Chercheur en Résidence Nikola Jankovic explore le biomodernisme, un néologisme qui souhaite articuler la question du vivant en relation avec les questions du modernisme.
[Le biomodernisme] offre non seulement une perspective anthropologique des caractéristiques du dualisme moderne sur la compréhension du temps et de l’espace, mais également une perspective similaire de la discipline et de rassurer une population grâce à ce que Michel Foucault a appelé biopouvoir / biopolitique. Cependant, à la suite de la Première Guerre mondiale et de ses dix millions de morts, ce type de gestion administrative a dû faire face aux conditions de densité urbaine, d’insalubrité et de congestion. Alors que les architectes d’avant-garde se surenchérissaient avec des propositions quantitatives et qualitatives, de nouveaux programmes ont vu le jour pour la santé publique, la sécurité sociale et les congés payés. Avec les médecins, les architectes pourraient contribuer à réduire, guérir, prévenir et même éliminer les miasmes et les maladies. Alors que leurs projets d’hygiène s’épanouissaient, les citoyens ou patriotes mobilisaient leur âme, leur esprit et leur esprit. La montée des masses coïncide avec celle des nationalismes et des totalitarismes, normalisés et normalisés comme la planification de toute autre construction à l’époque. C’est dans ce contexte historique que la biopolitique moderne prend la forme de« biomodernisme ». La prédication du préfixe innocent bio-évolue vers le cancer de ce qui aspirait à être esthétiquement le plus moderne. Le biomodernisme, en réalité, est la double contraction - le remue-ménage - du “modernisme” et du “biologisme”. Empêcher, guérir et guérir les masses et les individus ne suffit plus. Suite à la proposition du futur lauréat du prix Nobel Hermann J. Muller de” eugéniser “l’homme et la femme soviétiques, le choix, l’habillage, la reproduction et l’amélioration des générations actuelles et futures deviennent, bien que sur un registre plus discret et plus diffus, le désir de Existensminimum, occuper l’espace vital et, dans The Brave New World, habiter les «machines» de toutes les villes rayonnantes dédiées à «l’Autorité». Pris dans ses dimensions collectives, symboliques et fonctionnelles, l’architecture devient une question de société et civilisation.
Nikola Jankovic était chercheur en résidence au CCA en 2008.
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