Fabriquer la nature sauvage

Tiffany Kaewen Dang s’intéresse aux histoires enfouies des parcs nationaux canadiens

On peut affirmer que le Canada, en tant que nation, est mondialement reconnu pour la richesse de ses sites naturels. L’un des avantages les moins connus de la citoyenneté canadienne réside dans l’accès gratuit pendant un an à plus d’une quarantaine de parcs nationaux répartis à travers le pays1. À ce sujet, le site internet de Parcs Canada nous invite à : « Célébrez votre arrivée au Canada ou votre citoyenneté en vivant de grandes expériences canadiennes ! N’attendez plus pour visiter les endroits les plus impressionnants du Canada. Au plaisir de vous y voir ! »2 De toute évidence, être une personne canadienne, c’est passer du temps dans les grands espaces. Pour autant que je sache, cette offre s’applique immédiatement, contrairement à d’autres privilèges liés à la citoyenneté, tels que l’assurance maladie publique, qui peut nécessiter une période d’attente de deux à trois mois dans certaines provinces3. Ce programme est le fruit d’un partenariat depuis plus de dix ans entre Parcs Canada et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Cette initiative apparaît comme une manière peu subtile de signaler l’importance des parcs nationaux dans la définition de l’identité nationale au Canada.

Aujourd’hui, l’importance considérable accordée par la population canadienne aux parcs nationaux est perçue comme une composante essentielle de l’identité nationale. Or, cette relation n’a rien d’intrinsèque. Le lien entre l’identité nationale canadienne et le réseau des parcs nationaux est le résultat de plus d’un siècle de récits habilement façonnés autour des paysages naturels du pays. Ces récits constituent une force culturelle puissante, emblématique de l’histoire du Canada en tant que nation colonisatrice, et ont joué un rôle clé dans la dissimulation des nombreuses histoires tumultueuses de déplacement forcé et d’exploitation qui ont accompagné la création et la gestion de ces parcs. À travers ce texte, je me propose d’élucider certaines de ces histoires enfouies en m’intéressant au premier parc national du pays : le parc national de Banff.


  1. Ou personne qui a nouvellement acquis la résidence permanente. 

  2. Agence Parcs Canada, « Entrée gratuite pour les nouveaux arrivants au Canada et les nouveaux citoyens canadiens », 5 mars 2024, https://parcs.canada.ca/voyage-travel/admission/cultur  

  3. Terre-Neuve-et-Labrador et l’Ontario sont les seules provinces qui n’imposent pas de période d’attente aux nouvelles personnes résidentes qui souhaitent bénéficier de l’assurance maladie publique. 

Couverture de The Canadian Pacific, the New Highway to the Orient across the Mountains, Prairies and Rivers of Canada (Le Canadien Pacifique, la nouvelle route vers l’Orient à travers les montagnes, les prairies et les rivières du Canada), Canadian Pacific Railway, 1890.

L’histoire des parcs nationaux au Canada remonte au milieu des années 1880, lorsque des ouvriers du Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) découvrent plusieurs sources d’eau chaude dans la région connue aujourd’hui sous le nom de parc national de Banff. En partie à l’initiative des responsables du chemin de fer, qui y voient une opportunité pour augmenter la fréquentation de la future ligne ferroviaire transcontinentale, le Premier ministre John A. Macdonald décrète la zone entourant les sources comme réserve en 1886, marquant ainsi la création du premier parc national du pays. Durant les premières décennies du parc, le CP joue un rôle déterminant dans le développement touristique de la région de Banff. Ses contributions incluent à la fois l’aménagement physique du parc et un travail de marketing ambitieux pour promouvoir Banff au Canada et à l’étranger. Les guides et les brochures du CP, faisant la promotion du service ferroviaire transcontinental à travers le Canada à la fin du XIXe siècle, détaillent de nombreuses descriptions et illustrations des parcs nationaux des montagnes Rocheuses. Ces documents étaient conçus pour inciter les personnes qui traversaient le Canada à faire des étapes dans cette région, et présentaient les Rocheuses comme l’un des joyaux de la nation. Par exemple, un guide de 1888 décrit Banff en vantant sa beauté naturelle : « Le gouvernement canadien a fait de cette région, qui s’étend sur de nombreux kilomètres, un parc national, et beaucoup a déjà été fait pour enrichir sa beauté naturelle, ou plutôt pour faciliter l’accès à ses splendeurs »1. Plus loin, le texte explique que les sources de Banff possèdent « de merveilleux pouvoirs curatifs […] qui ont déjà attiré des milliers de personnes, souvent venues de très loin »2. Dans d’autres brochures, le CP loue les vertus « médicinales » des sources thermales, allant jusqu’à fournir une description quantitative des différents produits chimiques (dont le chlore, le soufre et le lithium) présents dans l’eau pour justifier ses propriétés curatives3.

En plus de fournir un accès ferroviaire à la région et d’encourager sa désignation comme parc national, le CP construit et entretient des hôtels destinés à attirer et à accueillir les touristes. En 1888 et 1890 respectivement, le Banff Springs Hotel et le Chateau Lake Louise ouvrent leurs portes. Ces établissements haut de gamme figurent parmi les premiers du réseau de grands hôtels ferroviaires du CP, érigés le long de la ligne transcontinentale au tournant du XXe siècle, spécialement conçus pour les touristes voyageant en train. L’hôtel Banff Springs était surnommé le « château des Rocheuses » ; l’eau chaude des sources thermales était acheminée directement dans les luxueuses piscines de l’établissement.


  1. « The Canadian Pacific, the new highway to the east across the mountains, prairies & rivers of Canada », 1888, p. 33, FC 02 0203 no. 14583, version numérisée dans la collection de Canadiana ; https://www.canadiana.ca/view/oocihm.14583 

  2. Ibid. 

  3. « Banff in the Canadian Rockies and the Glaciers of the Selkirks reached by the Canadian Pacific Railway », 1899, FC219 B3 1899, version numérisée dans la collection de Canadiana ; https://www.canadiana.ca/view/oocihm.00448 ; « Summer Tours via Canadian Pacific Railway across the continent to Banff, Glacier, Kootenay & the Pacific Coast », 1898, CC_TX_195_002_002. Wallace B. Chung and Madeline H. Chung Collection, University of British Columbia Library Rare Books and Special Collections, Vancouver, Canada. 

Couverture de Banff in the Canadian Rockies and the Glaciers of the Selkirks : Reached by the Canadian Pacific Railway, Canadian Pacific Railway Co, 1899.

En parallèle des infrastructures construites par le CP, la ville de Banff connaît un développement significatif, impulsé par le gouvernement fédéral [Dominion] et mené par le responsable du parc, un arpenteur-géomètre et un architecte paysagiste du nom de George Stewart. Ce dernier supervise la conception et la réalisation d’une série de projets visant à faciliter le tourisme, tels que la construction de routes, de sentiers pédestres, de ponts, de barrages, ainsi que la création de plans d’urbanisme et de programmes de plantation ornementale. Ces aménagements sont entrepris dans la région de Banff dans le but d’en faire une destination touristique de premier ordre, en s’appuyant, dans une certaine mesure, sur les idéaux esthétiques des paysages pittoresques et sauvages. Stewart, en particulier, s’inspire des principes de l’aménagement paysager pittoresque en vogue dans l’Angleterre du XVIIIe siècle pour concevoir ses nouveaux sentiers de randonnée. Il écrit, par exemple, à propos de la conception d’un sentier en haut du Mont-Tunnel :

Le sentier mène au sommet de la montagne, d’où l’on jouit d’une vue étendue sur la vallée inférieure de la Bow et où apparaissent ses nombreuses îles […] Une vue sans égale […]

Le sentier serpente ensuite le long de la crête de la montagne jusqu’à l’extrémité nord, dévoilant au fur et à mesure les nombreux lieux enchanteurs des vallées qui rayonnent à partir de cette montagne. En atteignant le point le plus élevé, […] la vallée de la Cascade se révèle dans toute sa beauté et une partie du lac Minnewanka est visible, avec les chaînes du Palliser et de l’Inglismaldie qui le surplombent de part et d’autre.1


  1. Dominion of Canada, « Part VI. Rocky Mountains Park » de l’Annual Report of the Department of the Interior for the Year 1891 dans Sessional Papers Vol. 14 First Session of the Seventh Parliament (1891). 

Stewart a conçu plusieurs sentiers dans le nouveau parc national en adoptant une approche similaire, consistant à faire serpenter les chemins à travers le paysage, de manière à révéler progressivement, à chaque tournant, des points de vue variés sur le paysage. Selon les théoriciens de l’esthétique du XVIIIe siècle, tels que William Hogarth et William Gilpin, l’un des éléments clés des paysages pittoresques réside dans le sentier sinueux. Selon eux, un paysage gagnait en beauté lorsqu’il était découvert dans le mouvement, les scènes se dévoilant et se dissimulant tour à tour au fil de la progression de la personne qui se promène1. Aujourd’hui, le sentier de 2,4 kilomètres qui gravit le Mont-Tunnel depuis la ville demeure l’une des randonnées les plus prisées de Banff.


  1. Voir Vittoria Di Palma, « Flow: Rivers, Roads, Routes and Cartographies of Leisure » in Routes, Roads and Landscapes, Routledge, Londres, 2011. 

Couverture de Summer tours by the Canadian Pacific Railway, Passenger Department, Canadian Pacific Railway, 1894.

Parallèlement à cette transformation du paysage (physique ou rhétorique), les règlements du parc sont aussi définis pour contrôler les types d’activités autorisées au sein du parc national et, par extension, les types de personnes autorisées à y accéder. Plus précisément, les restrictions imposées à la chasse ont progressivement conduit à l’éviction des membres de la Première Nation Îyârhe (Stoney) de la région, qui englobait une partie de leurs terres de chasse traditionnelles. Tandis que la chasse récréative était autorisée dans le parc, la chasse de subsistance en était interdite. Les responsables du parc considéraient que la population Îyârhe devait être « exclue du parc », arguant que « leur destruction du gibier et leurs déprédations parmi les arbres d’ornement font de leurs visites trop fréquentes dans le parc une source de grande inquiétude »1. Par ailleurs, la restriction des activités de chasse des communautés était supposée encourager leur assimilation. Finalement, l’exclusion des Îyârhe s’est opérée en collaboration avec l’agent des Indiens de la réserve de Morley [Mînî Thnî], située à l’extérieur du parc, qui avait le pouvoir de décider quand et pour quelles raisons les membres de la communauté étaient autorisés à quitter la réserve. Les Îyârhes étaient signataires du Traité numéro 7, conclu en 1877 entre la Couronne canadienne et plusieurs nations autochtones des contreforts des Rocheuses, représentées par le chef Crowfoot [Isapo-Muxika] de la Confédération des Pieds-Noirs [Niitsítapi], permettant au gouvernement canadien de récupérer les terres nécessaires à la construction du chemin de fer transcontinental. Le développement du parc national de Banff a ainsi contribué à un projet de dépossession Autochtone.

Il est important de préciser qu’à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la notion de « nature sauvage » n’était pas encore strictement associée à l’idée d’un espace inhabité ou vierge comme c’est souvent le cas aujourd’hui. En effet, l’art paysager européen de l’époque intégrait fréquemment des figures Autochtones dans ses représentations, soulignant ainsi le caractère « primitif » de ces paysages2. De même, la tradition dominante de l’art paysager en Amérique du Nord, représentée par les œuvres de l’Hudson River School, incluait régulièrement des personnages humains, témoins imagés de la beauté sublime de la nature sauvage américaine. Dans ce contexte, la présence des Îyârhes dans le parc national n’était nullement incongrue, du moins d’un point de vue esthétique. Leur exclusion du parc national de Banff a été facilitée principalement par la mise en place de règlements restrictifs vis-à-vis de la chasse, qui privilégiaient la chasse récréative au détriment de celle de subsistance3. À cela s’ajoute l’opinion du ministère des Affaires indiennes selon laquelle il fallait décourager les peuples autochtones de quitter la réserve pour chasser, afin d’accélérer leur assimilation à des modes de vie plus sédentaires.


  1. Dominion of Canada, « Part VI. Rocky Mountains Park » de l’Annual Report of the Department of the Interior for the Year 1888 dans Sessional Papers Vol. 12 Second Session of the Sixth Parliament (1888). 

  2. Jonathan Bordo, « Jack Pine — Wilderness Sublime or the Erasure of the Aboriginal Presence from the Landscape », Journal of Canadian Studies 27, no. 4, janvier 1993, 98-128. 

  3. Ted Binnema et Melanie Niemi, « ’Let the Line Be Drawn Now’: Wilderness, Conservation, and the Exclusion of Aboriginal People from Banff National Park in Canada », Environmental History 11, octobre 2006, 724-50. 

Levé topographique du Canada, feuille End Mountain, 1891, (CU14029452) par Canada. Direction des levés topographiques, organisme émetteur. Bureau de l’arpenteur général, lithographe, Drewry, W.S. (William Stuart), cartographe, McArthur, J.J. (James Joseph), 1856-1925, cartographe. Avec l’aimable autorisation de Historical Maps Collection, Libraries and Cultural Resources Digital Collections, University of Calgary.

Dans la lignée de ce sentiment face à la présence des corps Autochtones dans les représentations artistiques de la nature sauvage, les guides et brochures publiés par le CP au tournant du XXe siècle mentionnent également les peuples autochtones dans le paysage canadien. Dans ces textes, leur existence est présentée de manière très spécifique, reflétant les logiques raciales propres au colonialisme de peuplement. Le colonialisme de peuplement est une forme de colonialisme dans laquelle les forces colonisatrices investissent un territoire avec l’intention de s’y installer de manière permanente, en se présentant comme la population légitime. Ce processus nécessite non seulement l’établissement d’infrastructures physiques nécessaires pour subvenir aux besoins de leur société (comme les routes, les chemins de fer et les villes), mais aussi d’affirmer leur hégémonie culturelle, ce qui peut se traduire par la création de mythes nationaux fondateurs. La description des peuples autochtones dans les textes de l’époque contribue à la fabrication de ce mythe national en plaçant de manière anachronique les peuples et les cultures autochtones dans un passé lointain et en réaffirmant les communautés coloniales comme légitimes et gardiennes de la terre. Par exemple, en décrivant les nations pieds-noirs [Niitsítapi] vivant dans les contreforts orientaux des Rocheuses, un guide du CP explique que « nous sommes maintenant dans le pays des peuples pieds-noirs, autrefois redoutés, les plus impressionnants et farouches de toutes les tribus indiennes, aujourd’hui pacifiquement installés dans une réserve à proximité »1.

Un élément fondamental de la transformation du parc national de Banff en une destination touristique d’importance nationale réside dans l’imposition d’une vision coloniale sur le paysage. Il ne suffisait pas de préserver l’étendue de terre autour des sources thermales, il fallait aussi lui conférer une valeur symbolique dans l’imaginaire national pour attirer les touristes. En plus de l’aménagement physique du parc et de sa promotion culturelle, l’application de concepts esthétiques coloniaux européens, tels que le pittoresque, a joué un rôle primordial. Simultanément, la régulation de certaines activités telles que la chasse a permis d’utiliser le parc comme un instrument de dépossession et d’assimilation des populations autochtones. En dernier lieu, bien que cela n’ait pas été l’objet de cet article, il me semble important de mentionner les régimes racialisés d’engagisme et d’exploitation de la main-d’œuvre utilisés par le CP pour bâtir et exploiter son réseau transcontinental à cette époque. Pour rendre les paysages des Rocheuses accessibles aux peuples colons canadiens, le CP a eu recours à une main-d’œuvre chinoise engagée (engagisme) dans les années 1860 et 1870 pour construire le chemin de fer dans les montagnes de la Colombie-Britannique et a employé de préférence des personnes noires comme porteurs de wagons-lits sur la route transcontinentale jusqu’au milieu du XXe siècle.

En guise de conclusion, je propose un bref examen du verbiage officiel de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Celle-ci stipule que les parcs nationaux sont « créés à l’intention du peuple canadien pour son bienfait, son agrément et l’enrichissement de ses connaissances »2. Toutefois, comme le suggère cette formulation, la définition du « peuple canadien » a évolué au fil du temps, reflétant l’histoire complexe du Canada en tant que nation coloniale de peuplement.


  1. « The Canadian Pacific, the new highway to the east across the mountains, prairies & rivers of Canada », 1888, p. 31, FC 02 0203 no. 14583, version numérique dans la collection Canadiana ; https://www.canadiana.ca/view/oocihm.14583 

  2. La loi originale de 1887, intitulée « loi sur le parc des Montagnes Rocheuses », n’a été révisée que rarement au cours des 113 dernières années, et son libellé n’a subi que des modifications mineures. La version actuelle (modifiée pour la dernière fois en 2000) commence ainsi : « Les parcs sont créés à l’intention du peuple canadien pour son bienfait, son agrément et l’enrichissement de ses connaissances… ». (Canada National Parks Act, S. C. 2000, c. 32) 

Cet article a été traduit de l’anglais par Gauthier Lesturgie.

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