Le chercheur en résidence Lee Stickells présente ses recherches :
Le terme « maison autonome » est apparu au début des années 1970 pour désigner des habitations conçues et construites avec des systèmes intégrés permettant l’autosuffisance en matière d’utilisation d’énergie, de consommation d’eau, de gestion des déchets et de production alimentaire. Il s’est rapidement appliqué à une variété de projets proposant des approches diverses d’indépendance des systèmes. Un article paru en 1976 dans AD décrit la maison autonome comme « l’un des projets cultes les plus en vue en matière d’avant-garde architecturale. »
L’émergence de cette fascination pour la maison autonome en tant que projet architectural distinct prend sa source dans les intenses débats environnementaux, sociaux et politiques de la fin des années 1960 et des années 1970 entourant la question de l’avenir de la société industrielle, et l’intérêt n’a fait que s’aiguiser avec la crise pétrolière de 1973. L’idéal d’une habitation autosuffisante illustre la manière dont, face à une montée de l’inquiétude, les dépendances institutionnelles existantes étaient remises en question, le design étant alors considéré comme un moyen d’assurer indépendance et survie.
Les concepteurs de maisons autonomes ont entrepris de refondre la relation entre architecture et systèmes technologiques, environnementaux, sociaux et économiques, et de repenser le rôle de la discipline. L’étude de ce courant autonomiste des années 1970 permet de mettre en exergue les réalités entrecroisées de l’architecture expérimentale, de l’environnementalisme, des transformations culturelles et des débats technologiques d’après-guerre.
Lee Stickells est professeur associé à la faculté d’architecture, de design et d’aménagement de l’Université de Sydney et codirecteur du Cities Network de l’université. Ses recherches portent sur le potentiel que représente l’architecture en tant que moyen de définir d’autres manières de vivre, particulièrement dans sa capacité à réinventer les termes de la vie sociale, la façon dont nous vivons les uns avec les autres. Lee a codirigé The Right to the City (2011), et a contribué à différentes anthologies, notamment Out of Place (Gwalia) (2014), The Handbook of Interior Architecture and Design (2013) et Beyond Utopia (2012). Ses essais ont été publiés dans des revues comme Fabrications, ARQ: Architectural Research Quarterly et Transition. Lee est actuellement membre du comité de rédaction de la Society of Architectural Historians, Australie et Nouvelle-Zélande, et de celui du périodique Architectural Theory Review.
Lee Stickells était chercheur en résidence au CCA en 2015.
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