Les jardins et les parcs trichent parfois
Martin Rein-Cano en entrevue avec Claire Lubell. Photographies de Jacques Windenberger
- CL
- Vous avez déjà dit que selon vous les parcs ne sont que de grands jardins. Dans le travail de TOPOTEK 1, considérez-vous les parcs, les jardins, les terrains de sport et les paysages comme des catégories ou des typologies différentes?
- MRC
- Oui, certainement. Mais ces terminologies sont complexes et ne sont pas nécessairement évidentes pour le grand public. On pourrait ainsi dire que si un jardin est une maison, et un parc un musée, par conséquent un musée est une grande maison, mais ce serait faux. Le terme jardin représente une typologie claire, mais le parc a été contaminé, particulièrement aux XVIIIe et XIXe siècles : il l’a été par l’idée d’un espace romantique, sans limites, dont le début et la fin seraient indéfinis. La sensation d’espace était censée brouiller cette relation entre le jardin et l’espace à l’extérieur. L’étymologie du mot jardin est claire : protéger, garder. La première idée du jardin en tant que paradis est originaire de Perse, et pairidaeza en perse signifie « espace clos de murs ». J’aime cette idée de division évidente, de typologie claire, et j’essaie de sauvegarder ça dans notre travail. Le jardin romantique est un jardin de camouflage – tout devrait être à moitié dissimulé – mais je préfère une visibilité plus crue. Je me reconnais plus dans un jardin manifestement fabriqué, que l’on peut voir, où l’on entre et dont on sort. Vous pouvez décider de l’aimer ou pas, mais je ne vous leurre pas. J’aime hybrider les typologies, mais pour y arriver, il faut d’abord savoir ce qu’on mélange. Il est donc important de bien comprendre les typologies pour pouvoir ensuite les travailler, les manipuler, les transformer, les remettre en question.
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- CL
- Vous faites souvent référence dans votre travail au jardin anglais; vous analysez également dans quelle mesure l’aménagement paysager est ou non historicisé. Pensez-vous qu’il existe dans votre domaine une perception publique d’éternité, par opposition à l’architecture, qui peut être plus facilement datée?
- MRC
- Le romantisme a contaminé le parc au point d’en faire un objet intemporel. Mais ce n’est pas le cas : c’est un objet de son époque. C’est un élément de design de son temps. Nous avons simplement perdu la capacité de le lire parce qu’il est hors du temps ou est devenu une forme de référence. L’architecture de paysage ne fait peut-être pas autant l’objet de réflexion et n’est pas aussi connue que l’architecture auprès du grand public, ou même auprès de personnes plus éduquées. C’est d’être entrainé à regarder certaines choses et à les comprendre.
- CL
- À quel point êtes-vous conscient de la lignée dans laquelle votre travail – votre façon de réorganiser la nature – se situe? Ou avez-vous l’impression que votre travail s’éloigne des traditions de l’aménagement paysager?
- MRC
- J’ai étudié en histoire de l’art avant de faire des études en aménagement paysager, je suis venu à la profession à partir de l’histoire des jardins. Je suis donc très conscient de notre histoire. Il existe beaucoup de notions, stratégies et concepts très intéressants que l’on peut encore appliquer, mais appliquer ces stratégies ne signifie pas pour autant plaquer le même résultat formel. Par exemple, je dirais que le parc que nous avons fait à Copenhague, Superkilen, est une actualisation d’un parc paysager anglais. Nous utilisons le mot « anglais », mais aucune des plantes utilisées dans ces parcs n’est réellement originaire d’Angleterre. Les parcs paysagers anglais sont apparus avec la colonisation – James Cook, par exemple, avait rapporté de nombreuses plantes en Angleterre à bord du Bounty. Tous les arbres venaient d’ailleurs, comme les bâtiments qui y étaient construits, mais le parc est devenu un prototype d’un espace anglais. Il a ensuite été exporté partout à travers le monde, pour ensuite donner leur structure aux banlieues sans frontière de type parc. Cette vision bucolique du paysage s’est inscrite dans toutes les colonies anglaises de la planète. La Nouvelle-Zélande a été ainsi transformée dans son ensemble, particulièrement en faisant venir des moutons afin de recréer un paysage anglais, mais sous le mauvais climat, avec les mauvaises plantes et certains des mauvais. Il est important d’être honnête à propos de ce qui est valable ou non dans un tel processus. Le parc paysager anglais était incroyablement moderne et influent. À ses origines, c’était un geste radical en ce qu’il abolissait la caractéristique principale d’un jardin : le mur. Le jardin n’existait alors que parce qu’il était clos de murs, et soudain, au XVIIIe siècle, des gens ont dit : « Notre parc n’a pas de mur, nous l’avons supprimé ». Ce n’est que deux ou trois-cents ans plus tard que l’architecture a connu cette métamorphose.
Ce qui caractérise également le parc paysager anglais, c’est son dynamisme. Il s’agit d’une œuvre d’art dans laquelle il est nécessaire de bouger afin d’en comprendre l’espace. Le parc baroque n’était qu’un cadre dans lequel se jouait un théâtre de l’État, mais le jardin paysager anglais fonctionnait tout à coup comme un film dans lequel on passerait d’une image à l’autre. L’idée d’une fluidité de l’espace-temps, une idée de l’espace modifié par le mouvement qui est devenue la norme à l’époque moderne, a d’abord été testée, je crois, dans les jardins paysagers anglais.
Le processus de changement d’identité, par vol ou par adoption, revêt pour moi une grande importance. Par exemple, un cèdre des monts Atlas ou du Liban qui pousse en Angleterre est un arbre étranger. Ou est-ce en fait un arbre anglais parce qu’il y pousse depuis deux-cents ans? Les cèdres les plus beaux sont ceux qui croissent dans les parcs anglais. Ces incompréhensions, transpositions ou changements montrent qu’il est possible de modifier la perception de l’identité et de l’appartenance. On peut la fabriquer. C’est, je pense, ce que je récupère du parc paysager anglais. Le problème c’est qu’après un tel nombre de copies, il est devenu un archétype au point d’être perdu. Le simple geste de marcher dans le paysage transforme celui-ci en parc et en une expérience visuelle. Si on se promène en voiture dans le désert, avec de la musique aux oreilles, on vit une expérience cinématographique. On pourrait même dire que le fait d’utiliser le mot « promenade », par exemple, pour désigner une route, tient de cela. Le pays tout entier, le monde est devenu un jardin paysager anglais. Vous devez alors vous demander ce que cela signifie pour des parcs à une échelle plus petite, à une échelle urbaine, si le monde est un parc anglais. Comment alors devons-nous travailler pour rendre le parc de nouveau visible? C’est la raison pour laquelle il nous faut aussi, dans certaines situations, nous opposer à cette attitude romantique. - CL
- Votre travail exagère souvent l’artificialité, et vous utilisez l’humour, l’ironie et même la tromperie pour conserver l’idée d’un parc comme un fantasme. Certains ont toutefois décrit vos parcs comme des espaces urbains. L’utilisation du mot « urbain » pour décrire vos paysages est paradoxale. Cette distinction est-elle toujours pertinente, selon vous?
- MRC
- Les architectes aussi font appel à la nature et à des matériaux naturels pour construire des bâtiments, et personne ne remet ça en question. Les matériaux naturels sont utilisés en construction, mais en matière d’aménagement paysager, c’est plus évident, l’arbre ayant une certaine indépendance qu’il est impossible de contrôler. Une pierre peut être taillée selon une forme donnée, qui demeurera la même pendant un bon moment. Mais les arbres – et les plantes – exigent un travail constant.
La question temporelle est pertinente, parce que dans un jardin il y a toujours quelque chose à cultiver. Ce n’est pas possible de laisser les choses aller. En fait, ses qualités n’apparaissent que si vous avez le temps de vous y consacrer vraiment. Une certaine impuissance s’en dégage : vous ne gagnerez jamais. Mais c’est aussi ce que les gens aiment du jardinage parce que le fait de savoir que nous ne gagnerons jamais est presque relaxant. Les jardins ont tout ce que les bâtiments n’ont pas et ne sont dont pas, en ce sens, comparables. Il s’agit là d’une autre grande confusion, parce que dans la profession de l’architecture de paysage le mot architecture prend de plus en plus de place. De dire qu’« urbain » est une terminologie revient à affirmer qu’un paysage est plus artificiel, ou plus architectonique, et moins « végétal ».
- CL
- Vous avez parlé du rôle du parc comme espace de friction. Si la distinction entre ce qui est considéré comme urbain et ce qui considéré comme un parc est aujourd’hui dénuée de sens, pensez-vous que la définition des codes sociaux est la dernière véritable différentiation entre l’espace urbain et l’espace parc? Ils sont codifiés de différentes façons, mais les endroits où il y a de la pelouse semblent être un espace de tolérance pour des codes sociaux plus libres.
- MRC
- Tout à fait, on ne se coucherait pas sur un trottoir. Le parc est un lieu très important pour expérimenter des comportements différents. Quand je parle de conflits, je teste aussi certaines limites du parc. Vous devez vous rappeler qu’au début du XXe siècle, il était tout à fait interdit de se coucher sur la pelouse. Vous ne pouviez que marcher sur le sentier et vous deviez vous comporter correctement. Donc la façon d’utiliser et de penser le parc a évolué. Ce n’est pas une donnée de la typologie du parc que nous nous y comportions d’une certaine manière. Les parcs sont peut-être le lieu le plus simple pour faire l’expérience de comportements différents parce que leurs frontières ne sont en général pas très claires et parce que, sans droits d’entrée à payer, ils appartiennent à tous. L’impression que le parc est public est très puissante.
Quant à cette idée de provocation, de conflit, c’est aussi une question de contexte. Si vous créez un parc en Inde, peut-être ne chercherez-vous pas à déclencher un conflit, parce que le pays tout entier est en conflit permanent. Mais si vous considérez les régions nordiques ou plus riches du monde, nous manquons de lieux de rencontres. Plus un pays est riche, plus ses habitants sont isolés, moins il y a de contacts entre les classes sociales, ce qui produit moins de compréhension mutuelle et plus d’ignorance. Jusqu’à un certain point, peut-être avons-nous besoin d’espaces publics dans nos pays qui provoquent des conflits. Ceci peut être testé dans le parc, ce qui est déjà en soi une provocation. Une telle expérience peut-elle ou non devenir une nouvelle norme? Combien de gens s’en plaignent? Est-ce acceptable? Ou non? Voilà selon moi ce à quoi des espaces publics doivent servir. Il est parfois même nécessaire de forcer les gens à les utiliser de cette façon, parce que nous sommes tellement préconditionnés que nous n’en avons pas le courage.
Par exemple, dans le parc Superkilen, nous avons un ring de boxe, ce qui est relativement rare dans un lieu public. Mais la zone où nous avons construit ce parc est un endroit où les agressions sont très fréquentes. Quoi faire de cela? Il est possible d’essayer d’apaiser en y plantant quelques arbres, de la pelouse, n’importe quoi, d’ignorer la situation, ou de l’enfouir dans l’inconscient. Ou vous pouvez choisir de l’exposer. Quand je parle de conflit, je sous-entends toujours des conflits cultivés. C’est un terme de psychologie. Le psy que vous consultez ne va pas régler vos problèmes. Il va vous enseigner à les cultiver afin que, dans le meilleur des cas, ils deviennent un élément de votre personne sans être dérangeants. La boxe, c’est la même chose : si deux hommes se battent dans un terrain vague et se frappent au visage, c’est peut-être un crime; la même situation dans un endroit entouré de cordes à quarante centimètres au-dessus du sol devient un sport et une attraction, régi par des règlements et ne se produisant que dans ce ring. Une situation qui existait déjà devient tout à coup cultivée. Les problèmes, qui ne sont plus ignorés, font maintenant partie de l’esthétique du lieu. Mais bien sûr, tout dépend du contexte dans lequel vous travaillez.
Un des problèmes, ou conflits, de l’architecture de paysage c’est qu’il s’agit d’une profession qui a toujours été axée sur la paix, la médiation. C’est bien d’avoir ces espaces méditatifs, bien sûr, et nous devrions encore en aménager, mais nous avons également besoin d’autres espaces de rencontre qui sont plus rudes et qui ne mettent pas en scène une image de beauté éternelle. De tels espaces peuvent amener les utilisateurs à remettre en question leur comportement et leur vision de ce qui les entoure. Je pense que nous devrions utiliser toutes les stratégies possibles et ne pas nous limiter à proposer, à titre de professionnels, des lieux jolis, méditatifs. Je trouve l’idée émancipatrice. Nous devons être aussi proactifs que n’importe quelle autre profession dans la transformation de la ville.
- CL
- Quand vous travaillez en Europe de l’Ouest, vous travaillez la plupart du temps dans ce qu’on peut appeler des contextes « cultivés ». Mais, tout comme au Canada, l’attitude envers le paysage, la nature et l’environnement en Allemagne et en Suisse est influencée par un mythe de l’« étendue sauvage ». Même si un grand nombre de vos projets sont situés dans des lieux très cultivés, réfléchissez-vous à ce mythe? Est-ce que l’exagération de l’artificialité est une réaction à la nature vierge en tant que concept de la pratique de l’aménagement paysager?
- MRC
- Le mythe de la nature sauvage est absolument et totalement artificiel. Ce n’est pas l’« Autre ». La nature vierge ne s’oppose pas du tout à l’humain. C’est nous qui en avons décidé ainsi. Nous avons rendu la nature sauvage. Nous ne voulons pas de tous les types possibles de nature sauvage, certaines normes définissent ce que nous qualifions de beau, et elles changent avec les années. Il fut un temps où personne ne se serait baigné dans l’océan, ou n’aurait vu la plage comme un paysage à visiter. Ceux-ci font maintenant partie d’une expérience de nature. Il est possible de se rendre dans des « régions sauvages », parce qu’elles ont été inventées. Je pense que ce sont les Anglais qui ont visité les Alpes les premiers, et en fin de compte des pays complets, des paysages sont devenus des parcs paysagers. C’est simplement une question d’interprétation, et celle-ci est créée par l’humain. Ça fait partie de l’héritage romantique, de la façon dont nous idéalisons la nature.
Chaque pays a son mythe. Celui de l’Allemagne est fondé sur une tradition qui peut ressembler à celle du Canada. L’étymologie du mot allemand pour espace, raum, suggère que la création d’espaces passe d’abord par un défrichage. En d’autres mots, selon un mythe de la virginité de la nature, on pourrait soutenir que, pour obtenir de l’espace, on doit d’abord se débarrasser des arbres, ou baum en allemand. Le climat, la topographie et les plantes sont le point de départ pour définir des différences : une personne qui a grandi autour de la Méditerranée verra tout autrement la nature sauvage qu’une autre qui aurait vécu dans le nord de l’Europe.
Les mythes ne sont pas mauvais en soi. Toutes les cultures entretiennent certains mythes, mais nous devrions savoir que ce sont des mythes afin de continuer à les cultiver. Le problème, c’est quand nous estimons qu’ils sont la vérité. - CL
- Dans les dix ou quinze dernières années, la distinction en architecture de paysage entre pratique productive ou esthétique (bien qu’elle n’ait jamais été qu’esthétique) a pris de plus en plus de place. C’est particulièrement évident avec l’émergence de l’urbanisme de paysage en Amérique du Nord. Mais TOPOTEK 1 date d’avant; dans le fil de l’évolution de l’agence, comment vous situez-vous face à ce changement de la discipline?
- MRC
- D’abord, je ne fais pas de différence entre des contextes cultivés ou non. Ce sont tout simplement des contextes variés, qui doivent être traités différemment. Le défi est donc toujours le même. Je conserve une certaine distance des situations que je perçois : j’essaie de les aborder, dans la mesure du possible, sans préjugés. J’essaie de déterminer ce qui se passe vraiment, sans laisser dominer la réalité.
Ensuite, j’estime que l’urbanisme de paysage repose en grande partie sur une culture américaine de la justification – le besoin de tout expliquer. Ma perception de l’architecture de paysage, et aussi ma façon de la pratiquer, tient plus de la discipline artistique, qui donne une certaine liberté à l’inutile. En matière de codes sociaux, je crois que l’absurdité joue parfois un rôle essentiel dans le lâcher-prise. Le fait qu’on se rende dans un parc et qu’on puisse tout à coup y pratiquer la boxe ou être invité à adopter certains comportements qui ne nous étaient pas venus à l’idée auparavant change notre perception des choses. Et je pense que la fonctionnalisation n’est qu’une justification pour réaliser un projet. Mon point de vue vient peut-être du fait que je suis un enfant des années 1980 : j’ai grandi en étant exposé à l’art et au design. Mais je crois aussi que cette manière fonctionnelle de travailler a un effet négatif sur la qualité des espaces produits.
- CL
- On assiste aujourd’hui à une tentative consciente de réorganiser la terre et les processus naturels. Est-ce que TOPOTEK 1, en tant qu’architecte de paysage, s’inscrit dans cette mouvance?
- MRC
- Ces catégorisations sont toujours compliquées parce qu’elles sont réductrices. En termes politiques, nous réorganisons la nature depuis au moins trente-mille ans, et ce ne sont que la vélocité et l’intensité de ces actions qui ont avec le temps pris une dimension telle que nous empoisonnons la nature. Nous devons travailler avec la planète comme avec un parc : nous devons admettre que nous en sommes responsables et qu’il n’est pas ici question de protection de la nature. Il faut la transformer afin qu’elle ne soit pas toxique pour nous et pour la nourriture que nous mangeons. Et ces procédés, nous le savons, sont complexes. Nous devons maintenir en vie autant d’espèces de plantes et d’animaux que possible, mais je pense que nous devons y consacrer beaucoup plus de planification. Ce n’est plus acquis. Nous devrions abandonner l’idée de romantisme et dire : « Je refuse ». Qui sommes-nous pour protéger l’environnement? Ou la nature? Nous devons la transformer encore et encore afin qu’elle donne à plus de gens un bon lieu de vie, agréable et sain. Une plus grande rationalité est essentielle. Je m’identifie entièrement à l’idée de transformer la nature.
À une échelle plus petite. J’ai l’impression que falsifier la nature pour en faire quelque chose de ressemblant affecte notre capacité à voir la réalité et la vérité. Nous pensons bien faire. Et il arrive que ce qui est vraiment bien ne semble pas correct. De nombreux militants écologistes en Allemagne sont contre les éoliennes, parce que celles-ci détruisent le paysage qu’ils aiment tellement. Ils estiment que ces objets sont étrangers au paysage, qu’ils sont industriels et non naturels. Mais nous savons tous que les éoliennes sont essentielles afin que nous cessions de bruler du carbone ou d’autres combustibles pour produire de l’énergie, et qu’elles peuvent nous assurer un meilleur environnement. Ce genre de contradictions est parfois vraiment difficile à accepter. L’évidence n’est pas nécessairement ce qu’il convient de faire. Dans ce contexte, les jardins et les parcs peuvent parfois tricher : ils peuvent créer un mythe et empêcher de faire la différence entre mythe et réalité. Ils peuvent vendre le mythe comme étant la réalité.
Martin Rein-Cano nous a parlé des parcs, des jardins et des paysages en mai 2017, lorsqu’il a visité le CCA pour participer au débat, À bas les parcs?.