Objets & mémoires
$30.00
(disponible sur commande)
Résumé:
Objets perdus, objets retrouvés ? Subrepticement, le passé se loge dans les objets de la vie quotidienne, dans les sensations qu'ils éveillent et qui lui servent de supports mnémoniques. La recherche proustienne du temps perdu peut se décliner sous l'angle de l'objet. Cet ouvrage a lancé l'invitation à des chercheurs, spécialistes de ces questions, de développer la(...)
Théorie de l’architecture
juin 2007, Paris, Québec
Objets & mémoires
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Prix:
$30.00
(disponible sur commande)
Résumé:
Objets perdus, objets retrouvés ? Subrepticement, le passé se loge dans les objets de la vie quotidienne, dans les sensations qu'ils éveillent et qui lui servent de supports mnémoniques. La recherche proustienne du temps perdu peut se décliner sous l'angle de l'objet. Cet ouvrage a lancé l'invitation à des chercheurs, spécialistes de ces questions, de développer la relation qu'ils établissent entre objets et mémoires. Plusieurs perspectives contemporaines en sciences sociales proposent de dépasser une lecture symboliste des objets en défendant l'idée selon laquelle ils sont au cœur des rapports sociaux. En s'attachant à décrire les dispositifs auxquels ils prennent part, ces théories donnent aux objets une position d'égalité avec les humains dans leur capacité à construire le monde. Ce rôle leur confère une place privilégiée dans la mise en mémoire de l'histoire. Objets refuges de l'identité, du patrimoine, de l'art, de la valeur marchande, des souvenirs familiaux, tous concentrent des formes d'investissements. De l'investissement compensatoire à la consolation, à la délégation morale ou aux régimes de valeurs biographiques, ces postures impliquent différents traitements : passion, haine, fétichisme ou affranchissement de l'objet. Les auteurs : James Clifford, Michèle de la Pradelle, Octave Debary, Jacques Hainard, Janet Hoskins, Emmanuelle Lallement, Bruno Latour, Gérard Lenclud, Thierry Paquot, Dominique Poulot, Arnaud Tellier, Laurier Turgeon, Jean-Philippe Uzel
Théorie de l’architecture
$54.95
(disponible sur commande)
Résumé:
Cet ouvrage problématise la notion de culture en tentant de rendre compte de ses enjeux dans le cadre d’une réflexion sur l’art et la mémoire. Il s’agit, à travers un véritable essai, de se demander ce qu’un anthropologue, travaillant sur les notions de mémoire et de restes, peut arriver à dire, à échanger avec un artiste contemporain qui lui aussi travaille sur la(...)
La ressemblance dans l'oeuvre de Jochen Gerz
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$54.95
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Résumé:
Cet ouvrage problématise la notion de culture en tentant de rendre compte de ses enjeux dans le cadre d’une réflexion sur l’art et la mémoire. Il s’agit, à travers un véritable essai, de se demander ce qu’un anthropologue, travaillant sur les notions de mémoire et de restes, peut arriver à dire, à échanger avec un artiste contemporain qui lui aussi travaille sur la mémoire, en particulier dans l’espace public.En suivant l’analyse d’une trentaine d’œuvres de Jochen Gerz, artiste allemand internationalement connu, né à Berlin en 1940, ce livre s’interroge sur cette tendance qu’une partie de l’art contemporain entretient avec la notion d’œuvres ouvertes, d’œuvres participatives, pensées dans et pour l’espace public. Les processus de création de nombre de ses œuvres, dispositifs ou mémoriaux, invitent à faire du moment de réception de l’art un temps constitutif de l’oeuvre. En proposant aux gens de participer, en creusant un « déficit des œuvres », Gerz laisse une place vacante, des objets partiels, une mémoire que le spectateur s’oblige à revisiter à partir de lui-même. Dans cette perspective, son travail propose à l’art de se défaire du rôle passif qu’il réserve souvent à ses spectateurs et engage la mémoire à s’énoncer à partir du présent. De Dachau (1972), Harburg (1986), Sarrebruck (1993), Biron (1996), Berlin (1997), Paris (2000), Coventry (2004), jusqu’aux rues de Dortmund (2010), à travers l’Europe, qu’il compare à « un arbre sans ombre », Gerz conçoit des œuvres dédiées aux vivants. Pour qu’à la suite des monuments dédiés aux morts, à l’art funéraire, succède un art de revenir à la vie. Il dresse la liste des noms des vivants, parfois de leurs signatures, d’autre fois de leurs mots. Ces inventaires s’invitent dans les rues, consignent la vie, ordinaire, discrètement. Comme une ressemblance. Cet ouvrage est la première monographie consacrée entièrement à cet artiste conceptuel et de l’espace public. Le livre se construit autour de nombreux entretiens menés par l’auteur avec Jochen Gerz, pendant plus deux ans (entre 2013 et 2015). Il propose une réflexion sur la place des objets dans l’œuvre de Gerz mais également en référence à d’autres artistes (comme Duchamp, Sarkis, Boltanski, Christo…) ou écrivains (Primo Levi, Marcel Cohen…). En plus du texte (français/anglais), l’ouvrage présente, dans un cahier descriptif, l’ensemble des œuvres auxquelles le texte fait référence ainsi que leurs photographies. Il est également accompagné de documents (photographies couleurs et noir et blanc) réalisées en Irlande, dans le lieu où vit Gerz depuis 2008, par Pierre Gaudin/Créaphis.