Étalé sur une année, le projet Ressaisir la vie prend une pause et se permet de réfléchir à la famille par le biais de l’architecture, avec un événement en ligne réunissant des invités de divers horizons tels que l’art, l’architecture, le cinéma et le militantisme. La famille est-elle aussi importante aujourd’hui, ou bien le cadre familial traditionnel est-il devenu obsolète, pratiquement à notre insu ?

La liste des participants inclut la réalisatrice et artiste Miranda July, les architectes Grace Morlock et David Neustein (Other Architects), Elena Schütz, Julian Schubert et Leonard Streich (Something Fantastic), Frida Escobedo, les désigneurs d’Edit Collective, l’artiste Marisa Morán Jahn avec les architectes Rafi Segal, Johanna Hurme (5468796 Architecture), Emanuel Admassu (AD-WO)et Kumiko Inui, et l’étudiante Nahira Gerster-Sim.

Imaginer le rôle de l’architecture à l’égard des mutations sociodémographiques d’aujourd’hui (vieillissement, technodépendance, automatisation, nouvelles attitudes face au travail, etc.) nous ramène encore et toujours à la famille : à sa conception selon les contextes, à ses caractérisations successives au fil du temps et à ses redéfinitions possibles dans l’avenir.

Miranda July, États-Unis
Réalisatrice, artiste et écrivaine, Miranda a signé dernièrement un troisième long-métrage, Kajillionaire, et un roman, The First Bad Man, a novel. Ses réalisations lui ont valu de remporter le prix international de la nouvelle Franck O’Connor, la Caméra d’or au Festival de Cannes, le Grand prix du jury au festival de Sundance et de nombreuses autres distinctions.

Frida Escobedo, Mexique
Depuis la fondation de son cabinet en 2006, Frida Escobedo imagine une démarche originale où l’architecture et le design sont, par-dessus tout, des moyens essentiels d’interroger et de commenter les phénomènes sociaux, économiques et politiques.

Edit Collective, Royaume-Uni
Collectif de design féministe axé sur les préjugés et les hiérarchies durablement ancrés dans nos sociétés. Pour Edit Collective, le design est un vecteur d’égalité sociale, autant dans le processus de création que comme résultat d’un projet.

Grace Mortlock et David Neustein (Other Architects), Australie
Créé en 2012, le cabinet Other Architects cherche depuis à sortir des sentiers battus. Ses projets actuels incluent le plan directeur du premier grand cimetière à voir le jour à Sydney en plus de 150 ans et un petit immeuble à logements aux airs de maison unifamiliale.

Elena Schütz, Julian Schubert et Leonard Streich (Something Fantastic), Allemagne
Something Fantastic est un cabinet d’architecture a-disciplinaire selon lequel le travail des architectes exige curiosité insatiable et présence au monde. Leurs activités englobent la conception de livres, d’expositions, de meubles, de bâtiments et des projets d’urbanisme.

Marisa Morán Jahn
Artiste, réalisatrice et technologue en création d’origine sino-équatorienne, Maria a signé trois grandes réalisations : Bibliobandido, le récit d’un bandit masqué, dévoreur d’histoires qui terrorise les enfants jusqu’à ce que ceux-ci lui offrent celles qu’ils ont écrites; Contratados, un cri du cœur pour les travailleurs migrants; et Carehouse, un nouveau modèle de cohabitation axé sur les soins.

Rafi Segal
L’architecte Rafi Segal dirige un cabinet qui voit dans l’architecture et l’urbanisme deux sources indissociables d’enrichissement de notre capacité à traiter les questions sociales, politiques, économiques ou écologiques inhérentes à notre mode de vie. Il est professeur agrégé d’architecture et d’urbanisme et directeur des études de IIe cycle de ce programme au MIT.

Nahira Gerster-Sim, Canada
Nahira Gerster-Sim est une étudiante de 17 ans à Vancouver. Elle est fondatrice et co-directrice de la campagne Vote 16 BC, un mouvement dirigé par des jeunes pour abaisser l’âge de vote à 16 ans.

Emanuel Admassu, Éthiopie, États-Unis
Emanuel Admassu est un artiste, architecte et éducateur. Il est le co-fondateur, avec Jen Wood, d’AD-WO, une firme d’art et d’architecture basée entre New York, Melbourne et Addis Abeba. Son travail opère à l’intersection de la théorie du design, de la justice spatiale et de l’art africain contemporain, spécialement en réfléchissant et en méditant sur les conditions afrodiasporiques aux États-Unis et en Afrique de l’Est.

Kumiko Inui, Japon
Kumiko Inui a fondé sa propre firme d’architecture en 2000 et enseigne maintenant à la Yokohama Graduate School of Architecture. Son travail se concentre sur les « ressources » cachées dans l’environnement et propose des façons de transcender la distinction entre le « vivant » et le « planifié ».

L’événement est gratuit et aucune inscription n’est requise. Il sera diffusé sur le compte YouTube du CCA et sur Facebook.