Mercredi, le 27 mai, nous animerons une période de questions en direct avec Natalija Majsova sur Instagram à 14h, heure de Montréal (20h, heure d’Europe centrale). Vous pouvez soumettre vos questions pour l’évènement en direct à l’adresse public@cca.qc.ca ou les indiquer dans la section des commentaires sur YouTube.
Le lancement de Spoutnik et les premiers vols spatiaux habités ont éveillé l’intérêt du public pour la science-fiction et ont provoqué un déferlement en URSS de films abordant les thèmes de l’exploration spatiale. Ce phénomène n’est pas passé inaperçu aux États-Unis, pays rival de l’URSS autant dans la guerre froide que dans l’« astroculture ». Des productions soviétiques comme le thriller The Heavens Call (1959) d’Alexandre Kozyr et de Mikhaïl Karioukov, de même que le chef-d’œuvre de l’exploration spatiale Planet of the Storms (1962) de Pavel Klouchantsev ont été adaptées pour le public américain grâce à Roger Corman. Même 2001: A Space Odyssey (1968), le classique de Stanley Kubrick, a été basé sur des dessins créés par l’artiste Iouri Shvets pour The Heavens Call.
Mais qu’est-ce qui se cache derrière les solutions techniques novatrices? Le monde du cinéma soviétique des années 1950 et 1960 comprend aussi The Road to the Stars (1957), populaire film scientifique de Klouchantsev, I Was a Satellite of the Sun (1959), drame scientifique de Viktor Morgenstern, Toward a Dream (1963), un mélodrame spatial de Mikhaïl Karioukov et Otar Koberidze, Andromeda Nebula (1967), un hommage au communisme interplanétaire de Evgeni Sherstobitov et le décalé The Mysterious Wall (1967) d’Irina Povolotskaia. Ce mélange hétérogène offre un aperçu unique des constructions cinématographiques de l’avenir soviétique et des interactions avec les États-Unis à l’époque du « dégel » de Khrouchtchev, en plus d’établir certains des clichés des films de science-fiction soviétiques pour les décennies à venir.
Cette conférence fait partie de Chercher un nouveau Nouveau monde. Plus les gens sont mécontents sur terre, plus ils placent leurs espoirs dans l’espace. Au-delà de l’aspect terrestre de l’exposition Construire un nouveau Nouveau monde, quatre études de cas datant d’avant la révolution à la course à l’espace se tournent vers la science-fiction russe pour sonder les idées et les espoirs nourris par les individus sur la nouvelle organisation de la société. Par nature expérimentales, les histoires et les films de science-fiction pouvaient réfléchir sur ce qui était possible – ou ne l’était pas – dans la réalité russe et penser au-delà de celle-ci.
Natalija Majsova est professeure adjointe au Centre d’études culturelles et religieuses à l’University of Ljubljana, où elle fait des recherches sur la culture et le cinéma post-socialiste, sur l’esthétique de l’ère spatiale et sur les « astrocultures » comparées. Elle a récemment publié The Constructor, Aesthetics, and the Cosmonaut: Outer Space in Contemporary Russian Film 2001–2017 (2017).
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