Outils d’aujourd’hui propose une semaine de séminaires, d’ateliers et d’événements publics dans lesquels des chercheurs sont invités à partager leurs méthodes avec les participants de notre Programme de résidences de recherche pour doctorants.
Cette année, nous nous posons certaines questions : de quelle manière certains corps, certains sujets et certains citoyens sont-ils marginalisés dans l’environnement bâti? Pourquoi le design est-il souvent fondé sur une logique réductrice d’utilisateurs et de propriétaires? Quelles conceptions de la propriété émergent si ses lignées coloniales sont comprises, diagnostiquées et documentées?
Ces pistes d’enquête reposent sur des hypothèses légales (souvent prises pour acquis) qui structurent comment, par qui et dans quelles conditions le design est entrepris. La légalité désigne une existence qui est en concordance avec les statuts octroyés par une loi donnée. Être légal signifie affirmer les conditions sous-jacentes qui ont mené à la ratification d’une loi au départ. Et pourtant, les designers sont parmi ceux qui défient la légalité originelle de plusieurs ordres façonnant les environnements bâtis, comme les traités qui aident les états à déposséder des peuples autochtones de leurs terres, les politiques et techniques de surveillance policière qui ont pour conséquence l’incarcération disproportionnée de jeunes personnes noires, et les normes de travail et de santé qui privent les travailleurs de leur droit à des lieux de travail sûrs. Ces exemples représentent des contextes spatiaux dans lesquels les cadres juridiques qui façonnent et réglementent la vie quotidienne entrent en collision avec des formes historiques de pouvoir, d’oppression et de ce qu’on appelle l’État de droit.
L’édition 2021 d’Outils d’aujourd’hui trace d’autres légalités qui visent à sonder l’élasticité de la pratique légale à l’intersection de l’environnement bâti. Légalités pour vivre met l’accent sur les expériences des communautés marginalisées lorsqu’elles naviguent à travers des cadres juridiques souvent conçus de concert avec des structures socio-politiques d’exclusion. Elle spéculera sur les légalités qui remettent en cause l’idée de systèmes légaux lents et réactifs, pour plutôt aller vers une compréhension des systèmes qui peuvent anticiper et inclure une multitude de façons de manœuvrer dans l’environnement bâti.
Du 31 janvier au 4 février, nous invitons le public à se joindre à nous pour discuter avec des chercheurs qui se questionneront sur les limites des cadres juridiques actuellement acceptés, des pratiques et des mécanismes, et qui exploreront la manière dont ce genre de cadres peuvent être reconfigurés pour créer des expériences différentes de l’environnement bâti.
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