Joseph Rykwert explore le dessin comme le signe d’une intention, et examine le passage du dessin à la peinture, la sculpture ou la construction comme un processus de traduction qui doit reconnaître l’autonomie des différents arts.

Joseph Rykwert, professeur émérite titulaire de la chaire d’architecture Paul Philippe Cret et ancien président du programme de doctorat en architecture de l’Université de Pennsylvanie, est arrivé aux États-Unis en 1988, après avoir enseigné durant plusieurs années à l’Université de Cambridge et à l’Université d’Essex, où il a mis sur pied le premier programme d’histoire et de théorie de l’architecture au monde. Il a donné des conférences et des cours dans la plupart des grandes écoles d’architecture à l’échelle internationale et a occupé des postes de professeur invité entre autres à l’Université Princeton, à la Cooper Union (New York), à la Harvard Graduate School of Design et à l’Institut d’urbanisme (Paris).

Lauréat du prix Bruno Zevi en histoire de l’architecture de la Biennale de Venise en l’an 2000, il a aussi été boursier du Center for Advanced Studies in the Visual Arts (Washington, DC) et du Getty Center for the History of Art and the Humanities (Los Angeles). Rykwert a publié de nombreux ouvrages, dont les plus reconnus sont The Seduction of Place: The History and the Future of the City (2000), The Dancing Column: On the Orders of Architecture (1996), The Idea of a Town: The Anthropology of Urban Form in Rome, Italy and the Ancient World (1988) et On Adam’s House in Paradise: The Idea of the Primitive Hut in Architectural History (1981).

Joseph Rykwert était Chercheur Mellon du CCA en 2005.