Les influences radicalement divergentes qui ont marqué l’architecte James Frazer Stirling rendent impossibles la caractérisation de son œuvre, qualifiée par d’autres comme étant moderniste d’avant-guerre, néoclassique, rationaliste, brutaliste, postmoderniste. Mais la continuité de sa pensée émerge de l’impressionnante quantité et diversité de documents conservés dans les archives du fonds James Stirling/Michael Wilford, outil qui nous permet de comprendre une pratique architecturale d’une complexité inhabituelle.
Tout au long d’une carrière qui a duré 44 ans, Stirling a produit un monde d’objets qui vont de notes de lecture et croquis gribouillées au dos de cartes d’embarquement aux nombreuses photographies prises au fil des ans –se servant de son appareil-photo tel un carnet de croquis – et de brouillons d’articles au célèbre carnet noir dans lequel il consignait ses observations et ses réflexions. Tous ces documents éclairent son œuvre, et certains sont nouveaux. Les coupures de journaux, les photographies et documents éphémères que collectionnaient Stirling et ses collaborateurs sont particulièrement rares. On ne les voit jamais côte-à-côte.
Depuis sa formation à l’École d’architecture de Liverpool, dont témoigne sa thèse de premier cycle sur Newton Aycliffe, aux luttes avec Le Corbusier, les archives illustrent son interêt croissant pour un modernisme régional et sa popularité émergeant dans l’ombre du formidable professeur Colin Rowe. À l’échelle publique, cette popularité a culminé lorsque Stirling a conçu la faculté d’ingéniérie de la Leicester University, un projet contemporain du point de vue programmatique et technologique qui établit des associations historiques et fonctionnelles.
Des projets comme le siège social d’Olivetti à Milton Keynes sont exposés à partir d’une suite de dessins présentés dans l’ordre même des archives, dévoilant peu à peu les détails de la forme incurvée et des volumes complexes de l’édifice. D’autres, comme la proposition présentée en 1989 dans le cadre du concours pour la Bibliothèque nationale de France, font écho à l’exposition Très Grande Bibliothèque (Very Big Library) présentée dans le hall, sur le travail d’OMA.
Depuis 2010, une partie de l’exposition a été présentée à Yale, à la Tate Gallery à Londres et à la Staatsgalerie à Stuttgart. Montréal présente une exposition plus vaste et modifiée. Notes d’archives constitue l’examen le plus approfondi qu’on ait porté à ce jour sur la pratique de l’un des plus importants architectes du XXe siècle et sur les possibilités de recherches archivistiques.
Commissaire : Anthony Vidler, Cooper Union.
Co-organisateur: Yale Center for British Art.
Sélection d’objets
Conférence d’Anthony Vidler
Publication
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