Les mondains sauvages
$54.95
(disponible en magasin)
Résumé:
Cet essai renverse le regard porté sur les récits d’arrivées dans les grandes villes : et si ces «romans d’apprentissages», ces «romans de migrations», au lieu d’être des trajectoires d’émancipation, n’étaient-ils pas plutôt des romans d’ensauvagement ? La ville, l’urbanité n’est pas le stade ultime de la civilisation : au sein de sociétés capitalistes et inégalitaires,(...)
Les mondains sauvages
Actions:
Prix:
$54.95
(disponible en magasin)
Résumé:
Cet essai renverse le regard porté sur les récits d’arrivées dans les grandes villes : et si ces «romans d’apprentissages», ces «romans de migrations», au lieu d’être des trajectoires d’émancipation, n’étaient-ils pas plutôt des romans d’ensauvagement ? La ville, l’urbanité n’est pas le stade ultime de la civilisation : au sein de sociétés capitalistes et inégalitaires, c’est bien le mythe positif de la ville contemporaine qu’il faut revoir à nouveaux frais. À partir des chefs-d’œuvre de Marcel Proust, d’Osman Lins, de V. S. Naipaul, de Joyce Carol Oates et de Roberto Bolaño, l’auteur s’attache à définir ce qu’il entend par « mondains sauvages » : lorsque la ville est une erreur, un cauchemar, les personnages travaillent à leur propre dépossession. Les villes sont malades, trouées, névrosées – dessinant des paysages labyrinthiques. Luciano Brito analyse comment émerge une poétique sous le signe du devenir-végétal de l’urbain. Le croisement audacieux des grands romanciers du XXe siècle à travers le monde propose ainsi une vision renouvelée des grandes villes, du bidonville à la mégapole, de l’agglomération branchée aux faubourgs sales.
Théorie de l’urbanisme