Trajets et transferts

Comment les idées et les choses matérielles liées à l’architecture sont-elles transformées durant leurs déplacements, et comment ces mutations affectent notre environnement? En observant le transfert de connaissances d’un lieu à un autre et la reconfiguration physique des communautés au cours du temps, il est possible de mettre au jour le processus de transposition des problématiques architecturales en cette époque d’échanges à l’échelle mondiale.

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Ethnographies de l’espace bâti

Sarah Lopez parle de la remise de fonds comme mode de vie

Cette maison de remise de fonds, de taille modeste mais élégante, reste attachée aux murs en pisé effrités de maisons beaucoup plus anciennes, de chaque côté. Jalisco, Mexique, 2008. Photographie de l’auteur.

Comment nous servons-nous de l’architecture pour raconter des histoires et quelles sortes d’histoires racontons-nous? Quiconque travaillant dans le domaine de l’histoire, de la théorie et de la critique de l’architecture doit répondre à cette question pour soi-même. Comment exploitons-nous ces preuves incroyables, mais souvent latentes, qui envahissent chaque instant de notre vie, ces preuves de l’environnement bâti autour de nous qui façonnent notre conscience, nos actions, nos subjectivités et nos avenirs? Et dans quel but? Mon champ de recherche est, et a été tout au long de ma carrière, le Mexique et les États-Unis, en particulier les populations qui se déplacent, qui émigrent du Mexique et mènent une vie transfrontalière et multisite, liant des géographies disparates à travers leurs univers personnels et sociaux. En tant qu’historienne de l’environnement bâti et spécialiste des migrations, je m’intéresse plus à l’histoire des bâtisseurs et des utilisateurs qu’à celle de l’expertise, du professionnalisme et de la technologie. Et plutôt que d’employer les termes d’urbain et de rural comme cadre ou catégorie analytique principaux de recherche, j’explore les structures, réseaux, correspondances et relations cognitifs apparents dans les sphères matérielles.

J’ai défini mon orientation universitaire au cours du travail de terrain pour ma thèse de maîtrise, mené au Guanajuato, dans le centre du Mexique, où j’ai visité les enceintes familiales de huit frères qui avaient construit huit maisons avec des dollars américains. J’ai recensé dans ce « village mexicain » les lieux aux États-Unis d’où leurs proches envoyaient de l’argent. Remonter à la source de ces remises de fonds (les sommes envoyées par des migrants en dollars américains) était une manière d’interroger des interactions et des conversations conjuguées et en temps réel sur la vie quotidienne, se produisant entre des personnes réparties sur des lieux géographiques distants. À travers ce projet-pilote, j’ai formulé des interrogations qui continuent à guider mes recherches : comment la remise de fonds, en tant que stratégie pour construire de nouveaux milieux, transforme-t-elle fondamentalement le site qui en résulte et les subjectivités de celles et ceux qui le produisent et de ses habitants? En quoi l’architecture de remise de fonds repositionne-t-elle le migrant, tant au Mexique qu’aux États-Unis? Comment les lieux se constituent-ils mutuellement?

Ma recherche est multisite parce qu’il n’est pas possible de proposer un récit des migrations transnationales sous une seule perspective. J’analyse l’environnement bâti comme source première, en combinaison avec des méthodes ethnographiques tant dans les endroits où sont envoyées les remises de fonds que dans ceux desquels elles proviennent. Ces ethnographies de l’espace bâti sont menées sur une longue période de temps, cherchant à documenter, lorsque c’est possible, la conception, la réalisation, l’utilisation et la perception entourant des sites en particulier. L’analyse fournit un équivalent matériel – un indice – qui dévoile les histoires cachées du changement social, lesquelles n’apparaissent pas dans les récits conscients des personnes et des groupes. C’est souvent l’écart qui existe entre le discours des migrants – leurs aspirations et intentions exprimées – et la forme et l’usage matériels résultants du bâtiment qui met en évidence la complexité, l’ambiguïté et l’ambivalence de la construction par remise de fonds en tant que stratégie.

Des fenêtres en forme de toit à pignon, un deuxième étage, des lignes de toit distinctes et un dôme en oignon distinguent les maisons de remise de fonds du tissu urbain environnant, Mexique, 2008-2012. Photographies de l’auteur.

Ce que j’appelle le paysage de remise de fonds désigne les caractéristiques physiques de l’environnement bâti du Mexique qui ont été modifiées ou adaptées par des remises de fonds individuelles ou collectives de dollars américains. Ce terme intègre la notion d’« architecture de remise de fonds », qui est un sujet plus circonscrit, et est distinct de l’« espace de remise de fonds », qui est un cadre conceptuel englobant l’ensemble de tous les processus, subjectivités, pratiques spatiales, changements institutionnels et environnementaux, qu’ils interviennent à l’échelle micro ou macro, associés à la remise de fonds comme mode de vie. L’espace de remise de fonds en tant que structure est nécessaire pour saisir et cerner les mécanismes de constitution mutuelle des lieux d’expédition et de réception.

Le nom remise est le plus souvent utilisé par les économistes pour désigner l’argent envoyé à distance : il y a des remises nationales, internationales, etc. Mais en anglais, sous sa forme verbale (« to remit »), il signifie également différer ou ajourner. De ce point de vue, étudier le paysage des architectures de remise de fonds passe donc aussi par le développement d’une compréhension du report ou de l’ajournement en architecture, une architecture de l’aspiration construite pour répondre à un désir pour l’avenir. Je conçois la production du paysage par la remise de fonds à deux niveaux. Il y a l’envoi informel d’argent entre membres d’une famille pour financer des résidences privées ou entre petits groupes de migrants pour réaliser un projet collectif, qui dans les deux cas s’accompagne souvent de l’expédition de biens comme de la nourriture, des vêtements ou des médicaments. Mais il existe également un processus formel par lequel, à travers différents programmes, le gouvernement mexicain devient partie prenante de l’acheminement et de l’utilisation de cet argent, dans bien des cas par détournement – inéquitablement – du potentiel transformateur d’un projet pour ses propres intérêts, avec des conséquences variées pour les migrants.

Le résultat le plus commun du niveau informel est la maison de remise de fonds, source inépuisable de matériel et d’indications pour la formulation d’hypothèses et la recherche. Ces maisons s’avèrent être hautement idiosyncrasiques, ce qui soulève de nombreuses questions : comment sont-elles faites? Utilise-t-on des éléments de construction standardisés ou, au contraire, faits sur place? Est-ce que les composantes des paysages que l’on voit et vit aux États-Unis se retrouvent ici? Par exemple, en positionnant l’habitation en retrait de la rue pour créer un jardin-avant, un seuil de porte, ou en ajoutant une fenêtre panoramique ou un abri d’auto. L’architecture de remise de fonds se distingue-t-elle volontairement des bâtiments environnants par des attributs hors de l’ordinaire? Quelles sont les technologies employées pour simplifier la construction à distance? Dans un cas, un recueil de plans d’architecture a été récupéré en Floride et utilisé comme modèle pour être répliqué au Jalisco dans le centre-ouest du Mexique. Mais y avait-il des personnes possédant les connaissances en construction nécessaires pour transposer ce plan? Quels changements a-t-il fallu apporter?

Cette maison en briques vernies mais non peintes a été commandée par un homme qui a vécu à Chicago pendant près de trente ans, Jalisco, Mexique, 2012. Photographies de l’auteur.

Hormis ces questions matérielles, mes recherches s’intéressent également aux structures subjectives et cognitives des personnes qui conçoivent et commandent ces espaces. Par exemple, un homme que je connais depuis longtemps à Chicago m’a emmenée voir la maison de son frère au Jalisco. Il a demandé à celui-ci : « Quels éléments as-tu pris à Chicago dont tu t’es servi ici, au Jalisco? », lequel a répondu : « Rien, cette maison est à cent pour cent mexicaine ». Mais l’autre frère a répliqué : « Que dis-tu? Bien sûr qu’elle n’est pas à cent pour cent mexicaine. Personne d’autre ici n’a de la brique apparente vernie, mais non peinte, tu as ce plan d’étage ouvert, avec la cuisine et la salle à manger, et même un climatiseur! » En écoutant cette conversation, j’ai appris que la compréhension que l’on se fait des dynamiques et des intrants à l’œuvre pour créer un bâtiment peut être différente de ce que ces intrants représentent en réalité.

Construire une maison par la remise de fonds apporte son lot de défis technologiques et matériels. Avant l’arrivée de Home Depot ou des produits fabriqués en série, la demande d’une jeune fille d’avoir un plancher en bois dur devait être satisfaite en parcourant 2 500 kilomètres en voiture jusqu’en Californie pour ramasser la commande. Et les processus de construction sont souvent déterminés par des familles éclatées entre différents lieux très éloignés. Dans un des cas que j’ai étudiés, un père et son fils devaient travailler dans une boucherie d’Oakland pour envoyer chaque semaine ou chaque mois de l’argent à la mère et aux quatre filles vivant dans leur maison de remise au fonds au Guanajuato. Qu’est-ce que cela signifie au quotidien et combien de temps cet arrangement est-il censé durer? Nombreuses sont les structures de ces maisons dont la réalisation s’échelonne sur cinq ou même dix ans. Par exemple, j’ai pensé lorsque j’ai vu pour la première fois une charpente avec quatre montants, mais pas de toit, que c’était une construction en cours, mais quand je l’ai vue à nouveau cinq ou six ans plus tard dans le même état, j’ai cru qu’elle avait été abandonnée. Finalement, après des années, j’ai remarqué que des barres d’acier avaient été ajoutées et j’ai compris que quelqu’un travaillait encore dessus, avançant à pas de tortue.

Les arènes de rodéo montrent différents niveaux d’investissement; certaines sont rénovées avec des dollars américains, le sud de Jalisco (Chiquihuitlan, une petite ville près d’Autlán, La Cidrita et El Aguacate), Mexique, 2007-2008. Photographies de l’auteur.

Pour comprendre le niveau plus formalisé du paysage de remise de fonds, je me suis intéressée à des projets publics complexes financés par des groupes de migrants (associations de ville d’origine) à travers des programmes comme 3x1, par lesquels des fonds locaux, souvent réunis par des migrants dans des villes telles Los Angeles, sont quadruplés par des sommes provenant du gouvernement mexicain. Si le budget de 3x1 est modeste en comparaison de ce que représentent annuellement les remises de fonds informelles, le programme est un modèle pour exploiter le potentiel entrepreneurial du capital que constituent les virements. J’ai effectué la plupart de mes recherches sur ces projets de plus grande envergure dans le sud du Jalisco, réalisant des observations ethnographiques et spatiales et menant des entrevues pour avoir une meilleure vision d’ensemble de la structure de différents sites et de leur gestion sur une base quotidienne, hebdomadaire et mensuelle.

Un type de projet incontournable dans cette région du Mexique est l’arène de rodéo, le jaripeo (monte de taureau) étant une tradition bien ancrée depuis l’époque des haciendas. De nombreux pueblos (villages) de la région sont encore semi-agricoles, et l’élevage y est toujours un mode de vie. À l’origine, les jaripeos étaient organisés avec du bétail local et n’importe quel homme du pueblo pouvait décider de sauter sur le dos d’un taureau. C’était un événement plus spontané qui se produisait au sein même des relations du pueblo. Aujourd’hui, les rodéos se sont très largement transformés en un moteur économique pour le développement et en objet de l’investissement norteño (migrant). Des quatre arènes présentées ici, toutes sauf une ont été réaménagées avec les remises de fonds : l’une a une plateforme en béton, une autre des banquettes de brique, la troisième des poutres en acier qui ont coûté 9 000 dollars américains, tout cela payé par des gens aux États-Unis. Mais il existe également des arènes de bien plus grande capacité, comme cet exemple à Lagunillas, collectivité ejido d’environ un millier d’habitants, une enceinte pouvant accueillir plus de deux mille personnes et considérée comme ultramoderne. Sa construction a été financée par des migrants vivant à Los Angeles et au Nevada qui voyaient dans la tenue de rodéos la principale stratégie économique pour le village. Mais, au-delà de la question des profits, j’ai constaté que cet investissement a commencé à produire un spectacle de la remise de fonds basé sur la commercialisation de la tradition même des jaripeos, un spectacle dont la survie dépend des dollars des norteños. Plutôt que d’encourager l’autonomie, le rodéo de remise de fonds a creusé, si vous voulez, la dépendance.

Les habitants de Lagunillas et ceux qui ont émigré aux États-Unis sont réunis pour un rodéo, Lagunillas, Jalisco, Mexique, 2008. Photographie de l’auteur.

Alors, à quoi ressemble ce spectacle? Il est pour tradition dans cette partie du Mexique que des orchestres avec un éventail complet d’instruments à vent se produisent à l’occasion de ces événements. Ils sont d’ordinaire locaux, composés d’une vingtaine de musiciens qui réclament un cachet modique. Mais les collectivités engagent maintenant des groupes nationaux avec des remises de fonds. Un pueblo près de Lagunillas aurait ainsi dépensé 75 000 dollars américains pour faire venir l’un des orchestres les plus célèbres du Mexique à son jaripeo, dans l’espoir d’attirer un public de trois à quatre mille personnes venues de différents états. Et cette volonté de faire du rodéo un moteur économique est renforcée par la publicité de marques nationales aux côtés de la mention qui détaille les contributions apportées par le gouvernement mexicain à ces très petites communautés et ces villages. Le rodéo constitue un moment important, car, comme on me l’a dit, « tout le monde se retrouve uni en un même lieu ». « Nous avons des gens qui viennent, m’ont affirmé des habitants de Lagunillas, de Los Angeles, du Nevada, du Colorado, et nous allons remplir la place avec du monde d’ici et venu de loin. » Pour gérer cet afflux, les terres agricoles adjacentes à l’arène ont été transformées en parc de stationnement, témoignant de la nouvelle dynamique créée par la migration, comme une sorte de nouvelle saison dans un endroit où le style de vie était déjà très fortement lié aux saisons.

Un autre aspect des choses qui a changé, ce sont les hommes eux-mêmes. Ils ne sont plus issus de la communauté, mais sont plutôt des jinetes (monteurs de taureaux) professionnels qui vont d’un jaripeo à l’autre et risquent leur vie. Dans ce nouveau contexte, les codes de genre traditionnels sont à l’honneur : les jeunes jinetes incarnent ce que l’on a appelé une « masculinité ranchero » dont tous les villageois passaient autrefois le test, et ils le font pour l’usage d’un public de norteños de retour dans le sud autant que pour les villageois. La masculinité norteño a, dans un sens, subi le test de la migration elle-même, mais les hommes qui traversent la frontière pour subvenir aux besoins de leur famille ne montent plus les taureaux, car ils auraient trop à perdre.

Un groupe se prépare à jouer; un panneau indique les fonds récoltés grâce au programme 3x1 à côté d'une publicité pour la bière Sol, Lagunillas, Jalisco, Mexique, 2008. Photographies de l’auteur.

Au-delà de ces évolutions visibles, les hiérarchies sociales locales sont également redéfinies en fonction de qui paye pour un rodéo. Dans l’exemple de Lagunillas, l’association de ville d’origine à Los Angeles et au Nevada a donné de l’argent au dirigeant municipal et les ejidatarios du village se sont vu confier la responsabilité de l’entretien quotidien de l’arène. Cela pose la question suivante : auquel de ces groupes émergents revient la prise de décisions en matière d’espace et d’architecture publics, sur l’apparence qu’ils devraient prendre et sur leur mode de gestion et de maintenance? L’exemple du rodéo met clairement en lumière les tensions qui naissent de nombreux projets publics financés par les remises de fonds, entre coutumes sociales ancrées localement et aspirations des norteños pour eux-mêmes et cette collectivité d’origine.

À travers les norteños, ces changements matériels au Mexique trouvent leurs pendants aux États-Unis. Prenons par exemple le siège du club social Michoacán à Chicago, une ancienne imprimerie transformée aujourd’hui en espace communautaire : c’est de là que des gens originaires du Michoacán organisent et pensent le changement au Mexique et, fait important, c’est aussi depuis ce lieu qu’ils investissent dans la brique et le mortier qui intègrent encore plus les groupes de migrants aux villes américaines. Cela ne fait que soulever d’autres questions : en quoi les espaces depuis lesquels les migrants se mobilisent influencent-ils leur vision? En quoi la taille ou l’envergure d’un projet porté par des migrants peuvent-elles influencer le paysage américain? L’un des arguments sous-jacents à l’idée de paysage de remise de fonds est que l’on ne peut comprendre la ville ou l’urbanisme américains (ou l’urbanisme latino-américain, d’ailleurs) sans saisir ce qui se produit dans les pueblos mexicains, car ceux-ci sont les indicateurs et les baromètres de l’évolution mondiale. Et on ne peut tenir pour acquis que les migrants investissent d’abord dans les lieux qu’ils habitent, dans leurs villes d’accueil; en fait, on n’obtient qu’un portrait incomplet de l’urbanisme américain si l’on ne considère pas les régions d’émigration comme des formes d’arrière-pays des villes américaines.

Casa Michoacán et Restaurant Hacienda Tecalitlan, Chicago, 2012. Photographies de l’auteur.

Nous savons que, dans le cas du Mexique, la migration, mais aussi la remise de fonds, sont des phénomènes qui existent au moins depuis les années 1920. Et historiens et sociologues ont cherché à savoir en quoi les migrations internationales actuelles diffèrent de celles qui prévalaient voici un siècle. En abordant cette question en tant qu’historienne de l’environnement bâti, je crois pour ma part que la nouveauté tient au fait que l’accumulation au fil du temps de projets de construction reposant sur les remises de fonds façonne singulièrement les espaces sociaux de la migration ici et là-bas, et que la vie et les sphères sociales sont de plus en plus structurées par la logique de la remise de fonds à différents niveaux. Dans une telle logique, l’éloignement est normalisé et transformé en capital culturel et social et, plutôt que d’être surmontée, cette notion de distance est intégrée à un mode de vie qui gère la séparation au quotidien.

Sarah Lopez a présenté sa recherche sur « The Remittance Landscape » dans le cadre de Outils d’aujourd’hui : Sur le terrain planétaire, une série de conversations sur le positionnement de la recherche sur le terrain.

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