever aux États-Unis. En effet, il y a « un monde à mettre en ordre, comme lorsque les cathédrales étaient blanches sur les décombres de l’Antiquité2 ». La blancheur est ici synonyme de nouveauté et de refus des règlements mutilants. Le Corbusier souligne que « les cathédrales étaient blanches parce qu’elles étaient neuves » et que « quand les cathédrales étaient blanches, on n’appliquait pas le règlement », faisant allusion aux procès en cours contre les solutions techniques adoptées à la Cité de refuge de l’Armée du Salut. C’est en revanche l’idée d’un élan constructeur collectif qu’il énonce à ce point : La grandeur est dans l’intention et non pas dans la dimension. Quand les cathédrales étaient blanches l’univers était soulevé tout entier par une immense foi dans l’action, l’avenir et la création harmonieuse d’une civilisation3.

En ce moment privilégié de l’histoire humaine, il affirme qu’« une idée commune, la chrétienté, dépassait tout ». Alors, « les compagnons maçons n’avaient cure d’être charmants », et « on ne pensait pas que la hauteur fût le signe d’une dégénérescence de l’esprit ». Alors, « l’esprit était conquérant », tandis que « les cathédrales de France sont noires aujourd’hui et l’esprit est meurtri »4. Le Corbusier ne manque pas non plus, pour ce qui est de l’enseignement, d’exprimer sa nostalgie d’un moment où « il n’y avait pas de diplôme gouvernemental (central); les métiers (et l’architecture) se pratiquaient dans les régions en fonction des ressources locales en matières premières, des climats, des coutumes. Le contrôle se faisait en plein travail, dans les corporations ». S’il effectue, second mystère du titre, un « voyage au pays des timides », alors même qu’il rencontre en Amérique, comme l’ultime remarque du livre en fait foi, un « jeune peuple – solide athlète », c’est que « l’urbanisme américain dans sa gigantomachie décèle une timidité périlleuse aux heures mêmes où il s’agirait de réagir et d’agir juste ». S’il déclare comprendre « les angoisses, les timidités et les brusques témérités qui sont le propre des forces jeunes », il les porte au débit d’un certain « manque d’équilibre » relevé au collège de Vassar où les jeunes filles étudient le Caravage. Il utilise les images picturales que lui inspire cette découverte pour formuler son admiration quelque peu mêlée de crainte devant la grande industrie: la lueur aveuglante des hauts fourneaux de Pittsburgh où l’éclat jaune de l’or sont complices des flammes vertes dans la crypte du Caravage et sur les autels du surréalisme saignants de sacrifices et de roses5.

La réflexion sur New York occupe une part notable de Quand les cathédrales étaient blanches, Le Corbusier découvrant enfin « la première ville construire à l’échelle des temps modernes », après lui avoir consacré des commentaires condescendants dans presque tous ses textes sur l’urbanisme depuis 1922. « Ville debout », New York apparaît depuis la baie comme une pelote d’épingles ou un grand hérisson.

À l’encontre de Paris, il s’agit d’un « grand diamant sec et pur, étincelant vainqueur ». « Trésor immense au centre même de Manhattan », Central Park est par ailleurs jugé « trop grand », car ce n’est au fond qu’« un trou au milieu des maisons ». Ce thème de l’échelle est récurrent, aucune occasion n’étant manquée pour souligner combien Manhattan « nous rappelle que l’homme est une fourmi ». Le Corbusier dépasse néanmoins l’observation de la ville comme entité statique pour en identifier les cycles de crise, comme dans le cas des changements de Chicago. Il condamne aussi les slums avec des accents à la Maxime Gorki, dénonçant le « slum moral » et « l’or, dieu, (qui) est un broyeur des coeurs ». S’interrogeant sur la dimension territoriale de la ville, il relève I’« encéphalite » de la région new-yorkaise, mais ne masque pas son émotion devant le spectacle de la vie quotidienne, retrouvant presque les termes de Fritz Lang: Broadway « ruisselle de lumières mobiles » au sein de cette « catastrophe féerique », une catastrophe qui est aussi un « levier d’espoir », tant cette ville est « diabolique »6.

La question du gratte-ciel est bien évidemment constitutive du récit de Le Corbusier. « Outil magnifique », le gratte-ciel est aussi une « proclamation », mais en termes exclusivement techniques. Bien qu’une grève des liftiers les paralyse lors de son voyage, « les ascenseurs fonctionnent » contrairement à leurs semblables parisiens. Au demeurant, certaines réalisations telles que le Philadelphia Savings Funds Society de Howe et Lescaze ou le Rockefeller Center sont admissibles en tant que services sociaux: travailler dans l’ensemble de Hood et Harrison, c’est se respecter7 »· Pourtant, la déception est perceptible dès l’arrivée: « Les gratte-ciel n’étaient pas de verre, contrairement à nos espoirs, mais de pierre avec des tiares dessus », écrit-il, faisant allusion indirectement à la coupole du San Francisco Call de James M. Reid, déjà dénoncée dans Vers une architecture. Plus loin, il déclare se rire « des couronnements de gratte-ciel new-yorkais, bouchons ciselés de carafons ». Non seulement les gratte-ciel sont « trop petits », mais encore ils sont « plus grands que les architectes » auteurs de ces fantaisies déplacées. De fait, le gratte-ciel n’est-il pas au fond un « accident de l’architecture, dont seules les jambes croissent »? Il s’agit là de constructions fondamentalement « déraisonnables, de bas en haut ». Cette absurdité se prolonge en termes d’urbanisme et, dans un curieux plaidoyer en faveur d’une forme urbaine qu’il dénonce par ailleurs, Le Corbusier juge que « le gratte-ciel n’est ici que négatif: il tue la rue et la ville […] il est anthropophage8».


  1. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, p. 39. 

  2. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, p. II 

  3. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, p. 39. 

  4. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 44, 53, 96 et 165. 

  5. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, p. 219. 

  6. Sur New York, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 51, 61, 62, 66–67, 102, 121–123, 127, 137, 150, 166–167, 230, 232, 280.  

  7. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 58, 73, 88–89, 118, 284.  

  8. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 72, 83,126, 163, 167,275, 278. 

Le regard sur les infrastructures est plus nuancé, précisément parce que, comme dans le cas du George Washington Bridge, l’architecte a été « congédié ». Le Corbusier s’intéresse à cette réalisation récente, mais aussi à Grand Central Station ou au Brooklyn Bridge, expression d’un « colossal sans K ». Dépassant les limites de Manhattan, dont il découvre les taudis urbains, il réfléchit sur les banlieues, zébrées par ces parkways qui « couvriront le territoire de l’USA d’un réseau sinueux, charmeur, pittoresque – un peu arrangé1 ». Car c’est bien dans les banlieues, la notation est juste, que l’« expérience de Ford donne sa leçon » et Le Corbusier oppose ici New York aux cités-jardins de Berlin, de Londres, de France et du Maroc. Les banlieues de New York et de Chicago sont atteintes par le « cancer» de l’automobile. Contrairement à la « ville des temps modernes », qui n’a pas de banlieue, la région urbaine dilatée avec ses cités-jardins « désarticulées » est l’extrême du « grand gaspillage ». Le New-Yorkais vit « muni de roues », tandis que « la famille est coupée en deux […] parce que les grandes villes sont construites à l’envers »2.

La visite des universités met en évidence les ressources humaines du pays. Le Corbusier note qu’à « l’âge des champions olympiques: chevelure bien plantée sur corps d’athlète; cœur ingénu, fort et faible », les Américains sont « tous des athlètes » vs « les étudiants de Paris […] muscles à l’abandon, ventre mal garni ». À Princeton, il découvre de « grandes tribus cossues, campées dans la verdure » mais saisies par « une grande terreur de voir s’ouvrir des portes sur l’inconnu de demain »; à Cranbrook, où il rencontre Eliel Saarinen, il admire une « retraite paradisiaque pour lutteurs écœurés ». Dans sa tournée d’enclave académique en isolat savant, il rend visite aux « jeunes filles en fleurs » du « couvent joyeux » de Vassar et son ambiguïté apparaît devant le « bel animal sain, très bel animal » qu’est la femme américaine, une femme qui « existe, dans la société de l’USA, par son travail intellectuel », mais qui lui fait peur au point de l’amener à rejoindre « celles qui croquent des gâteaux ». Sans doute l’image des « mannequins de cire de la Cinquième avenue », « idoles placées sur socle », révélant « une femme maîtresse, au sourire de dompteuse » s’est-elle montrée plus séduisante3…Observant plus largement la société américaine, Le Corbusier médite gravement sur son histoire et ses spécificités, identifiant les États-Unis à une sorte d’adolescent gauche. Ce « grand jeune homme qui souffre des maux obscurs de son âge » est « en état de refoulement » et reste « très forcément marqué par les disciplines et les débordements d’une société qui vient en quelque sorte de débarquer ». Avec leur « cœur mal réglé », les Américains n’ont « pas encore goûté aux joies de la pensée […] vivace, agissante, qui contient les joies d’une prairie profuse de fleurs »4. Il est en outre d’autant moins aveugle aux oppositions entre races et classes que le refus du docteur Barnes de lui faire visiter sa collection à Meryon le mortifie, lui révélant « le gros contentement des hommes qui ont fait l’Amérique5 ». Ailleurs, « notre milliardaire » Rockefeller « n’est qu’un pauvre homme dont le nom est sur le poteau indicateur de la montagne d’or » – ici le terme de Mendelsohn est repris – , tandis que les « chefs » du New Deal ne sont pas plus « renseignés » que leurs homologues français ou soviétiques.


  1. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 107, 109, 11 1, 118, 202.  

  2. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 115, 226–228, 252, 281.  

  3. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 164, 200, 204, 210, 213, 243, 310. Sur l’image de la jeune fille américaine dans la littérature française, voir Théodore Zeldin, Histoire des passions françaises 1848–1945, 2 Orgueil et intelligence, Paris, Le Seuil, 1980, pp. 147–148; en particulier, Th. Bentzon, Les Américaines chez elles, notes de voyage, Paris, Calmann Lévy, 1895.  

  4. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 151–152, 159, 220.  

  5. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 153–156. Ce chapitre sera excisé de la traduction américaine du livre publiée en 1948. 

Le Corbusier ne se contente pas d’observer et de décrire, d’interpréter et de critiquer. Comme lors de chacun de ses voyages depuis Moscou et l’Amérique latine à la fin des années 1920, il énonce des propositions. En premier lieu, s’il relève aux États-Unis, contrairement à Gréber, la « faillite » du « bon goût » français, il énonce cependant un programme qui tend à la coopération: le mot d’ordre est « travailler ensemble ». Face à la compétition des gratte-ciels, qui est bien une idée de ces « grands fous d’Américains », il s’agira de « corriger » ce type architectural en éliminant le bruit et la pierre car « dans vos aires, on se croit en cave ». Plus globalement, il entendra corriger New York, tant il est vrai qu’ « il faut un autre réseau » pour l’auto, et reprendre au bord du fleuve les docks, les rendre « superbes et purs ». Pour le « salut » de la ville, une troisième métamorphose devra être accomplie, introduisant une nouvelle échelle et de nouveaux réseaux pour réformer l’ « état cellulaire » de la ville. Extrapolant ses stratégies parisiennes dans lesquelles les expositions fournissent des occasions de diffusion pour ses projets, Le Corbusier imagine utiliser la World Fair de 1939 pour faire connaître ses positions1. Le programme esquissé par Quand les cathédrales étaient blanches est effectivement celui d’ouvrir un « nouveau Moyen Âge dans lequel il s’agira de tout construire », mais en abandonnant le laisser-faire et le gaspillage lié à l’autonomie. Il s’agira en somme d’être fidèle à une logique de l’angle droit, ce thème jugé « américain » et destiné à un développement fécond chez un architecte pour qui le voyage tant attendu s’est en fin de compte avéré plus frustrant que stimulant.


  1. Le Corbusier, Quand les cathédrales étaient blanches, pp. 78-79, 92-93, 99, 126, 271, 289. 

Cet article est extrait de l’ouvrage de Jean-Louis Cohen Scènes de la vie future : l’architecture européenne et la tentation de l’Américain 1893-1960.

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