Matières premières
$18.00
(disponible en magasin)
Résumé:
'Matières premières' s’ouvre sur trois citations de femmes – Anne Truitt, Anni Albers et The Slits – qui donnent le ton au premier livre de l’artiste visuelle Annie Descôteaux. Entre la confidence et le désaveu, la révolte et la boutade, ces courts textes poétiques se présentent sous forme de réflexions écoféministes et décomplexées quant à la place de l’artiste au sein(...)
Matières premières
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Prix:
$18.00
(disponible en magasin)
Résumé:
'Matières premières' s’ouvre sur trois citations de femmes – Anne Truitt, Anni Albers et The Slits – qui donnent le ton au premier livre de l’artiste visuelle Annie Descôteaux. Entre la confidence et le désaveu, la révolte et la boutade, ces courts textes poétiques se présentent sous forme de réflexions écoféministes et décomplexées quant à la place de l’artiste au sein de l’institution, et plus intimement, au cœur de la vie quotidienne. Pour Descôteaux, l’art est une expérience esthétique et intérieure indissociable de la vie secrète des choses : « je tire ma force du royaume des couleurs et des objets ».
Comestibles (5. Saucisse)
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Punkt Press vol. 1 : des gens, des objets
Comestibles (5. Saucisse)
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$15.00
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Punkt Press vol. 1 : des gens, des objets
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« Je proviens d’une longue lignée de femmes-repas. Dès la petite enfance, mon appétence m’a fait remarquer. Ma grand-mère et ma tante m’offrent tout ce que j’aime au petit-déjeuner. «Mange, Annie, mange!» somment-elles, sincèrement ravies et impressionnées par la quantité de nourriture que je peux avaler. Je n’ai jamais su dire «non». ~ Fière de manger « comme un homme(...)
Annie Descôteaux : Ad nauseam
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« Je proviens d’une longue lignée de femmes-repas. Dès la petite enfance, mon appétence m’a fait remarquer. Ma grand-mère et ma tante m’offrent tout ce que j’aime au petit-déjeuner. «Mange, Annie, mange!» somment-elles, sincèrement ravies et impressionnées par la quantité de nourriture que je peux avaler. Je n’ai jamais su dire «non». ~ Fière de manger « comme un homme », je m’interroge : la ripaille serait-elle réservée aux chasseurs et aux chefs cuisiniers désirant faire montre de leur virilité, laissant les troubles alimentaires, et donc les maladies mentales, aux femmes ? ~ Si le fait de manger est d’abord une fonction biologique, quand et pourquoi la gourmandise intervient-elle ? Est-ce donc le symptôme d’une nature ardente, d’une sensualité débridée qui n’a trouvé aucun autre vecteur : un onanisme de l’estomac? Ou plutôt la peur ancestrale du manque et de la famine, évoquée par ma mère, élevée dans les faubourgs populaires de Saint-Henri? Est-ce une conséquence de la tristesse inconsolable d’exister? Dégoûtée à l’avance de ce corps dont je renie la matière, j’ai développé une tendance à m’abîmer dans l’excès… ~ L’équilibre entre la réplétion et la culpabilité qui s’ensuit se négocie mal. Le corps s’est emballé, a réclamé sa part de jouissances et de sensations fortes. Lorsqu’il se sera reposé, il demandera à recommencer parce qu’il s’ennuie. Entre la bombance et la salade étuvée, la beuverie et l’eau minérale, je choisis indéniablement le plat de résistance et la bouteille de vin. Ad nauseam!»