Forces de friction

La friction érode, la friction réchauffe. Les architectes, qui travaillent dans un domaine en rapide évolution et dans de nombreuses directions différentes, sont bien habitués aux forces de friction. Les conditions sociales, économiques et environnementales changeantes signalent une nouvelle urgence pour celles et ceux qui sont engagés dans la discipline, leur demandant de faire face, d’absorber et de répondre aux défis de notre temps. Ce dossier étudie la manière dont des voix contemporaines, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du champ de l’architecture, recadrent les conditions sociétales qui structurent leur travail. Il aborde la friction à la fois comme un catalyseur et comme une méthode : d’une part, en mettant en lumière les questions et les obstacles qui façonnent la pratique contemporaine et, d’autre part, en engageant des acteurs disparates pour renforcer la capacité productive de l’échange.

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Architecturer un changement

Federica Zambeletti en conversation avec Arno Brandlhuber et Olaf Grawert

Dans un contexte d’escalade de la crise du logement en Europe, aggravée par les méthodes spéculatives du marché immobilier, les bâtiments sont démolis et rapidement réaménagés sans une prise en compte limitée des impacts communautaires et environnementaux. Les architectes doivent à leur tour situer consciemment leurs pratiques par rapport à ces frontières disciplinaires et à d’autres évolutions. Sur le terrain, une série de films et d’expositions en trois parties présentée au CCA de mai 2024 à septembre 2025, s’intéresse aux nouveaux modes d’engagement critiques et aux approches méthodologiques changeantes pour comprendre l’architecture comme un processus ouvert façonné par une multiplicité d’histoires et de collaborateurs.

Lors du tournage de Bâtir des lois, le deuxième chapitre dans la série Sur le terrain, Arno Brandlhuber et Olaf Grawet (bplus.xyz) ont échangé avec Federica Zambeletti, fondatrice et directrice de KoozArch, sur la façon dont leur cabinet cherche à réinventer le projet architectural. Leur conversation a eu lieu devant le Mäusebunker, un ancien centre de tests sur les animaux, situé à Berlin, qui a été classé monument historique en 2023 après plusieurs années de débat public. Pour bplus.xyz (b+), le Mäusebunker incarne un projet emblématique, catalyseur d’une réflexion sur l’avenir de la réutilisation du patrimoine immobilier existant. À travers la promotion de l’initiative citoyenne européenne (ICE) HouseEurope!, b+ aspire à façonner ce futur en proposant de nouvelles lois européennes visant à faciliter, démocratiser et rendre plus sociaux les projets de rénovation et de transformation.

FZ
Quand votre studio a-t-il commencé à s’intéresser à la réutilisation adaptative et à la rénovation du parc immobilier existant?
AB
Lorsque je suis arrivé à Berlin en 2006, personne ne m’a proposé de projet. Ce n’est pas possible, des architectes à qui on ne demande pas de travailler! Nous avons donc dû créer nos propres opportunités, et le premier projet a été Brunnenstraße : un site abandonné derrière lequel se trouvait un espace artistique géré par des artistes. À l’époque, Berlin était encore très accessible en termes d’espaces vacants, de loyers et de prix abordables et de bâtiments laissés à l’abandon. Cela ne remonte qu’à quinze ans, en pleine crise financière, quand le système s’était temporairement effondré, ouvrant la voie à d’autres formes de participation. Dans ce contexte, nous avons approché la banque pour financer l’achat de l’immeuble, puis la construction de notre projet. Notre logique a toujours été la même : louer un studio au prix du remboursement bancaire, sans chercher à générer de profit. Cela permet de s’entourer de personnes intéressantes ou amies. En fin de compte, c’est une question de solidarité.
FZ
Comment le Mäusebunker s’inscrit-il dans cette histoire? Dans quelle mesure ce moment a-t-il marqué le début de votre réflexion sur la politique et la réutilisation?
OG
D’une certaine manière, le Mäusebunker se distingue des autres projets de notre bureau, dans la mesure où il ne s’agissait pas ici de propriétés privées. Avec Antivilla ou San Gimignano, nous n’étions pas en concurrence avec le secteur public, et la valeur des terrains n’était pas si élevée. Dans le cas du Mäusebunker, les autorités ont envisagé la démolition pour libérer le site, situé en plein cœur de Berlin, près d’une rivière, dans un joli quartier, de sorte que la valeur du terrain vacant est évidemment considérable. Toutefois, les implications de la démolition n’ont jamais été prises en compte : seule la valeur du terrain a compté. C’est pourquoi il a été convenu de détruire le bâtiment, leur permettant de réaliser leur propre projet ou de le vendre à un prix élevé.

Devant le Mäusebunker, Berlin. Extrait d’une séquence tournée lors de la réalisation du film documentaire Bâtir des lois, 2024, de la série Sur le terrain © CCA

AB
Le bâtiment lui-même raconte toute l’histoire de notre relation avec l’environnement. D’une certaine manière, sa réutilisation revêt un double enjeu : celui de l’énergie grise, et aussi de notre relation avec la nature. D’un point de vue architectural, mais également dans une perspective militante. Nous avons donc lancé une offre publique d’achat, mobilisant la presse et adressant une lettre au maire pour exprimer notre souhait de le racheter. C’était une période où beaucoup d’autres activistes, spécialistes de l’histoire et architectes organisaient des expositions et réunissaient du matériel sur le sujet.
OG
C’est à ce moment-là que nous avons annoncé, en tant que b+, que nous voulions réaliser ce projet de réutilisation sans attendre le feu vert de la ville et présenter publiquement notre proposition. La Berlinische Galerie nous a invités à participer à une exposition pour laquelle nous avons développé une proposition de conception et de réutilisation, rendue accessible au grand public. Lors du vernissage, la ville a déclaré qu’elle renonçait à démolir le Mäusebunker, et qu’elle allait le classer. Notre initiative a placé les autorités face à une évidence, elles ne pouvaient plus affirmer : « Ce bâtiment n’a pas d’avenir ».
FZ
Vous avez réussi à mobiliser le consensus public, renforçant ainsi un sentiment de citoyenneté et pris l’initiative de dire, tout d’abord, commençons à nous interroger, puis susciter une dynamique collective et contester ce type de raisonnement, ce qui a finalement conduit à l’abandon du projet de démolition.
AB
Le public était fortement sensibilisé. On a ressenti cette solidarité pour un sujet issu d’une perspective architecturale, on a commencé à prendre part à ce discours et on s’est dit, « là aussi, c’est une forme d’architecture », dans le sens où l’on construit à partir de quelque chose. On peut y réussir sans bâtir un bâtiment, mais peut-être en architecturant un changement ou un déplacement ou une infrastructure, un processus de conception.
OG
Il y a également une multitude de chevauchements dont il faut s’inspirer pour HouseEurope!. Bien que notre objectif soit résolument architectural, il s’entrelace avec toutes sortes d’autres dimensions, sociales, écologiques, économiques ou culturelles. Elles sont autant de points d’accès au spectre du politique, d’où que l’on vienne. Il s’agit de démocratie directe à un moment où, selon moi, une majorité remet en question notre système actuel ou s’interroge sur son avenir. Ce projet s’articule sur deux niveaux : ce que nous cherchons à accomplir et le format que nous choisissons pour participer à la vie militante et donner un sens à cet outil.
FZ
J’aimerais en savoir un peu plus sur l’idée de l’initiative citoyenne européenne et de la démocratie directe. Comment l’avez-vous définie en tant qu’outil grâce auquel vous souhaitiez concevoir HouseEurope!?
OG
Nous avons constaté qu’il n’existait pas de véritable base juridique pour contester la démolition ou la construction d’un bâtiment. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à réfléchir à la manière d’intégrer ces valeurs dans le système économique. Comment les aborder au niveau européen pour éviter les conflits politiques locaux ou nationaux? C’est ce qui nous a conduits à l’ICE en tant que structure.
AB
C’est aussi l’époque où de plus en plus de gens commençaient à recourir au cadre juridique ; comprendre que les rivières puissent disposer de leurs propres droits était une idée inédite il y a une vingtaine d’années. Les rivières ont toujours eu leurs propres droits, mais elles sont désormais reconnues comme des entités juridiques.
OG
Nous avons également étudié la question de la cohabitation, en réfléchissant à la manière de concevoir l’architecture en tenant compte de la présence d’entités non humaine, non seulement comme usagères, mais aussi comme citoyennes fondamentales de nos villes. Le Mäusebunker nous est apparu comme une sorte de plateforme pour présenter ces idées, car son histoire même incarne ces enjeux. Ne pas renier son passé, mais plutôt le mettre à profit et imaginer comment il pourrait évoluer, est essentiel. C’est précisément le dilemme auquel la ville est confrontée aujourd’hui : il n’existe aucun protocole sur la manière de préserver, réutiliser ou redéfinir facilement les bâtiments. Dans notre scénario, toutes les parties qui ne peuvent pas être aisément utilisées pour des besoins humains sont restituées à des animaux ou à des êtres non humains. C’est une logique à laquelle ne penserait jamais une société de développement traditionnelle, qui estime que nous disposons de x mètres carrés potentiels pour générer des loyers, et la valeur non humaine n’est pas prise en compte dans cette rentabilité. Nous n’évaluons pas non plus les conséquences d’un bâtiment au moment de sa construction, or, nous vivons ensemble dans un monde qui doit faire face à cet impact. Toutes les émissions de CO2 générées sont désormais notre réalité. La question est donc de savoir comment tirer parti de l’existant. Nous vivons une fois de plus une période de crise, où quelque chose de nouveau peut se développer.
AB
En tant qu’architectes, nous cherchons souvent à repérer les failles dans le cadre juridique des codes de la construction. Nous constatons que ce cadre est parfois en opposition à notre approche, qu’il nous exclut en raison de notre pensée imaginative. À un moment donné, nous avons réfléchi au fait que l’élaboration du cadre juridique est elle-même un processus de conception. Une personne le pense, une autre le rédige, c’est donc aussi une opération architecturale. Nous avons réalisé que si la prise de conscience de la société n’évolue pas assez rapidement pour induire un changement, alors il faut recourir au cadre juridique. C’est ce que nous faisons avec HouseEurope! : accélérer ce processus et aider nos responsables politiques à agir avec plus de réactivité.
FZ
J’aimerais revenir sur cette idée de narration, qui me paraît particulièrement intéressante en tant qu’architecte, pour en faire un outil permettant de parvenir à un consensus. Comment cette notion s’intègre-t-elle dans votre pratique et dans vos recherches?
OG
Beaucoup de choses que nous faisons donnent l’impression d’être entièrement de notre invention, mais nous sommes en réalité entourés de plusieurs bureaux et partenaires tout au long du processus. Nous avons eu une conversation avec Christopher Roth, qui, en tant que réalisateur travaillant avec des médiums temporels, a tout naturellement perçu le potentiel narratif d’un grand nombre de projets. Ensemble, nous avons réalisé les films Legislating Architecture (2016) et The Property Drama (2017). Par la suite, une interview avec Keller Easterling, incluse dans le film Architecting after Politics (2018), a été particulièrement inspirante. Elle y affirme qu’en tant qu’architectes, notre rôle ne devrait pas se limiter à la conception d’objets, mais s’étendre à l’histoire et l’avènement de l’idée dans la culture. Comment pouvons-nous, en tant qu’architectes, réellement raconter l’histoire de telle sorte que les gens comprennent que, oui, c’est ce dont on a besoin et ce que l’on souhaite? Et ne pas se concentrer uniquement sur le bâtiment, mais plutôt sur toute la durée de l’architecture. Ce n’est pas seulement une question de faits. Bien sûr, nos décisions doivent être fondées sur des faits, mais il faut aussi savoir comment raconter une histoire pour qu’elle soit comprise, puisque personne parmi nous ne peut saisir pleinement la complexité d’autres disciplines. Finalement, c’est toujours une question de narration, d’arguments et d’incitations.
FZ
Je pense que c’est essentiel : les bâtiments s’inscrivent dans une dimension culturelle, sociale, économique et politique plus large. Cela demande aux architectes de penser au-delà du bâtiment, de comprendre le contexte. Ce qui est vraiment formidable, c’est cette transition et cette compréhension de l’architecture en tant que discipline plus collective, où l’autorité traditionnelle de l’architecte n’est pas si prépondérante. Je me demande si le passage du bureau à une pratique collective représente également une manière plus généreuse d’aborder la discipline dans son discours le plus étendu?
OG
Je crois qu’un tournant s’est opéré au sein du bureau. À un moment où un projet touchait à sa fin et où un changement de partenaires se profilait, la question s’est alors posée de savoir comment la pratique allait se poursuivre. Tu [Arno] as été ouvert à l’idée que quelque chose d’autre se développe. Je pense que c’est une forme de générosité que tu as, de s’ouvrir et de penser un autre modèle, et aussi de réfléchir à la façon dont il évoluera dans le futur. C’est vraiment la question qui se pose aujourd’hui avec HouseEurope! et son ouverture en tant que laboratoire politique. C’est un début, mais il est essentiel de permettre la coexistence de différentes formes dans le travail que nous faisons avec le bureau.
AB
Dans notre pratique, déplacer notre lieu de travail implique également de co-concevoir son modèle économique. Or, c’est une chose à laquelle nous n’avons pas été formés. Si nous cherchons un modèle alternatif, il nous faut collaborer encore davantage.
FZ
Je trouve cette plasticité de l’esprit très intéressante, elle permet d’étendre la définition de l’architecte aujourd’hui, d’inventer des modèles différents, de s’adapter, mais aussi et surtout de collaborer.
OG
Oui, travailler ensemble est une expérience amusante, tout comme la communication. Je ne comprends pas pourquoi, avec d’autres, les relations doivent toujours s’inscrire dans une logique de compétition, alors que tout le monde n’est pas forcément en concurrence.
FZ
En gardant à l’esprit ce changement dans votre pratique, comment comprenez-vous le pouvoir de l’architecture en termes de conception d’un processus et d’un système juridique ou d’une loi?
AB
Si l’on peut rattacher quelque chose à une loi déjà existante, c’est beaucoup plus simple, étant donné qu’il s’agit alors d’une modification ou d’une adaptation. C’est comme avec un bâtiment : on dispose déjà d’une structure, en l’occurrence la législation européenne, et l’enjeu consiste à trouver une réutilisation adaptative de cette législation. C’est précisément à ce moment-là que les choses deviennent vraiment intéressantes.
OG
Elle doit être suffisamment ouverte pour rassembler un large éventail de personnes. C’est également ce que nous avons appris avec l’ICE : il vaut mieux ne pas proposer d’initiatives nécessitant l’accord à 100 % de tous les pays. Il faut privilégier des propositions relativement flexibles pour que des pays différents, avec des spécificités historiques et politiques, puissent trouver leur propre point d’entrée dans le projet.
AB
Nous venons du secteur de l’architecture, où les codes de la construction sont des lois nationales. Alors comment faire pour que cela ait du sens pour tout le monde? Pourquoi devrions-nous gaspiller toute l’énergie déjà investie dans les bâtiments si l’on sait que le secteur de la construction sera à l’origine d’une augmentation de 1°C d’ici à la fin du siècle? En tant qu’architectes, nous ne sommes pas uniquement là pour percevoir le potentiel, nous faisons aussi partie du problème. C’est un moment crucial où il nous faut repenser notre propre pratique.
FZ
HouseEurope! pose une question intéressante : comment repenser le système, à la fois en termes de conditions environnementales grâce à la réutilisation adaptative, mais aussi en tant que conditions sociales et de logement?
OG
Je pense que c’est là un défi majeur pour Berlin : comment raconter une histoire qui incite les gens à vouloir préserver quelque chose considéré comme hideux? La question est également de savoir comment concevoir des lois qui encouragent un changement d’opinion. Je pense que le premier principe adopté a été d’éviter les interdictions. Nous travaillons avec une agence environnementale qui a préparé une loi rendant obligatoire une autorisation pour toute démolition. Des juristes ont examiné cette proposition pour l’Allemagne, mais le verdict a été : « Cela serait contraire au droit de propriété privée. On ne peut pas interdire à une personne de démolir son propre bâtiment, sauf s’il est classé ». Alors, comment élaborer des lois qui ne soient pas des interdictions? De plus, si la nouvelle réalité est inabordable, même les personnes citoyennes et votantes les plus militantes et les plus respectueuses de l’environnement font face un moment ou un autre avec les réalités de consommation et choisissent évidemment l’option la moins chère. C’est un enseignement difficile, il faut bien l’avouer.
AB
D’un autre côté, nous sommes aussi partis du constat qu’en ce qui concerne la rénovation, il n’y a généralement pas d’incitation financière. En revanche, pour la construction d’un nouveau bâtiment, il en existe beaucoup. Ainsi, si l’on compare la situation économique pour décider de reconstruire ou de réutiliser, il est plus avantageux de démolir puis de reconstruire. En fin de compte, nous avons besoin d’un million de personnes pour lancer HouseEurope!, un million au moins qui signent et déclarent : nous sommes à l’origine de ce changement.
OG
L’objectif est de susciter cette prise de conscience collective, même si nous n’y parvenons pas et que nous obtenons finalement 700 000 signatures, cela signifie tout de même que 700 000 personnes ont été sensibilisées et parleront de ce sujet. Ce qui génère une dynamique de changement potentiel et exerce une pression politique. Les responsables politiques prennent alors conscience que c’est ce que souhaitent les gens.
FZ
Si vous atteignez le million de signatures, que se passera-t-il ensuite?
OG
La proposition juridique est ensuite soumise aux institutions qui travailleront à sa mise en œuvre. L’Union européenne s’est engagée à la faire appliquer. Si nous réduisons le coût de la rénovation, nous passons d’un marché centré sur les matériaux à un marché axé sur la main-d’œuvre. On ne perd pas d’emplois, on en crée, on en déplace, on oriente l’industrie vers une trajectoire différente. Nous avons déjà longuement réfléchi à l’impact de notre revendication.

Sur le terrain est un projet d’expositions et de films structuré en trois chapitres. Le premier suivra Xu Tiantian (DnA_Design and Architecture) sur l’île de Meizhou, au large des côtes chinoises, où elle crée une série d’interventions subtiles assurant la médiation entre les pressions patrimoniales et touristiques et l’écosystème marin. Le second s’intéressera à la démarche de bplus.xyz (b+) à Berlin, qui concerte une initiative citoyenne à l’échelle européenne afin de provoquer l’évolution de la culture et de la législation vers une préservation et une réhabilitation du parc immobilier existant. Enfin, la série s’achèvera sur le travail de Carla Juaçaba en plein cœur du Minas Gerais, au Brésil, où elle développe des pavillons dans une plantation de café en tant que structures minimales soutenant la résistance collective envers l’agriculture industrielle extractive.

Documentées par une approche narrative cinématographique servant d’outil de recherche et accompagnées d’artéfacts, de documents, d’échantillons et de fragments de site illustrant un processus de réflexion continu, les histoires de Sur le terrain sont des morceaux choisis de divers cheminements de recherche et d’exploration, dont le chapitre ultime – le résultat final – est encore à venir et à conceptualiser, étant toujours ouvert et en construction.

Traduction de l’anglais par Gauthier Lesturgie.

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